Ce vendredi matin, les responsables de la Section Formation Professionnelle des Adultes du SEFI, Service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelle, et du centre SOI (Stratégie d’Orientation et d’Insertion) ont procédé à la remise de diplôme de formation à 12 stagiaires issues de milieux modestes. Cela a eu lieu au Fare Tauhiti Nui. La formation de trois mois a porté sur l’assurance et la confiance personnelle, un point que toutes ont pris au sérieux, jusqu’au point d’avoir changé.
La formation, de niveau 3, avait débuté le 29 juillet pour terminer en octobre dernier. Trois mois au cours desquels une véritable remise à niveau a été mise en place. Les bénéficiaires viennent des quatre coins de Tahiti. Durant toute cette période, elles ont appris à « reprendre confiance en elle, car au commencement, elles étaient toutes dans une situation de manque de repères, voire même de désillusion » comme nous l’a précisé Brenda Tihoni, responsable de cette formation dispensée par sa société, SOI (Stratégie d’Orientation et d’Insertion). « Mais avec le temps et de la persévérance, ces mamans et jeunes femmes ont retrouvé une certaine assurance, et avec cela, elles ont commencé à retrouver l’envie de s’en sortir. (…) Il faut savoir que la plupart ont subi et enduré des choses terribles dans leur vie. » a-t ’-elle ajouté.
Le SEFI nous a apporté quelques précisions sur le déroulé de cette formation « Les stagiaires ont pu durant 2 semaines faire un stage en entreprise pour découvrir un métier et se confronter au monde du travail et ses exigences. Elles ont été sensibilisées à l'informatique, la vie des institutions de la Polynésie, les notions de violence, drogue, addictions dans un module consacré à l'éducation familiale et sociale. Ils ont également pu bénéficier d'une remise à niveau en français et en mathématiques ».
La vie des femmes vue à travers des films
Le fait de s’être retrouvées ensemble à l’OTAC, et plus précisément dans une petite salle de projection n’était pas anodin. Cet instant tant attendu a été le moment où ces dames ont justement décrit les maux qui gangrènent la société polynésienne : la drogue, la maltraitance, la situation de l’emploi sur le fenua et l’importance de la formation professionnelle. Les 4 métrages ont entièrement été réalisés par les stagiaires durant leurs temps libre. Ainsi, quatre équipes de trois personnes ont été constituées.
Tour à tour, elles ont réalisées un court-métrage dont la plupart comportaient de longs plans séquences, ajoutant ainsi une touche de réalisme dans le jeu des comédiennes en herbe. L’une d’elles nous a livré ses impressions sur cet exercice de style : « On n’était pas vraiment pas à l’aise au départ, mais au fil du temps, on s’est beaucoup impliqué parceque ça nous concernait vraiment. Pour ma part, j’avais l’impression de revivre parfois ce que j’avais subi il y a encore quelques années. Donc, comment ne pas se sentir être « en plein dedans ». Sauf qu’aujourd’hui, je sais que j’ai des droits en tant que femmes et des possibilités de recours. On ne me fera plus jamais mal. »
Certes, si cette formation ne portait pas sur la carrière de réalisatrice ou d’actrices, ici, ce sont le cœur et la parole qui ont fait la différence. Point de style, seulement la réalité de la vie que chacune d’entre elles a subie ou continue encore d’endurer. « C’est dire de l’importance de connaître le monde qui nous entoure. » a confié une autre stagiaire « Par exemple, pour moi, j’ai connu les coups et l’humiliation. Le fait de savoir qu’il y a des associations qui peuvent nous soutenir et nous aider m’a réveillé ! » Autre point non négligeable, effet bénéfique d’une telle formation, la capacité à s’exprimer en public. Fini donc le sempiternel « ça fait honte peï ! ». Il y a trois mois, elles étaient timides et aujourd’hui, elles s’affirment et s’assument. Plus que cela, elles réalisent qu’elles peuvent évoluer et avancer chacune selon son rythme. A tel point que certaines ont trouvé leur voie dans le domaine de la vente ou de l’assistance aux personnes âgées.
La formation a coûté 6 200 000 F entièrement financés par le SEFI, dont près de 3 600 000 F versés comme indemnités aux stagiaires.
TP
La formation, de niveau 3, avait débuté le 29 juillet pour terminer en octobre dernier. Trois mois au cours desquels une véritable remise à niveau a été mise en place. Les bénéficiaires viennent des quatre coins de Tahiti. Durant toute cette période, elles ont appris à « reprendre confiance en elle, car au commencement, elles étaient toutes dans une situation de manque de repères, voire même de désillusion » comme nous l’a précisé Brenda Tihoni, responsable de cette formation dispensée par sa société, SOI (Stratégie d’Orientation et d’Insertion). « Mais avec le temps et de la persévérance, ces mamans et jeunes femmes ont retrouvé une certaine assurance, et avec cela, elles ont commencé à retrouver l’envie de s’en sortir. (…) Il faut savoir que la plupart ont subi et enduré des choses terribles dans leur vie. » a-t ’-elle ajouté.
Le SEFI nous a apporté quelques précisions sur le déroulé de cette formation « Les stagiaires ont pu durant 2 semaines faire un stage en entreprise pour découvrir un métier et se confronter au monde du travail et ses exigences. Elles ont été sensibilisées à l'informatique, la vie des institutions de la Polynésie, les notions de violence, drogue, addictions dans un module consacré à l'éducation familiale et sociale. Ils ont également pu bénéficier d'une remise à niveau en français et en mathématiques ».
La vie des femmes vue à travers des films
Le fait de s’être retrouvées ensemble à l’OTAC, et plus précisément dans une petite salle de projection n’était pas anodin. Cet instant tant attendu a été le moment où ces dames ont justement décrit les maux qui gangrènent la société polynésienne : la drogue, la maltraitance, la situation de l’emploi sur le fenua et l’importance de la formation professionnelle. Les 4 métrages ont entièrement été réalisés par les stagiaires durant leurs temps libre. Ainsi, quatre équipes de trois personnes ont été constituées.
Tour à tour, elles ont réalisées un court-métrage dont la plupart comportaient de longs plans séquences, ajoutant ainsi une touche de réalisme dans le jeu des comédiennes en herbe. L’une d’elles nous a livré ses impressions sur cet exercice de style : « On n’était pas vraiment pas à l’aise au départ, mais au fil du temps, on s’est beaucoup impliqué parceque ça nous concernait vraiment. Pour ma part, j’avais l’impression de revivre parfois ce que j’avais subi il y a encore quelques années. Donc, comment ne pas se sentir être « en plein dedans ». Sauf qu’aujourd’hui, je sais que j’ai des droits en tant que femmes et des possibilités de recours. On ne me fera plus jamais mal. »
Certes, si cette formation ne portait pas sur la carrière de réalisatrice ou d’actrices, ici, ce sont le cœur et la parole qui ont fait la différence. Point de style, seulement la réalité de la vie que chacune d’entre elles a subie ou continue encore d’endurer. « C’est dire de l’importance de connaître le monde qui nous entoure. » a confié une autre stagiaire « Par exemple, pour moi, j’ai connu les coups et l’humiliation. Le fait de savoir qu’il y a des associations qui peuvent nous soutenir et nous aider m’a réveillé ! » Autre point non négligeable, effet bénéfique d’une telle formation, la capacité à s’exprimer en public. Fini donc le sempiternel « ça fait honte peï ! ». Il y a trois mois, elles étaient timides et aujourd’hui, elles s’affirment et s’assument. Plus que cela, elles réalisent qu’elles peuvent évoluer et avancer chacune selon son rythme. A tel point que certaines ont trouvé leur voie dans le domaine de la vente ou de l’assistance aux personnes âgées.
La formation a coûté 6 200 000 F entièrement financés par le SEFI, dont près de 3 600 000 F versés comme indemnités aux stagiaires.
TP
Tau ha’api’ipi’ira’a ha’a’aifāitora’a nō te SEFI/SOI : « ‘Eiāha vau ‘ia ha’amāuiui fa’ahou hia ! »
I teie mahana pae po’ipo’i nei, ‘ua ‘ōpere te mau ti’a arata’i i te ‘āma’a Ha’api’ipi’ira’a Tōro’a nō te feiā Pa’ari a te SEFI, te pū e ti’a’au nei i te parau nō te ‘ohipa, te ha’api’ipi’ira’a ‘e te fa’aho’ira’a i ni’a i te tōro’a, na reira ato’a nō te pū SOI ( e tuatāpapa nei i te mau ravera’a rau, te ‘āvei’a ‘e te fa’atōro’a fa’ahoura’a ), i te mau parau tū’ite i na vahine e 12 tei ō i roto i tetahi tau ha’api’ipi’ira’a. Tupu te reira i te Fare Tauhiti Nui. Te mau tumu parau nō taua tau ha’api’ipi’ira’a ra, maoti ra te ha’apāpūra’a iā na iho ‘e te ti’aturira’a ato’a, ‘ua rave maīte teie mau vahine i tā rātou mau ‘ohipa i taui roa ai te huru o vētahi.
Tei ni’a teie ha’api’ipi’ira’a i te fāito pi’i hia « Fāito Toru », o tei ha’amata i te 29 nō tiurai ra, nō te hō’ē tau maoro e toru ‘āva’e. ‘Inaha, ‘ua fa’aho’i hia mai i tō rātou fāito ‘ite i ni’a i te hō’ē ‘ē’a pāpū. Nō Tahiti tā’ato’a mai rātou. Te nā’o mai ra o Brenda Tihoni, te upo’o fa’atere nō te pū SOI, e arata’i nei i teie tau ha’api’ipi’ira’a « ‘Ua ho’i fa’ahou mai te ti’aturira’a i roto iā rātou, nō te mea i te ha’amatara’a, ‘aita rātou i ta’a maita’i te haere ra rātou ihea, i ‘ore roatu tō rātou ‘ana’anatae i te huru ora o tā tātou e ora nei. » « I muri iho mai ra, ‘aua’e maōti ato’a te ‘ā’au fa’a’oroma’i, ‘ua ti’a pāpū fa’ahou mai ā teie mau māmā ‘e teie mau pōti’i, i hīna’aro fa’ahou ai rātou e ha’amatara iā rātou mai i roto i te fifi.(…) ‘Ia ‘ite mai tātou, rave rahi o rātou o tei ū i te mau fifi rau. »
‘Ua hōro’a ato’a mai te pū SEFI i te mau ha’amaramaramara’a hau roatu i ni’a i te terera’a o teie tau ha’api’ipi’ira’a : « ‘Ua ō ato’a teie mau piahī i roto i tetahi tau ha’amātaura’a i roto i te mau taiete huru rau nō te roara’a e piti hepetoma, i reira, ‘ua ‘ite rātou i te mau mea ato’a e tītau ‘ia ha’apa’o hia i roto i te orara’a ‘ohipa. ‘Ua ‘ana’anatae mai rātou i te mau fa’anahora’a roro uira, i te orara’a o te mau ti’ara’a mana i Pōrīnetia nei, na reira ato’a i te mau araira’a i te pae o te ha’amani ‘ī’inora’a, te ‘ava’ava ta’ero, ‘ua ‘ite hia i te reira nā roto i tetahi tuha’a ha’api’ipi’ira’a i te pae’au o te orara’a ‘Utuāfare ‘e tōtiare . Ta’a atu i te reira, ‘ua fāna’o ato’a mai rātou i tetahi ha’a’aifāitora’a ‘ite i te pae ānei o te reo farāni ‘e te tai’o nūmerara’a. »
Te orara’a o te mau vahine nā roto i tetahi mau hōho’a.
‘Aita teie fārereira’a i te Fare Tauhiti Nui, i roto ihoa ra i te hō’ē piha iti ha’apūrorora’a hōho’a, i te tupu noa mai i tera. Mea tia’i hia i te reira a tau hepetoma i teienei, e taime nahonaho maita’i nō te fa’a’ite i te mau ‘ohipa fa’ahemara’a e tupu nei i te fenua nei : te ‘ava’ava ta’ero, te ha’amani ‘ī’ino, te ‘erera’a i te ‘ohipa tae noa atu i te faufa’a o te tau ha’api’ipi’ira’a tōro’a. Nā teie noa ihoa mau vahine i pata i taua mau hōho’a ra. E maha pūpū fa’aineine i ha’amau hia.
Hō’ē ma te hō’ē, ‘ua pata rātou i te mau hōho’a o tē vai nei i te mea roroa atu, nā teie huru patara’a i fa’ahīro’a fa’ahou atu ā a te feiā ha’uti. ‘Aita e fa’ahuru ‘ēra’a, o te orara’a mau ra i ora hia e teie mau vahine tāta’itahi, e te ora noa ra paha i te reira. « Nā te reira e fa’a’ite i te faufa’a rahi ‘ia mātau maita’i hia ‘eāha mau ā te mau mea e vai nei i piha’iiho noa iā tātou. » o tā tetahi vahine i fa’a’ite mai « Nō’u nei ihoa ra, ‘ua ‘ite vau ‘eāha te aura’a o tera mea e tūpa’i ‘e te fa’aha’amāra’a. I tō’u ta’ara’a te vai ra teie mau tā’atira’a pāruru vahine nō te tauturu iā mātou, āra atu ra vau ! »
Hau roa atu, te vai ra tetahi pae faufa’a rahi, nō roto noa mai i teie tau ha’api’ipi’ira’a, te ti’ara’a i mua i te ta’ata. ‘Ua oti i te parau e parau noa hia nei « ‘Auē, mea ha’amā roa ! ». I te ha’amatara’a, ‘ua hope i te ha’amā, i teie ra mahana, tei muri te reira huru. Hou roa atu i te reira, ‘ua ta’a atua ra iā teie mau vahine e noa’a iā rātou i te haere i mua i te mea e mara’a mai, haere marū. Nō vētahi o rātou, ‘ua ‘ite ‘eāha i te tōro’a e hīna’aro ‘ia rave, mai te ‘ohipa utuutu fare toa a ore ra tauturu i te mau matahiapo.
‘Ua tāpura hia hō’ē tuha’a moni 6 200 000 farāne o tei ‘aufau e te pū a te SEFI, e 3 600 000 farāne ra o tei fa’a’ohipa hia ‘ei moni ‘āva’e nō teie mau piahī.
TP
I teie mahana pae po’ipo’i nei, ‘ua ‘ōpere te mau ti’a arata’i i te ‘āma’a Ha’api’ipi’ira’a Tōro’a nō te feiā Pa’ari a te SEFI, te pū e ti’a’au nei i te parau nō te ‘ohipa, te ha’api’ipi’ira’a ‘e te fa’aho’ira’a i ni’a i te tōro’a, na reira ato’a nō te pū SOI ( e tuatāpapa nei i te mau ravera’a rau, te ‘āvei’a ‘e te fa’atōro’a fa’ahoura’a ), i te mau parau tū’ite i na vahine e 12 tei ō i roto i tetahi tau ha’api’ipi’ira’a. Tupu te reira i te Fare Tauhiti Nui. Te mau tumu parau nō taua tau ha’api’ipi’ira’a ra, maoti ra te ha’apāpūra’a iā na iho ‘e te ti’aturira’a ato’a, ‘ua rave maīte teie mau vahine i tā rātou mau ‘ohipa i taui roa ai te huru o vētahi.
Tei ni’a teie ha’api’ipi’ira’a i te fāito pi’i hia « Fāito Toru », o tei ha’amata i te 29 nō tiurai ra, nō te hō’ē tau maoro e toru ‘āva’e. ‘Inaha, ‘ua fa’aho’i hia mai i tō rātou fāito ‘ite i ni’a i te hō’ē ‘ē’a pāpū. Nō Tahiti tā’ato’a mai rātou. Te nā’o mai ra o Brenda Tihoni, te upo’o fa’atere nō te pū SOI, e arata’i nei i teie tau ha’api’ipi’ira’a « ‘Ua ho’i fa’ahou mai te ti’aturira’a i roto iā rātou, nō te mea i te ha’amatara’a, ‘aita rātou i ta’a maita’i te haere ra rātou ihea, i ‘ore roatu tō rātou ‘ana’anatae i te huru ora o tā tātou e ora nei. » « I muri iho mai ra, ‘aua’e maōti ato’a te ‘ā’au fa’a’oroma’i, ‘ua ti’a pāpū fa’ahou mai ā teie mau māmā ‘e teie mau pōti’i, i hīna’aro fa’ahou ai rātou e ha’amatara iā rātou mai i roto i te fifi.(…) ‘Ia ‘ite mai tātou, rave rahi o rātou o tei ū i te mau fifi rau. »
‘Ua hōro’a ato’a mai te pū SEFI i te mau ha’amaramaramara’a hau roatu i ni’a i te terera’a o teie tau ha’api’ipi’ira’a : « ‘Ua ō ato’a teie mau piahī i roto i tetahi tau ha’amātaura’a i roto i te mau taiete huru rau nō te roara’a e piti hepetoma, i reira, ‘ua ‘ite rātou i te mau mea ato’a e tītau ‘ia ha’apa’o hia i roto i te orara’a ‘ohipa. ‘Ua ‘ana’anatae mai rātou i te mau fa’anahora’a roro uira, i te orara’a o te mau ti’ara’a mana i Pōrīnetia nei, na reira ato’a i te mau araira’a i te pae o te ha’amani ‘ī’inora’a, te ‘ava’ava ta’ero, ‘ua ‘ite hia i te reira nā roto i tetahi tuha’a ha’api’ipi’ira’a i te pae’au o te orara’a ‘Utuāfare ‘e tōtiare . Ta’a atu i te reira, ‘ua fāna’o ato’a mai rātou i tetahi ha’a’aifāitora’a ‘ite i te pae ānei o te reo farāni ‘e te tai’o nūmerara’a. »
Te orara’a o te mau vahine nā roto i tetahi mau hōho’a.
‘Aita teie fārereira’a i te Fare Tauhiti Nui, i roto ihoa ra i te hō’ē piha iti ha’apūrorora’a hōho’a, i te tupu noa mai i tera. Mea tia’i hia i te reira a tau hepetoma i teienei, e taime nahonaho maita’i nō te fa’a’ite i te mau ‘ohipa fa’ahemara’a e tupu nei i te fenua nei : te ‘ava’ava ta’ero, te ha’amani ‘ī’ino, te ‘erera’a i te ‘ohipa tae noa atu i te faufa’a o te tau ha’api’ipi’ira’a tōro’a. Nā teie noa ihoa mau vahine i pata i taua mau hōho’a ra. E maha pūpū fa’aineine i ha’amau hia.
Hō’ē ma te hō’ē, ‘ua pata rātou i te mau hōho’a o tē vai nei i te mea roroa atu, nā teie huru patara’a i fa’ahīro’a fa’ahou atu ā a te feiā ha’uti. ‘Aita e fa’ahuru ‘ēra’a, o te orara’a mau ra i ora hia e teie mau vahine tāta’itahi, e te ora noa ra paha i te reira. « Nā te reira e fa’a’ite i te faufa’a rahi ‘ia mātau maita’i hia ‘eāha mau ā te mau mea e vai nei i piha’iiho noa iā tātou. » o tā tetahi vahine i fa’a’ite mai « Nō’u nei ihoa ra, ‘ua ‘ite vau ‘eāha te aura’a o tera mea e tūpa’i ‘e te fa’aha’amāra’a. I tō’u ta’ara’a te vai ra teie mau tā’atira’a pāruru vahine nō te tauturu iā mātou, āra atu ra vau ! »
Hau roa atu, te vai ra tetahi pae faufa’a rahi, nō roto noa mai i teie tau ha’api’ipi’ira’a, te ti’ara’a i mua i te ta’ata. ‘Ua oti i te parau e parau noa hia nei « ‘Auē, mea ha’amā roa ! ». I te ha’amatara’a, ‘ua hope i te ha’amā, i teie ra mahana, tei muri te reira huru. Hou roa atu i te reira, ‘ua ta’a atua ra iā teie mau vahine e noa’a iā rātou i te haere i mua i te mea e mara’a mai, haere marū. Nō vētahi o rātou, ‘ua ‘ite ‘eāha i te tōro’a e hīna’aro ‘ia rave, mai te ‘ohipa utuutu fare toa a ore ra tauturu i te mau matahiapo.
‘Ua tāpura hia hō’ē tuha’a moni 6 200 000 farāne o tei ‘aufau e te pū a te SEFI, e 3 600 000 farāne ra o tei fa’a’ohipa hia ‘ei moni ‘āva’e nō teie mau piahī.
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