Entre noël et le jour de l'an, les produits périssables sont prioritaires.
PAPEETE, le 28 novembre 2018 - De mi-octobre à fin janvier, les agents de l'OPT voient leur activité augmenter. Chaque année, durant cette période, les commandes sur internet augmentent de 20 à 30 %, avec, pour la plupart, des cadeaux provenant de la métropole. Mais durant les fêtes de fin d'année, la priorité est donnée aux périssables.
"Les semaines avant noël et le nouvel an, on reçoit moins de courriers parce que c'est le périssable qui prend la priorité sur les vols", explique Teihotu Arles, chef du centre de traitement du courrier.
Chaque année, le scénario est le même. Les commandes à l'étranger augmentent entre mi-octobre et fin janvier, ce qui représente 20 à 30 % d'activité supplémentaire pour le personnel du centre de traitement du courrier de Faa'a.
80 à 90 % de ce courrier provient de la métropole. "Par contre, depuis 3-4 ans, on a observé un léger fléchissement au niveau de la métropole concernant les colis et une nette augmentation des paquets en provenance d'Asie", prévient Robert Kwong, chef du département "Production" de la poste polynésienne. "Dans l'année, on peut avoisiner les 180 000 à 200 000 colis postaux. Nous avons aussi les paquets ordinaires, où on avoisine les 500 000 paquets, et pour les paquets recommandés, on a 100 à 140 000 paquets par an", rajoute Robert Kwong.
PRIORITÉ AUX PÉRISSABLES
Face à ce flux important de paquets qui arrivent en fin d'année, des retards dans l'acheminement des colis sont observés.
Selon le chef du centre de traitement du courrier, ce sont près de 2 millions de colis qui sont traités tous les jours en métropole. Une fois que le tri est effectué, les colis sont embarqués à bord des avions. Cependant, "la capacité de chargement aérienne n'est pas extensible", ce qui amène nos compagnies à faire le tri et à favoriser les produits périssables.
"Elles vont, sur les fêtes de fin d'année, charger un maximum de denrées alimentaires, ce qui fait que les paquets et les colis ne peuvent pas être tous embarqués dans les avions", explique Teihotu Arles.
Une stratégie qui ne favorise pas non plus, les équipe du centre de tri, puisque "quand ces colis arrivent, eh bien, ça fait une sacrée masse d'un coup. Alors qu'on aurait pu les traiter d'une manière un peu plus lisse auparavant", indique le chef du centre de traitement du courrier de Faa'a.
Et de poursuivre : "On essaye de conseiller aux personnes de commander leurs cadeaux avant Noël et de ne pas attendre la dernière semaine. Il faut surtout qu'ils expliquent à leurs familles de métropole d'expédier le plus tôt possible et de ne pas attendre décembre. Et, très important pour les notions douanières, de respecter les textes en vigueur concernant, la déclaration qui doit être apposée sur chaque colis. Il faut décrire les marchandises et donner une véritable valeur, sinon, la douane va bloquer et on va estimer ensemble la valeur de la marchandise, ce qui va ralentir la distribution des paquets."
Tous les mois, ce sont 12 à 15 000 colis qui sont traités par le centre de traitement du courrier de Faa'a.
Vous pouvez également suivre votre colis en allant sur le site de l'OPT, dans la rubrique "suivre mon envoi".
"Les semaines avant noël et le nouvel an, on reçoit moins de courriers parce que c'est le périssable qui prend la priorité sur les vols", explique Teihotu Arles, chef du centre de traitement du courrier.
Chaque année, le scénario est le même. Les commandes à l'étranger augmentent entre mi-octobre et fin janvier, ce qui représente 20 à 30 % d'activité supplémentaire pour le personnel du centre de traitement du courrier de Faa'a.
80 à 90 % de ce courrier provient de la métropole. "Par contre, depuis 3-4 ans, on a observé un léger fléchissement au niveau de la métropole concernant les colis et une nette augmentation des paquets en provenance d'Asie", prévient Robert Kwong, chef du département "Production" de la poste polynésienne. "Dans l'année, on peut avoisiner les 180 000 à 200 000 colis postaux. Nous avons aussi les paquets ordinaires, où on avoisine les 500 000 paquets, et pour les paquets recommandés, on a 100 à 140 000 paquets par an", rajoute Robert Kwong.
PRIORITÉ AUX PÉRISSABLES
Face à ce flux important de paquets qui arrivent en fin d'année, des retards dans l'acheminement des colis sont observés.
Selon le chef du centre de traitement du courrier, ce sont près de 2 millions de colis qui sont traités tous les jours en métropole. Une fois que le tri est effectué, les colis sont embarqués à bord des avions. Cependant, "la capacité de chargement aérienne n'est pas extensible", ce qui amène nos compagnies à faire le tri et à favoriser les produits périssables.
"Elles vont, sur les fêtes de fin d'année, charger un maximum de denrées alimentaires, ce qui fait que les paquets et les colis ne peuvent pas être tous embarqués dans les avions", explique Teihotu Arles.
Une stratégie qui ne favorise pas non plus, les équipe du centre de tri, puisque "quand ces colis arrivent, eh bien, ça fait une sacrée masse d'un coup. Alors qu'on aurait pu les traiter d'une manière un peu plus lisse auparavant", indique le chef du centre de traitement du courrier de Faa'a.
Et de poursuivre : "On essaye de conseiller aux personnes de commander leurs cadeaux avant Noël et de ne pas attendre la dernière semaine. Il faut surtout qu'ils expliquent à leurs familles de métropole d'expédier le plus tôt possible et de ne pas attendre décembre. Et, très important pour les notions douanières, de respecter les textes en vigueur concernant, la déclaration qui doit être apposée sur chaque colis. Il faut décrire les marchandises et donner une véritable valeur, sinon, la douane va bloquer et on va estimer ensemble la valeur de la marchandise, ce qui va ralentir la distribution des paquets."
Tous les mois, ce sont 12 à 15 000 colis qui sont traités par le centre de traitement du courrier de Faa'a.
Vous pouvez également suivre votre colis en allant sur le site de l'OPT, dans la rubrique "suivre mon envoi".
Piqûre de rappel
Les Polynésiens commandent de plus en plus sur internet, que ce soit de l'électronique, des vêtements ou encore des appareils divers.
Il est important néanmoins de faire un petit rappel sur la procédure.
* Pour les particuliers :
- Si votre colis coûte entre 0 et 19 999 francs, vous ne payez pas les droits de douane.
- À partir de 20 000 francs à 49 999 francs, on vous demandera de payer une taxe forfaitaire, qui équivaut à 20 % pour les produits fabriqués en Europe et 30 % pour les produits fabriqués en dehors de l'Europe. Cette taxe forfaitaire est calculée sur la valeur CAF, c'est-à-dire, le coût de la marchandise + les frais de port.
- À partir de 50 000 francs, vous devrez faire appel à un transitaire. "Ce sont des frais supplémentaires, puisqu'il va falloir payer les droits de douane et les frais du transitaire, pour le dédouanement", précise Robert Kwong.
* Pour les patentés :
Les patentés sont taxables à partir de 5 000 francs de la valeur CAF (fret + prix de la marchandise). Ils sont obligés de passer automatiquement par un transitaire. Il n'y a pas d'exception, ni de taxation forfaitaire. C'est le transitaire qui réalise son dédouanement.
Il est important néanmoins de faire un petit rappel sur la procédure.
* Pour les particuliers :
- Si votre colis coûte entre 0 et 19 999 francs, vous ne payez pas les droits de douane.
- À partir de 20 000 francs à 49 999 francs, on vous demandera de payer une taxe forfaitaire, qui équivaut à 20 % pour les produits fabriqués en Europe et 30 % pour les produits fabriqués en dehors de l'Europe. Cette taxe forfaitaire est calculée sur la valeur CAF, c'est-à-dire, le coût de la marchandise + les frais de port.
- À partir de 50 000 francs, vous devrez faire appel à un transitaire. "Ce sont des frais supplémentaires, puisqu'il va falloir payer les droits de douane et les frais du transitaire, pour le dédouanement", précise Robert Kwong.
* Pour les patentés :
Les patentés sont taxables à partir de 5 000 francs de la valeur CAF (fret + prix de la marchandise). Ils sont obligés de passer automatiquement par un transitaire. Il n'y a pas d'exception, ni de taxation forfaitaire. C'est le transitaire qui réalise son dédouanement.
Colis particuliers
"Il y a des colis qui sont assujettis à des autorisations. Par exemple, quand tu commandes des médicaments, le colis est bloqué en douane et on demande au particulier de fournir un justificatif pour la consommation de ces médicaments. Un autre exemple, quand tu commandes un casque de moto, c'est bloqué en douane parce qu'on va demander une certaine homologation et une certification du service des mines. Après, tout ce qui est à fréquence, c'est la même chose. On demande à la personne qui a commandé d'aller au Haut-commissariat pour tout ce qui concerne les radios fréquences sur le territoire. Quand tu commandes, par exemple, une radio cibi, eh bien, le client est obligé d'aller au service des radios fréquence pour avoir l'autorisation. C'est assez particulier et ça permet de ne pas avoir sur le marché tout et n'importe quoi", Indique Robert Kwong.
Tous les mois, ce sont 12 à 15 000 colis qui sont traités par le centre de traitement du courrier de Faa'a.
Près de 80 % des envois en Polynésie française font partie de la classe Colissimo, c'est-à-dire des colis qui sont tracés avec un numéro de suivi.