SUVA, mercredi 14 mars 2012 (Flash d’Océanie) – Plusieurs États océaniens ont enregistré des records de fréquentation touristique au terme de l’année 2011, a rappelé en début de semaine la Banque Asiatique de Développement (ADB) dans son rapport prospectif consacré au Pacifique insulaire.
Parmi les résultats les plus spectaculaires pour 2011 : les chiffres de Fidji, avec quelque 675.000 arrivées, mais aussi une barre symbolique des cent mille franchie à Palau (+25 pour cent par rapport à l’année précédente) ou encore dans les mêmes proportions les îles Cook, a rappelé l’ADB.
Grâce à ces bons chiffres dans le secteur touristique, mais aussi à d’autres facteurs conjoncturels favorables, la région Océanie dans son ensemble devrait encore, en général, résister aux effets néfastes de la crise mondiale pour l’année 2012, a estimé en début de semaine l’ADB dans son dernier bulletin consacré à la région.
http://beta.adb.org/publications/pacific-economic-monitor-march-2012
Toutefois, cette années en cours devrait être marquée en Océanie par un ralentissement de la croissance moyenne et une inflation persistante.
Selon cette organisation régionale, qui accorde prêts et subventions à la plupart des États insulaires océaniens, le taux moyen de croissance économique devrait ainsi passer de 7 pour cent en 2011 à 6 pour cent pour 2012.
L’une des causes de ce ralentissement est, selon la banque, par effet de contrecoup, un ralentissement des économies les plus importantes de la région, avec en tète celle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui repose largement sur l’exploitation et l’exportation de ses nombreuses ressources naturelles.
Autre facteur : le ralentissement des économies des grands pays riverains, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et surtout la Chine.
Quant aux taux d’inflation dans cette zone océanienne insulaire, ils devraient légèrement baisser, passant en moyenne de 8,6 pour cent en 2011 à 6,6 pour cent en 2012, principalement en raison d’une légère baisse du coût d’importation des denrées alimentaires, estime l’ADB.
Mais, selon l’ADB, ces tendances maintiennent les économies de la région au-dessus de la moyenne mondiale et des déboires de la zone Euro qui « n’ont que des effets modestes et indirects sur les économies du Pacifique ».
Toujours en tête dans le classement régional : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a enregistré en 2011 sa dixième année consécutive de croissance économique, note la banque.
Pour 2012, le taux de croissance projeté est de 7,5 pour cent (contre 8,9 pour cent en 2011).
Il devrait encore baisser à 4,5 pour cent en 2013, projette l’ADB, toujours en raison des effets conjugués d’une baisse des revenus à l’exportation de matières premières et de la fin des travaux de construction de plusieurs projets de classe mondiale, dont le plus important est celui d’une unité de production de gaz naturel liquéfié (piloté par l’Américaine Exxon Mobil).
À l’horizon 2014, date prévue d’entrée en production de ces énormes projets, l’activité générée devrait avoir des répercussions positives et dopantes pour l’économie nationale, les autorités locales évoquant depuis plusieurs années la perspective d’un doublement du produit intérieur brut.
Les performances sont aussi honorables pour la petite économie de Vanuatu (9 ans de croissance consécutives), selon les mêmes sources.
Nauru devrait pouvoir s’appuyer sur une reprise de l’activité d’extraction du phosphate, estime l’ADB.
Au plan de la stimulation de l’économie par de grands travaux infrastructurels, Vanuatu, les îles Marshall, les États Fédérés de Micronésie et Kiribati pourraient par ailleurs bénéficier d’un coup de fouet, selon les projections.
Une nécessité demeure toutefois pour tous les pays de la région, estime Robert Wihtol, directeur du département Océanie de l’ADB : poursuivre la mise en œuvre d’importantes réformes économiques en vue d’améliorer l’efficacité de la gestion fiscale et budgétaire et la qualité des services publics.
pad
Parmi les résultats les plus spectaculaires pour 2011 : les chiffres de Fidji, avec quelque 675.000 arrivées, mais aussi une barre symbolique des cent mille franchie à Palau (+25 pour cent par rapport à l’année précédente) ou encore dans les mêmes proportions les îles Cook, a rappelé l’ADB.
Grâce à ces bons chiffres dans le secteur touristique, mais aussi à d’autres facteurs conjoncturels favorables, la région Océanie dans son ensemble devrait encore, en général, résister aux effets néfastes de la crise mondiale pour l’année 2012, a estimé en début de semaine l’ADB dans son dernier bulletin consacré à la région.
http://beta.adb.org/publications/pacific-economic-monitor-march-2012
Toutefois, cette années en cours devrait être marquée en Océanie par un ralentissement de la croissance moyenne et une inflation persistante.
Selon cette organisation régionale, qui accorde prêts et subventions à la plupart des États insulaires océaniens, le taux moyen de croissance économique devrait ainsi passer de 7 pour cent en 2011 à 6 pour cent pour 2012.
L’une des causes de ce ralentissement est, selon la banque, par effet de contrecoup, un ralentissement des économies les plus importantes de la région, avec en tète celle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui repose largement sur l’exploitation et l’exportation de ses nombreuses ressources naturelles.
Autre facteur : le ralentissement des économies des grands pays riverains, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et surtout la Chine.
Quant aux taux d’inflation dans cette zone océanienne insulaire, ils devraient légèrement baisser, passant en moyenne de 8,6 pour cent en 2011 à 6,6 pour cent en 2012, principalement en raison d’une légère baisse du coût d’importation des denrées alimentaires, estime l’ADB.
Mais, selon l’ADB, ces tendances maintiennent les économies de la région au-dessus de la moyenne mondiale et des déboires de la zone Euro qui « n’ont que des effets modestes et indirects sur les économies du Pacifique ».
Toujours en tête dans le classement régional : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a enregistré en 2011 sa dixième année consécutive de croissance économique, note la banque.
Pour 2012, le taux de croissance projeté est de 7,5 pour cent (contre 8,9 pour cent en 2011).
Il devrait encore baisser à 4,5 pour cent en 2013, projette l’ADB, toujours en raison des effets conjugués d’une baisse des revenus à l’exportation de matières premières et de la fin des travaux de construction de plusieurs projets de classe mondiale, dont le plus important est celui d’une unité de production de gaz naturel liquéfié (piloté par l’Américaine Exxon Mobil).
À l’horizon 2014, date prévue d’entrée en production de ces énormes projets, l’activité générée devrait avoir des répercussions positives et dopantes pour l’économie nationale, les autorités locales évoquant depuis plusieurs années la perspective d’un doublement du produit intérieur brut.
Les performances sont aussi honorables pour la petite économie de Vanuatu (9 ans de croissance consécutives), selon les mêmes sources.
Nauru devrait pouvoir s’appuyer sur une reprise de l’activité d’extraction du phosphate, estime l’ADB.
Au plan de la stimulation de l’économie par de grands travaux infrastructurels, Vanuatu, les îles Marshall, les États Fédérés de Micronésie et Kiribati pourraient par ailleurs bénéficier d’un coup de fouet, selon les projections.
Une nécessité demeure toutefois pour tous les pays de la région, estime Robert Wihtol, directeur du département Océanie de l’ADB : poursuivre la mise en œuvre d’importantes réformes économiques en vue d’améliorer l’efficacité de la gestion fiscale et budgétaire et la qualité des services publics.
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