La délégation tahitienne a participé, du 28 au 30 août sur l’île de Rarotonga, dans l’archipel des Cook, au 43e Forum des îles du Pacifique. Ce séjour a été résumé à la fin de non recevoir des principaux pays membres d’accompagner la demande de « Maohi Nui » pour une réinscription de la Polynésie française, sur la liste des pays à décoloniser.
« Tout ça donne l’image d’une délégation qui est partie pour perdre son temps », s’est insurgée Unutea Hirshon, mercredi 5 septembre lors d’un point presse, « alors que nous avons bossé, pendant cette semaine à Rarotonga, fait des rencontres avec des groupes d’investisseurs, avec qui nous avons créé des liens et travaillé pour le profit et l’avenir du pays », ajoute la conseillère UPLD à l’assemblée de Polynésie française avant de dénoncer l’attitude de l’opposition locale en ces termes : « Il est dommage que certains aient choisi de dénoncer notre action en avec des arguments de politique politicienne ».
Les 23 et 24 août Unutea Hirshon et le sénateur apparenté PS Richard Tuheiava était à Fidji, dans la station balnéaire de Denarau, pour participer au Forum « Engaging with the Pacific ».
La réinscription
Concernant l’œuvre de lobbying menée par la délégation tahitienne aux îles Cook, sur le thème de la réinscription sur la liste onusienne des pays à décoloniser, le communiqué du Forum cherche vraisemblablement à ne pas froisser les « frères polynésiens » sans commettre d’impair diplomatique. Les secteurs d'activités concernés par les missions du Forum sont l'environnement, les télécommunications, l'aviation civile, l'énergie, la sécurité, le commerce, la pêche et les communications maritimes. Imaginé pour la coopération régionale, il ne s’agit que très marginalement d’une tribune politicienne. Aussi, le communiqué final du Forum précise-t-il : « Les dirigeants réitèrent leur soutien sur le principe du droit de la Polynésie française à l’autodétermination. Les dirigeants ont pris note de l’élection d’un nouveau gouvernement français, qui a ouvert de nouvelles opportunités pour un dialogue positif entre le Polynésie française et la France, concernant la meilleure manière de réaliser le droit de la Polynésie française à l’autodétermination. Les dirigeants encouragent la Polynésie française et la France à intensifier leur dialogue dans les mois à venir et consentent à bien vouloir examiner les évolutions lors de leur réunion de 2013 ». En somme : la demande est légitime ; mais débrouillez-vous et on se revoit l’année prochaine.
Mais par rapport au communiqué du 42e Forum, la délégation tahitienne note une légère amélioration, dans la perception de la légitimité de sa démarche.
Fin septembre, une délégation tahitienne se rend aux Nations Unis, pour travailler au corps les pays non alignés, dans le cadre de cette sempiternelle démarche.
« Tout ça donne l’image d’une délégation qui est partie pour perdre son temps », s’est insurgée Unutea Hirshon, mercredi 5 septembre lors d’un point presse, « alors que nous avons bossé, pendant cette semaine à Rarotonga, fait des rencontres avec des groupes d’investisseurs, avec qui nous avons créé des liens et travaillé pour le profit et l’avenir du pays », ajoute la conseillère UPLD à l’assemblée de Polynésie française avant de dénoncer l’attitude de l’opposition locale en ces termes : « Il est dommage que certains aient choisi de dénoncer notre action en avec des arguments de politique politicienne ».
Les 23 et 24 août Unutea Hirshon et le sénateur apparenté PS Richard Tuheiava était à Fidji, dans la station balnéaire de Denarau, pour participer au Forum « Engaging with the Pacific ».
La réinscription
Concernant l’œuvre de lobbying menée par la délégation tahitienne aux îles Cook, sur le thème de la réinscription sur la liste onusienne des pays à décoloniser, le communiqué du Forum cherche vraisemblablement à ne pas froisser les « frères polynésiens » sans commettre d’impair diplomatique. Les secteurs d'activités concernés par les missions du Forum sont l'environnement, les télécommunications, l'aviation civile, l'énergie, la sécurité, le commerce, la pêche et les communications maritimes. Imaginé pour la coopération régionale, il ne s’agit que très marginalement d’une tribune politicienne. Aussi, le communiqué final du Forum précise-t-il : « Les dirigeants réitèrent leur soutien sur le principe du droit de la Polynésie française à l’autodétermination. Les dirigeants ont pris note de l’élection d’un nouveau gouvernement français, qui a ouvert de nouvelles opportunités pour un dialogue positif entre le Polynésie française et la France, concernant la meilleure manière de réaliser le droit de la Polynésie française à l’autodétermination. Les dirigeants encouragent la Polynésie française et la France à intensifier leur dialogue dans les mois à venir et consentent à bien vouloir examiner les évolutions lors de leur réunion de 2013 ». En somme : la demande est légitime ; mais débrouillez-vous et on se revoit l’année prochaine.
Mais par rapport au communiqué du 42e Forum, la délégation tahitienne note une légère amélioration, dans la perception de la légitimité de sa démarche.
Fin septembre, une délégation tahitienne se rend aux Nations Unis, pour travailler au corps les pays non alignés, dans le cadre de cette sempiternelle démarche.