PARIS, 10 janvier 2012 (AFP) - Free a bousculé le monde de la téléphonie mobile en débarquant mardi sur ce créneau, inédit pour lui, avec deux offres présentées comme les moins chères du marché, mettant ainsi au défi les autres opérateurs de le suivre sur ce chemin.
"En 2008, on vous avait promis de diviser votre facture par deux. Depuis, les opérateurs présents sur le marché ont baissé leurs prix de seulement 10%. Free propose aujourd'hui des offres qui divisent de deux à quatorze fois les forfaits existants", a martelé Xavier Niel, PDG de la maison mère Iliad.
Free est le quatrième opérateur à disposer d'une licence de téléphonie mobile 3G en France.
Lors d'un show à l'américaine, M. Niel a dévoilé un forfait mobile à 19,99 euros, sans engagement ni téléphone fourni, mais avec internet (jusqu'à 3 gigaoctets), SMS/MMS illimités et appels illimités vers 40 destinations.
Parallèlement, il propose une offre dite "sociale" couplant 60 minutes de communications et 60 SMS pour pour 2 euros par mois.
"Cette offre pourra être éligible au label tarif social mobile", a indiqué le ministre de l'Industrie Eric Besson, saluant "cet engagement en faveur des citoyens les plus défavorisés".
La Bourse a également bien réagi: en milieu d'après-midi, le titre Iliad gagnait 3,47% à 98,30 euros, dans un marché en progression de 2,55%.
La commercialisation des deux offres a démarré sur les chapeaux de roue: en fin de matinée, le site internet Freemobile était devenu inaccessible, pris d'assaut par 1,8 million de visiteurs, selon l'opérateur.
Les 4,8 millions d'internautes déjà abonnés "triple-play" (télévision, internet et téléphonie fixe) bénéficient d'un tarif réduit à 15,99 euros, et le forfait "social" sera gratuit pour eux.
Dans l'immédiat, les offres sont toutefois "limitées aux trois premiers millions" de clients, a précisé M. Niel, sans s'avancer sur les conditions au delà de ce seuil.
"Entrée fracassante"
"Sur le papier, cette offre est une bonne surprise", estime Edouard Bareirro, chargé des nouvelles technologies à l'UFC-Que Choisir, "mais nous attendons de pouvoir consulter les conditions générales de vente, notamment sur ce que recouvre exactement le mot illimité".
"Free fait une entrée fracassante sur le marché aussi bien sur les prix que sur les contenus avec deux très bonnes offres, et il tient sa promesse en divisant par plus de deux les prix", a commenté Mathieu Drida, PDG du comparateur d'offres meilleurmobile.com.
"Free a transposé son modèle internet sur le mobile", explique Stéphane Dubreuil, du cabinet Sia Conseil. "Sa stratégie initiale était de se mettre dans une zone tarifaire où les autres opérateurs ne peuvent pas aller tout en proposant une approche simplifiée qui redistribue les cartes sur le marché".
"Il ne faut cependant pas se précipiter (sur ces offres), car les autres opérateurs vont répliquer", a ajouté M. Drida.
"C'est le jour J pour Free et nous les laissons savourer. Mais que nos clients se rassurent, nous reviendrons vite vers eux pour parler des propositions que nous avons préparées", a réagi l'opérateur historique Orange.
"C'est une offre de lancement réservée aux trois premiers millions, on verra ce qu'il se passe ensuite", a commenté Franck Cadoret, directeur général de SFR.
"Vous avez le choix des armes, vous pouvez donner une leçon à votre opérateur en le quittant ou en lui demandant de baisser ses tarifs", a lancé Xavier Niel lors de sa présentation également retransmise en direct sur internet où elle a été suivie par 600.000 personnes, selon lui.
Avant son intervention, l'opérateur a diffusé un petit film parodique, moquant les dirigeants concurrents et leurs affirmations au fil des années sur leur stratégies et leurs tarifs.
etr-kd/bpi/bma
"En 2008, on vous avait promis de diviser votre facture par deux. Depuis, les opérateurs présents sur le marché ont baissé leurs prix de seulement 10%. Free propose aujourd'hui des offres qui divisent de deux à quatorze fois les forfaits existants", a martelé Xavier Niel, PDG de la maison mère Iliad.
Free est le quatrième opérateur à disposer d'une licence de téléphonie mobile 3G en France.
Lors d'un show à l'américaine, M. Niel a dévoilé un forfait mobile à 19,99 euros, sans engagement ni téléphone fourni, mais avec internet (jusqu'à 3 gigaoctets), SMS/MMS illimités et appels illimités vers 40 destinations.
Parallèlement, il propose une offre dite "sociale" couplant 60 minutes de communications et 60 SMS pour pour 2 euros par mois.
"Cette offre pourra être éligible au label tarif social mobile", a indiqué le ministre de l'Industrie Eric Besson, saluant "cet engagement en faveur des citoyens les plus défavorisés".
La Bourse a également bien réagi: en milieu d'après-midi, le titre Iliad gagnait 3,47% à 98,30 euros, dans un marché en progression de 2,55%.
La commercialisation des deux offres a démarré sur les chapeaux de roue: en fin de matinée, le site internet Freemobile était devenu inaccessible, pris d'assaut par 1,8 million de visiteurs, selon l'opérateur.
Les 4,8 millions d'internautes déjà abonnés "triple-play" (télévision, internet et téléphonie fixe) bénéficient d'un tarif réduit à 15,99 euros, et le forfait "social" sera gratuit pour eux.
Dans l'immédiat, les offres sont toutefois "limitées aux trois premiers millions" de clients, a précisé M. Niel, sans s'avancer sur les conditions au delà de ce seuil.
"Entrée fracassante"
"Sur le papier, cette offre est une bonne surprise", estime Edouard Bareirro, chargé des nouvelles technologies à l'UFC-Que Choisir, "mais nous attendons de pouvoir consulter les conditions générales de vente, notamment sur ce que recouvre exactement le mot illimité".
"Free fait une entrée fracassante sur le marché aussi bien sur les prix que sur les contenus avec deux très bonnes offres, et il tient sa promesse en divisant par plus de deux les prix", a commenté Mathieu Drida, PDG du comparateur d'offres meilleurmobile.com.
"Free a transposé son modèle internet sur le mobile", explique Stéphane Dubreuil, du cabinet Sia Conseil. "Sa stratégie initiale était de se mettre dans une zone tarifaire où les autres opérateurs ne peuvent pas aller tout en proposant une approche simplifiée qui redistribue les cartes sur le marché".
"Il ne faut cependant pas se précipiter (sur ces offres), car les autres opérateurs vont répliquer", a ajouté M. Drida.
"C'est le jour J pour Free et nous les laissons savourer. Mais que nos clients se rassurent, nous reviendrons vite vers eux pour parler des propositions que nous avons préparées", a réagi l'opérateur historique Orange.
"C'est une offre de lancement réservée aux trois premiers millions, on verra ce qu'il se passe ensuite", a commenté Franck Cadoret, directeur général de SFR.
"Vous avez le choix des armes, vous pouvez donner une leçon à votre opérateur en le quittant ou en lui demandant de baisser ses tarifs", a lancé Xavier Niel lors de sa présentation également retransmise en direct sur internet où elle a été suivie par 600.000 personnes, selon lui.
Avant son intervention, l'opérateur a diffusé un petit film parodique, moquant les dirigeants concurrents et leurs affirmations au fil des années sur leur stratégies et leurs tarifs.
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