Ajaccio, France | AFP | mercredi 25/07/2018 - L'association France Nature Environnement s'est alarmée mercredi de la pollution causée en Corse par le "ballet incessant de ferries et navires de croisières", évoquant "37 fois plus de pollution" à Bastia quand des ferries partent ou arrivent au port.
Aidée de plusieurs associations, dont U Levante, basée en Corse, l'association a effectué des relevés à Bastia et Ajaccio et a notamment enregistré "jusqu'à 100 fois plus de particules ultra-fines sur un ferry Bastia-Livourne" avec un "pic de 230.000 particules ultrafines par cm3".
Rappelant que "60.000 personnes meurent chaque année de la pollution de l'air du transport maritime en Europe", selon une étude de 2015, l'association s'est concentrée sur la présence "de trois polluants fortement nocifs pour la santé": les particules ultrafines, le soufre et le black carbone.
A Bastia, elle a établi un seuil témoin à 2.000 particules ultrafines par centimètre cube et "lors des départs et arrivées de ferries, les mesures ont révélé 75.000 particules ultrafines par cm3 soit 37,5 fois plus de pollution", indique-t-elle dans un communiqué.
A Ajaccio, au niveau du port de plaisance, "un pic de 70.000 particules ultrafines" lors du départ d'un ferry et "une pollution 10 fois plus élevée lors du départ ou de l'arrivée de navires jusqu'à 2 kilomètres du port" a été constatée par l'association.
Pour lutter contre cette pollution, l'association appelle en premier lieu à "la classification de la mer Méditerranée en zone ECA", une zone d'émissions contrôlées qui "interdira l'utilisation du fuel lourd particulièrement polluant". Cette zone ECA, mise en place par l'organisation maritime internationale, existe déjà pour la mer du Nord.
Cette classification de la Méditerranée est également souhaitée par le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni qui doit présenter cette semaine devant l'assemblée insulaire une motion allant dans ce sens.
France Nature Environnement souhaite également l'installation de "système d'alimentation électrique à quai", un dispositif mis en place en 2017 par le port de Marseille où le nombre de particules fines était "100 fois plus élevé" à proximité du port que dans d'autres parties de la ville, selon France Nature Environnement.
En janvier dernier, Corsica Linea, après la Méridionale, a annoncé son intention d'équiper trois de ses navires faisant la liaison Marseille-Corse afin de les alimenter en électricité pendant les escales marseillaises. Le dispositif doit être opérationnel en 2019.
L'association appelle enfin à instaurer "un bonus-malus dans les tarifs des droits portuaires".
Aidée de plusieurs associations, dont U Levante, basée en Corse, l'association a effectué des relevés à Bastia et Ajaccio et a notamment enregistré "jusqu'à 100 fois plus de particules ultra-fines sur un ferry Bastia-Livourne" avec un "pic de 230.000 particules ultrafines par cm3".
Rappelant que "60.000 personnes meurent chaque année de la pollution de l'air du transport maritime en Europe", selon une étude de 2015, l'association s'est concentrée sur la présence "de trois polluants fortement nocifs pour la santé": les particules ultrafines, le soufre et le black carbone.
A Bastia, elle a établi un seuil témoin à 2.000 particules ultrafines par centimètre cube et "lors des départs et arrivées de ferries, les mesures ont révélé 75.000 particules ultrafines par cm3 soit 37,5 fois plus de pollution", indique-t-elle dans un communiqué.
A Ajaccio, au niveau du port de plaisance, "un pic de 70.000 particules ultrafines" lors du départ d'un ferry et "une pollution 10 fois plus élevée lors du départ ou de l'arrivée de navires jusqu'à 2 kilomètres du port" a été constatée par l'association.
Pour lutter contre cette pollution, l'association appelle en premier lieu à "la classification de la mer Méditerranée en zone ECA", une zone d'émissions contrôlées qui "interdira l'utilisation du fuel lourd particulièrement polluant". Cette zone ECA, mise en place par l'organisation maritime internationale, existe déjà pour la mer du Nord.
Cette classification de la Méditerranée est également souhaitée par le président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni qui doit présenter cette semaine devant l'assemblée insulaire une motion allant dans ce sens.
France Nature Environnement souhaite également l'installation de "système d'alimentation électrique à quai", un dispositif mis en place en 2017 par le port de Marseille où le nombre de particules fines était "100 fois plus élevé" à proximité du port que dans d'autres parties de la ville, selon France Nature Environnement.
En janvier dernier, Corsica Linea, après la Méridionale, a annoncé son intention d'équiper trois de ses navires faisant la liaison Marseille-Corse afin de les alimenter en électricité pendant les escales marseillaises. Le dispositif doit être opérationnel en 2019.
L'association appelle enfin à instaurer "un bonus-malus dans les tarifs des droits portuaires".