PARIS, 29 février 2012 (AFP) - Aider les grenouilles à échapper aux voitures et, au-delà, sensibiliser le grand public à la fragilité des mares, étangs, marécages ou roselières utiles aux amphibiens comme aux hommes: la 18e édition de la manifestation "Fréquence grenouille" débute jeudi pour trois mois.
Plus de 400 manifestations sont prévues jusqu'au 31 mai dans toute la France au cours de cette opération dont le coup d'envoi est donné jeudi à la réserve naturelle de la Tourbière des Dauges, à Saint-Léger-la-Montagne (Haute-Vienne).
Le grand public pourra participer à des opérations "sauvetage" de batraciens, par exemple à travers la construction de passages sous les routes (crapauducs). D'autres opérations consistent à piéger volontairement les amphibiens dans des seaux installés en bordure de route le soir puis à vider ces seaux de l'autre côté le lendemain pour éviter que les animaux ne meurent écrasés par des voitures.
Avec le printemps, les grenouilles et crapauds quittent les zones boisées ou les haies où ils ont passé l'hiver pour migrer vers des points d'eau où ils vont se reproduire, explique Christophe Lépine, porte-parole de l'opération.
Mais au-delà du sauvetage de milliers d'animaux, des conférences et des sorties diurnes ou nocturnes sont organisées dans toute la France pour sensibiliser le grand public à la fragilité des "zones humides", terme générique englobant mares, étangs, marécages, roselières, tourbières, etc.
"L'idée, c'est de dire aux gens: +si vous trouvez ces animaux sympas, sachez qu'ils vivent dans des milieux fragiles, parfois à cause de l'homme qui détériore la qualité de l'eau ou les a supprimés par le drainage, mais aussi parfois parce que l'homme n'intervient pas assez pour les entretenir", souligne M. Lépine.
Préserver les zones humides permet aussi de mieux prévenir les inondations et peut avoir des impacts sur le tourisme, rappelle-t-il.
La dernière édition a réuni quelque 10.500 participants, selon le réseau des Conservatoires d'espaces naturels, qui regroupe des associations participant à la gestion de 130.000 hectares sur plus de 2.300 sites en métropole et en outre-mer.
Plus de 400 manifestations sont prévues jusqu'au 31 mai dans toute la France au cours de cette opération dont le coup d'envoi est donné jeudi à la réserve naturelle de la Tourbière des Dauges, à Saint-Léger-la-Montagne (Haute-Vienne).
Le grand public pourra participer à des opérations "sauvetage" de batraciens, par exemple à travers la construction de passages sous les routes (crapauducs). D'autres opérations consistent à piéger volontairement les amphibiens dans des seaux installés en bordure de route le soir puis à vider ces seaux de l'autre côté le lendemain pour éviter que les animaux ne meurent écrasés par des voitures.
Avec le printemps, les grenouilles et crapauds quittent les zones boisées ou les haies où ils ont passé l'hiver pour migrer vers des points d'eau où ils vont se reproduire, explique Christophe Lépine, porte-parole de l'opération.
Mais au-delà du sauvetage de milliers d'animaux, des conférences et des sorties diurnes ou nocturnes sont organisées dans toute la France pour sensibiliser le grand public à la fragilité des "zones humides", terme générique englobant mares, étangs, marécages, roselières, tourbières, etc.
"L'idée, c'est de dire aux gens: +si vous trouvez ces animaux sympas, sachez qu'ils vivent dans des milieux fragiles, parfois à cause de l'homme qui détériore la qualité de l'eau ou les a supprimés par le drainage, mais aussi parfois parce que l'homme n'intervient pas assez pour les entretenir", souligne M. Lépine.
Préserver les zones humides permet aussi de mieux prévenir les inondations et peut avoir des impacts sur le tourisme, rappelle-t-il.
La dernière édition a réuni quelque 10.500 participants, selon le réseau des Conservatoires d'espaces naturels, qui regroupe des associations participant à la gestion de 130.000 hectares sur plus de 2.300 sites en métropole et en outre-mer.