TOKYO, 7 juin 2013 (AFP) - François Hollande a commis un lapsus embarrassant vendredi à Tokyo quand, évoquant la tragédie de l'attaque d'un site gazier en Algérie en janvier dans laquelle dix Japonais avaient trouvé la mort, il a rappelé avoir présenté ses condoléances "au peuple chinois".
"Je rappelle que le Japon a été frappé comme la France d'ailleurs lors de la prise d'otages en Algérie. J'ai exprimé les condoléances du peuple français à l'égard du peuple chinois", a dit le président en pleine conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Apparemment, François Hollande ne s'est pas aperçu de son erreur et a continué son intervention. L'interprète chargée d'assurer la traduction simultanée en japonais a rectifié d'elle-même.
Les relations entre la Chine et le Japon sont très mauvaises depuis des mois, notamment en raison d'un conflit territorial en mer de Chine orientale, ce qui ravive des souvenirs douloureux liés à l'occupation d'une partie de la Chine par l'armée japonaise à partir des années 1930 et jusqu'en 1945
"Je rappelle que le Japon a été frappé comme la France d'ailleurs lors de la prise d'otages en Algérie. J'ai exprimé les condoléances du peuple français à l'égard du peuple chinois", a dit le président en pleine conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Apparemment, François Hollande ne s'est pas aperçu de son erreur et a continué son intervention. L'interprète chargée d'assurer la traduction simultanée en japonais a rectifié d'elle-même.
Les relations entre la Chine et le Japon sont très mauvaises depuis des mois, notamment en raison d'un conflit territorial en mer de Chine orientale, ce qui ravive des souvenirs douloureux liés à l'occupation d'une partie de la Chine par l'armée japonaise à partir des années 1930 et jusqu'en 1945