François Hollande et son directeur de cabinet Thierry Lataste ont reçu ce mercredi à l'Elysée les deux nouveaux sénateurs polynésiens Lana Tetuanui et Nuihau Laurey avec le président polynésien Edouard Fritch.
PARIS, le 13 mai 2015. Les rencontres politiques à Paris se poursuivent pour les nouveaux sénateurs polynésiens et le président du Pays Edouard Fritch. Une entrevue avec François Hollande a pu avoir lieu. Par ailleurs, la modification du mode de scrutin dans les communes associées sera étudiée plus tard.
Le bain de foule amical de François Hollande au cours du week-end dernier aux Antilles a peut-être donné envie au président de la République d'être plus présent dans les territoires ultramarins. En tout cas ce mercredi, il a reçu avec son directeur de cabinet, Thierry Lataste, à l'Elysée les deux nouveaux sénateurs et le président polynésien. Et il a été question d'un éventuel déplacement du chef de l'Etat en Polynésie française. Le communiqué de la présidence de la Polynésie indique même que selon Edouard Fritch, "un voyage du président de la République sur le territoire pourrait avoir lieu courant 2016". Faux espoir ou pas ? L'avenir le dira. En fin d'année dernière, certains avaient espéré, en vain, une étape à Papeete du chef de l'Etat lors de sa courte visite en Nouvelle-Calédonie en novembre 2014. Mais cela ne s'était pas fait.
Hors de ces questions d'agenda de chef d'Etat, le président Edouard Fritch, les députés Maina Sage, Jean-Paul Tuaiva et les deux nouveaux sénateurs avec Cyril Tetuanui du Syndicat de promotion des communes, ont eu une séance de travail constructive avec la ministre des Outre-mer, George Pau Langevin. "Nous avons trouvé une ministre très sensible aux problèmes polynésiens, et cela nous donne naturellement beaucoup d’espoirs", s’est réjoui Edouard Fritch. Au cours de cette séance de travail d’une heure et demie, le président du Pays et les parlementaires ont pu aborder la question du statut des communes associées. En effet, le projet de loi de modernisation du droit outre-mer déposé par la ministre le 29 avril dernier a intégré cette question. «La ministre a effectué récemment un déplacement en Polynésie française. Elle est donc beaucoup plus sensible aux problèmes de la collectivité et a pu, en particulier, se rendre compte que la problématique des communes associées est cruciale sur notre territoire », a indiqué le président du Pays.
Sensible aux arguments des tavana polynésien qui ont démarré tout récemment une réflexion sur la représentation des élus des communes déléguées au sein des conseils municipaux, la ministre a accepté de reporter l'examen de ce texte par les parlementaires. "Si nous pouvons trouver un autre véhicule législatif plus tard, notamment lorsque nous travaillerons sur la loi organique, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Il serait préférable de prendre un peu plus de temps pour réfléchir aux évolutions à apporter", a estimé George Pau-Langevin.
La réunion a également permis de faire un point sur le Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) qui doit permettre aux communes de récupérer les anciens terrains militaires désormais inoccupés. « Avec nos collègues députés, nous allons gérer ces sujets de manière cohérente entre l’assemblée nationale et le sénat », a souligné le sénateur, Nuihau Laurey.
Le bain de foule amical de François Hollande au cours du week-end dernier aux Antilles a peut-être donné envie au président de la République d'être plus présent dans les territoires ultramarins. En tout cas ce mercredi, il a reçu avec son directeur de cabinet, Thierry Lataste, à l'Elysée les deux nouveaux sénateurs et le président polynésien. Et il a été question d'un éventuel déplacement du chef de l'Etat en Polynésie française. Le communiqué de la présidence de la Polynésie indique même que selon Edouard Fritch, "un voyage du président de la République sur le territoire pourrait avoir lieu courant 2016". Faux espoir ou pas ? L'avenir le dira. En fin d'année dernière, certains avaient espéré, en vain, une étape à Papeete du chef de l'Etat lors de sa courte visite en Nouvelle-Calédonie en novembre 2014. Mais cela ne s'était pas fait.
Hors de ces questions d'agenda de chef d'Etat, le président Edouard Fritch, les députés Maina Sage, Jean-Paul Tuaiva et les deux nouveaux sénateurs avec Cyril Tetuanui du Syndicat de promotion des communes, ont eu une séance de travail constructive avec la ministre des Outre-mer, George Pau Langevin. "Nous avons trouvé une ministre très sensible aux problèmes polynésiens, et cela nous donne naturellement beaucoup d’espoirs", s’est réjoui Edouard Fritch. Au cours de cette séance de travail d’une heure et demie, le président du Pays et les parlementaires ont pu aborder la question du statut des communes associées. En effet, le projet de loi de modernisation du droit outre-mer déposé par la ministre le 29 avril dernier a intégré cette question. «La ministre a effectué récemment un déplacement en Polynésie française. Elle est donc beaucoup plus sensible aux problèmes de la collectivité et a pu, en particulier, se rendre compte que la problématique des communes associées est cruciale sur notre territoire », a indiqué le président du Pays.
Sensible aux arguments des tavana polynésien qui ont démarré tout récemment une réflexion sur la représentation des élus des communes déléguées au sein des conseils municipaux, la ministre a accepté de reporter l'examen de ce texte par les parlementaires. "Si nous pouvons trouver un autre véhicule législatif plus tard, notamment lorsque nous travaillerons sur la loi organique, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Il serait préférable de prendre un peu plus de temps pour réfléchir aux évolutions à apporter", a estimé George Pau-Langevin.
La réunion a également permis de faire un point sur le Contrat de redynamisation des sites de défense (CRSD) qui doit permettre aux communes de récupérer les anciens terrains militaires désormais inoccupés. « Avec nos collègues députés, nous allons gérer ces sujets de manière cohérente entre l’assemblée nationale et le sénat », a souligné le sénateur, Nuihau Laurey.