GUILLAUME SOUVANT / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 08/01/2025 - L'épidémie de grippe hivernale a continué à progresser en ce début d'année en France, en particulier à l'hôpital, avec une proportion des hospitalisations dues à cette maladie exceptionnellement élevée comparé aux années précédentes, a indiqué mercredi Santé publique France (SpF).
Pendant la semaine achevée le 5 janvier, l'épidémie de grippe s'est accentuée dans l'Hexagone. Si elle a été moindre que les deux semaines précédentes en cabinets de ville, "probablement en lien avec la période de congés", elle a été plus forte à l'hôpital, précise le bulletin hebdomadaire publié par l'agence sanitaire.
"La part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations" s'est ainsi établie "à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures, et le nombre de cas progresse dans les établissements médicaux-sociaux.
Le nombre de décès en lien avec la grippe a aussi fortement augmenté.
Cette épidémie de grippe saisonnière et d'autres affections respiratoires mettent les hôpitaux en tension un peu partout: au moins une vingtaine d'établissements hospitaliers en France ont déclenchés des "plans blancs" face à l'afflux de malades dans leurs services d'urgence, selon un décompte -probablement sous-estimé- mardi de l'AFP.
Les deux souches virales circulant actuellement en France sont apparentées à celles présentes dans les vaccins contre la grippe 2024-25, ces derniers devraient être efficaces - mais les données en vie réelle doivent encore être publiées.
En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie, la Guyane et Mayotte en pré-épidémie, en cette première semaine de l'année 2025.
"On est sur une épidémie de grippe au-dessus du pic de l'année dernière: il y a une circulation importante du virus, et des groupes de patients infectés jusqu'alors plutôt plus jeunes que d'habitude, des grands enfants et des adultes jusqu'à 50 ans", a déclaré mardi à l'AFP le virologue Bruno Lina.
"Pendant la période des fêtes, il y a eu probablement des échanges de virus intenses, de sorte qu'on se retrouve avec beaucoup de malades", selon lui.
Première région touchée cette année, "presque une à deux semaines avant le reste" du pays, l'Ile-de-France devrait "basculer en phase post-épidémique assez rapidement, alors que les autres régions vont encore monter en puissance", a encore estimé le Pr Lina.
Pour Marie-Anne Rameix-Welti, responsable du Centre national de référence des infections respiratoires à l'Institut Pasteur, "on ne sait pas encore si l'on a atteint le pic (de l'épidémie) ou pas".
En revanche, l'épidémie de bronchiolite a diminué pour la troisième semaine consécutive, la circulation du Covid-19 restant globalement stable à des niveaux bas, selon SPF.
Pendant la semaine achevée le 5 janvier, l'épidémie de grippe s'est accentuée dans l'Hexagone. Si elle a été moindre que les deux semaines précédentes en cabinets de ville, "probablement en lien avec la période de congés", elle a été plus forte à l'hôpital, précise le bulletin hebdomadaire publié par l'agence sanitaire.
"La part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations" s'est ainsi établie "à un niveau d'intensité exceptionnellement élevé par comparaison aux saisons antérieures, et le nombre de cas progresse dans les établissements médicaux-sociaux.
Le nombre de décès en lien avec la grippe a aussi fortement augmenté.
Cette épidémie de grippe saisonnière et d'autres affections respiratoires mettent les hôpitaux en tension un peu partout: au moins une vingtaine d'établissements hospitaliers en France ont déclenchés des "plans blancs" face à l'afflux de malades dans leurs services d'urgence, selon un décompte -probablement sous-estimé- mardi de l'AFP.
Les deux souches virales circulant actuellement en France sont apparentées à celles présentes dans les vaccins contre la grippe 2024-25, ces derniers devraient être efficaces - mais les données en vie réelle doivent encore être publiées.
En Outre-mer, la Guadeloupe et la Martinique étaient en épidémie, la Guyane et Mayotte en pré-épidémie, en cette première semaine de l'année 2025.
"On est sur une épidémie de grippe au-dessus du pic de l'année dernière: il y a une circulation importante du virus, et des groupes de patients infectés jusqu'alors plutôt plus jeunes que d'habitude, des grands enfants et des adultes jusqu'à 50 ans", a déclaré mardi à l'AFP le virologue Bruno Lina.
"Pendant la période des fêtes, il y a eu probablement des échanges de virus intenses, de sorte qu'on se retrouve avec beaucoup de malades", selon lui.
Première région touchée cette année, "presque une à deux semaines avant le reste" du pays, l'Ile-de-France devrait "basculer en phase post-épidémique assez rapidement, alors que les autres régions vont encore monter en puissance", a encore estimé le Pr Lina.
Pour Marie-Anne Rameix-Welti, responsable du Centre national de référence des infections respiratoires à l'Institut Pasteur, "on ne sait pas encore si l'on a atteint le pic (de l'épidémie) ou pas".
En revanche, l'épidémie de bronchiolite a diminué pour la troisième semaine consécutive, la circulation du Covid-19 restant globalement stable à des niveaux bas, selon SPF.