PAPEETE, le 02 septembre 2014. (COMMUNIQUE) Ils sont 9, motivés, et fin prêts à se lancer dans la grande aventure de la création d’entreprise. Au préalable, ces porteurs de projet ont suivi, de juin à août 2014, une formation Création et Gestion d’Entreprise, financée par le SEFI et dispensée par le centre de formation Activ’Result. Trois mois d’indispensable préparation au dur et passionnant métier de chef d’entreprise.
Monter son entreprise permet avant tout, dans un contexte de crise économique, de créer son propre emploi. Il s’agit également pour certains d’une opportunité de vivre de leur passion et d’être indépendant. Cependant, créer son activité ne s’improvise pas. Au programme chargé de ces trois mois de formation (plus de 330 heures de formation en centre) : de la gestion, de la comptabilité, du marketing, de la communication et de l’informatique. Des sujets à maîtriser pour tout porteur de projet qui souhaite concrétiser son idée.
Point mort, bilan, seuil de rentabilité, compte de résultat prévisionnel…Ces termes n’ont désormais plus de secret ! « En un temps record, nous nous sommes familiarisés avec le vocabulaire technique et les outils de gestion ! » explique Neagle, futur gérant de In Game Tahiti, un commerce de jeux et e-learning situé à Papara.« La gestion, c’est important pour un créateur d’entreprise. C’est essentiel durant toute la vie de l’entreprise et pas seulement au début ! Il s’agit d’une vision chiffrée de notre projet », explique Mateata, porteuse d’un projet de vente d’œuvres d’art sur Internet. Selon Heifara, créatrice de l’Escale Ô Bien-Etre, un projet de « beauty van » itinérant (massages et soins esthétiques), « la comptabilité a permis de vérifier la faisabilité et la rentabilité du projet…C’est la projection dans le temps de notre future entreprise».Pour chacun, l’élaboration du business plan du projet est le fruit de trois mois de chiffrages et de projections, afin de pouvoir présenter le « bébé » à un investisseur potentiel, un banquier ou un partenaire.
A l’écoute des besoins de leur future clientèle
Grâce à l’étude de marché réalisée sous forme de sondages, les neuf candidats à la création d’entreprise ont affiné les projets, compris les besoins de leur future clientèle pour mieux s’y adapter. « J’ai réalisé que j’avais une clientèle potentielle avec les femmes enceintes par exemple dont j’ai pu mieux définir les besoins. Par exemple, alors que je pensais leur proposer en priorité des massages, elles sont surtout demandeuses de soins du corps et d’épilation… », commente Amandine, à la tête d’un projet de massage et de soins esthétiques à domicile. « J’ai découvert des attentes de la part des parents en matière de soutien scolaire. Ils m’ont également orienté vers le corps enseignant pour affiner mon offre initiale », soutient Neagle.
Cette étude de marché a été complétée par une étude de la concurrence pour mieux connaître les acteurs déjà présents sur le marché. « L’étude des ukulélés commercialisés sur Tahiti m’a permis de me positionner en termes de prix, d’observer le mode de communication utilisée et leur notoriété. Sur ce marché, il s’agit plus de bouche à oreille. C’est pour cela que je souhaite me démarquer en jouant sur l’évènementiel» déclare Matahi, créateur de ukulele de type hawaiien. « Grâce à l’étude des prix des autres producteurs et importateurs de confitures, j’ai pu me positionner en matière de tarifs et de présentation des produits. », confirme Tehaunui, productrice de confitures, chutney et cupcakes sur Tahaa.
Un stage de deux semaines a permis aux neuf chefs d’entreprise en herbe d’observer sur le terrain la réalité de la gestion d’une petite entreprise. « J’ai découvert plusieurs facettes du monde de l’entreprenariat : le relationnel client, le contact avec les fournisseurs, la gestion du stock et la manière d’établir le prix de vente. » explique Vaimiti qui souhaite monter une roulotte de spécialités de poissons sur Moorea.« Pour ma part, j’ai observé le côté opérationnel d’une maison d’accueil pour personnes âgées», explique Rose qui monte une structure similaire à la presqu’île.
Et demain ?
La remise d’une attestation de formation vendredi 29 août en présence de Denis Groslier, conseiller technique et Sylvia Berteil, chargée de mission au Ministère de l’Economie et des Finances, de Vaea Dang, responsable de la section formation du SEFI, et d’une représentante de l’ADIE de la presqu’île, clôt cette phase de formation. Mais demain, chacun se retrouvera face à lui-même, dans sa nouvelle vie de créateur d’entreprise…seul, mais bien armé. « Effectivement, dans cette formation prise en charge en totalité par le SEFI (soit 6,5 millions de Fcfp dont 3,5 millions de Fcfp d’indemnités pour les stagiaires), nous souhaitons donner aux porteurs de projets le temps de la réflexion afin de structurer leur projet et permettre de pérenniser l’entreprise. », explique Vaea Dang.
Monter son entreprise permet avant tout, dans un contexte de crise économique, de créer son propre emploi. Il s’agit également pour certains d’une opportunité de vivre de leur passion et d’être indépendant. Cependant, créer son activité ne s’improvise pas. Au programme chargé de ces trois mois de formation (plus de 330 heures de formation en centre) : de la gestion, de la comptabilité, du marketing, de la communication et de l’informatique. Des sujets à maîtriser pour tout porteur de projet qui souhaite concrétiser son idée.
Point mort, bilan, seuil de rentabilité, compte de résultat prévisionnel…Ces termes n’ont désormais plus de secret ! « En un temps record, nous nous sommes familiarisés avec le vocabulaire technique et les outils de gestion ! » explique Neagle, futur gérant de In Game Tahiti, un commerce de jeux et e-learning situé à Papara.« La gestion, c’est important pour un créateur d’entreprise. C’est essentiel durant toute la vie de l’entreprise et pas seulement au début ! Il s’agit d’une vision chiffrée de notre projet », explique Mateata, porteuse d’un projet de vente d’œuvres d’art sur Internet. Selon Heifara, créatrice de l’Escale Ô Bien-Etre, un projet de « beauty van » itinérant (massages et soins esthétiques), « la comptabilité a permis de vérifier la faisabilité et la rentabilité du projet…C’est la projection dans le temps de notre future entreprise».Pour chacun, l’élaboration du business plan du projet est le fruit de trois mois de chiffrages et de projections, afin de pouvoir présenter le « bébé » à un investisseur potentiel, un banquier ou un partenaire.
A l’écoute des besoins de leur future clientèle
Grâce à l’étude de marché réalisée sous forme de sondages, les neuf candidats à la création d’entreprise ont affiné les projets, compris les besoins de leur future clientèle pour mieux s’y adapter. « J’ai réalisé que j’avais une clientèle potentielle avec les femmes enceintes par exemple dont j’ai pu mieux définir les besoins. Par exemple, alors que je pensais leur proposer en priorité des massages, elles sont surtout demandeuses de soins du corps et d’épilation… », commente Amandine, à la tête d’un projet de massage et de soins esthétiques à domicile. « J’ai découvert des attentes de la part des parents en matière de soutien scolaire. Ils m’ont également orienté vers le corps enseignant pour affiner mon offre initiale », soutient Neagle.
Cette étude de marché a été complétée par une étude de la concurrence pour mieux connaître les acteurs déjà présents sur le marché. « L’étude des ukulélés commercialisés sur Tahiti m’a permis de me positionner en termes de prix, d’observer le mode de communication utilisée et leur notoriété. Sur ce marché, il s’agit plus de bouche à oreille. C’est pour cela que je souhaite me démarquer en jouant sur l’évènementiel» déclare Matahi, créateur de ukulele de type hawaiien. « Grâce à l’étude des prix des autres producteurs et importateurs de confitures, j’ai pu me positionner en matière de tarifs et de présentation des produits. », confirme Tehaunui, productrice de confitures, chutney et cupcakes sur Tahaa.
Un stage de deux semaines a permis aux neuf chefs d’entreprise en herbe d’observer sur le terrain la réalité de la gestion d’une petite entreprise. « J’ai découvert plusieurs facettes du monde de l’entreprenariat : le relationnel client, le contact avec les fournisseurs, la gestion du stock et la manière d’établir le prix de vente. » explique Vaimiti qui souhaite monter une roulotte de spécialités de poissons sur Moorea.« Pour ma part, j’ai observé le côté opérationnel d’une maison d’accueil pour personnes âgées», explique Rose qui monte une structure similaire à la presqu’île.
Et demain ?
La remise d’une attestation de formation vendredi 29 août en présence de Denis Groslier, conseiller technique et Sylvia Berteil, chargée de mission au Ministère de l’Economie et des Finances, de Vaea Dang, responsable de la section formation du SEFI, et d’une représentante de l’ADIE de la presqu’île, clôt cette phase de formation. Mais demain, chacun se retrouvera face à lui-même, dans sa nouvelle vie de créateur d’entreprise…seul, mais bien armé. « Effectivement, dans cette formation prise en charge en totalité par le SEFI (soit 6,5 millions de Fcfp dont 3,5 millions de Fcfp d’indemnités pour les stagiaires), nous souhaitons donner aux porteurs de projets le temps de la réflexion afin de structurer leur projet et permettre de pérenniser l’entreprise. », explique Vaea Dang.
Amandine, 32 ans, Body Cocoon Tahiti
« Je propose des soins esthétiques à domicile pour une clientèle valide qui désire recevoir ses soins chez elle. Cependant, je désire aussi proposer mes services aux futures et jeunes mamans qui ne peuvent plus se déplacer et dans un second temps, j’aimerais beaucoup travailler avec un public souvent oublié, les personnes hébergées en structures médicalisées, enfants et adultes. »
« Je propose des soins esthétiques à domicile pour une clientèle valide qui désire recevoir ses soins chez elle. Cependant, je désire aussi proposer mes services aux futures et jeunes mamans qui ne peuvent plus se déplacer et dans un second temps, j’aimerais beaucoup travailler avec un public souvent oublié, les personnes hébergées en structures médicalisées, enfants et adultes. »
Matahi, 23 ans, Ora, créateur de ukulele de type hawaiien
« Etant jeune avec très peu d'expérience professionnelle, j'avais très peur de me lancer en tant que chef d'entreprise. J'avais la motivation et les compétences par rapport à ce que je veux faire mais je manquais de confiance en moi et en mon projet. La formation de créateur et gestionnaire d'entreprise m'a fait prendre conscience de ce qui m'attendait mais surtout m'a rendu plus confiant. J'ai également pu améliorer mon projet et surtout établir de nouveaux contacts. »
« Etant jeune avec très peu d'expérience professionnelle, j'avais très peur de me lancer en tant que chef d'entreprise. J'avais la motivation et les compétences par rapport à ce que je veux faire mais je manquais de confiance en moi et en mon projet. La formation de créateur et gestionnaire d'entreprise m'a fait prendre conscience de ce qui m'attendait mais surtout m'a rendu plus confiant. J'ai également pu améliorer mon projet et surtout établir de nouveaux contacts. »
Neagle TEINAORE, In Game Tahiti, Learning & Gaming Web provider
« Cette formation a été une chance pour moi : celle de pouvoir mettre des mots, des chiffres et des outils au service de mon projet. Ça a été aussi l’opportunité d’évoluer au sein d’un groupe de porteurs de projets et d’intervenants guidés par la passion et habités par la même énergie d’entreprendre. »
« Cette formation a été une chance pour moi : celle de pouvoir mettre des mots, des chiffres et des outils au service de mon projet. Ça a été aussi l’opportunité d’évoluer au sein d’un groupe de porteurs de projets et d’intervenants guidés par la passion et habités par la même énergie d’entreprendre. »
Mateata, 38 ans, Artetahiti, galerie d’art virtuelle
« L'idée d'entreprendre a été définitive une fois que j'ai pu cerner tous les aléas qu'une telle entreprise pouvait rencontrer, mais elle a germé dans ma tête il y a presque un an, depuis que je me suis aperçue du peu d'opportunités qu'une vie insulaire pouvait apporter. La formation offerte par le SEFI chez ACTIV'RESULT m'a donc apporté énormément : plus de clarté, d'organisation et d'assurance face au travail à fournir! ARTETAHITI est un outil promotionnel pour les artistes polynésiens, une vitrine virtuelle d’œuvres originales et de reproductions d’art, une actualité permanente dans le domaine des arts de la Polynésie. Je souhaite qu’il représente un espace d'échanges qui aura pour but d’aller plus loin dans la créativité. Cet outil combinera ventes et actualités, pour démontrer une force artistique polynésienne par son nombre et sa diversité afin de toucher d’autres marchés, localement et à l’international. »
« L'idée d'entreprendre a été définitive une fois que j'ai pu cerner tous les aléas qu'une telle entreprise pouvait rencontrer, mais elle a germé dans ma tête il y a presque un an, depuis que je me suis aperçue du peu d'opportunités qu'une vie insulaire pouvait apporter. La formation offerte par le SEFI chez ACTIV'RESULT m'a donc apporté énormément : plus de clarté, d'organisation et d'assurance face au travail à fournir! ARTETAHITI est un outil promotionnel pour les artistes polynésiens, une vitrine virtuelle d’œuvres originales et de reproductions d’art, une actualité permanente dans le domaine des arts de la Polynésie. Je souhaite qu’il représente un espace d'échanges qui aura pour but d’aller plus loin dans la créativité. Cet outil combinera ventes et actualités, pour démontrer une force artistique polynésienne par son nombre et sa diversité afin de toucher d’autres marchés, localement et à l’international. »
Heifara Lirand, Escale Ô Bien-Etre
«Cette idée originale représente pour moi une reconversion professionnelle. Pendant 25 ans, j’ai été employée de l’administration du Territoire. Je prends donc un nouveau virage dans ma carrière. Après la formation en praticienne de bien être à l’Université, j’ai parlé de mon projet à mon entourage qui m'a encouragée dans ma démarche. Avec Escale Ô Bien Être, je propose de la beauté itinérante avec un« beauty van » sans rendez-vous avec des soins express de 20 mn (massage assis et énergétique, pose vernis, maquillage, café et thé bio, jus de fruits…) et de qualité pour une clientèle active qui, dès 5h du matin éprouve le besoin de prendre une pause relaxante, énergétique avec plaisir. Je peut également me déplacer à domicile, dans les entreprises et en soirée.»
«Cette idée originale représente pour moi une reconversion professionnelle. Pendant 25 ans, j’ai été employée de l’administration du Territoire. Je prends donc un nouveau virage dans ma carrière. Après la formation en praticienne de bien être à l’Université, j’ai parlé de mon projet à mon entourage qui m'a encouragée dans ma démarche. Avec Escale Ô Bien Être, je propose de la beauté itinérante avec un« beauty van » sans rendez-vous avec des soins express de 20 mn (massage assis et énergétique, pose vernis, maquillage, café et thé bio, jus de fruits…) et de qualité pour une clientèle active qui, dès 5h du matin éprouve le besoin de prendre une pause relaxante, énergétique avec plaisir. Je peut également me déplacer à domicile, dans les entreprises et en soirée.»
Claudine Bassuet, directrice d’Activ’Result, centre de formation
« Nous formons les futurs créateurs et gestionnaires d’entreprise depuis 2007, essentiellement dans les îles et à la presqu’île (Manihi, Hao, Tubuai, Rimatara, Bora Bora, Moorea, Taravao). Notre équipe pédagogique, est donc parfaitement rôdée. La création d’entreprise, dans un contexte de taux de chômage important, est une solution particulièrement adaptée. Les Polynésiens sont créatifs et doivent développer le côté entrepreneur. Cette formation de 3 mois est,pour les porteurs de projets,une opportunité d’être guidés par des spécialistes experts dans les différents domaines de la création d’entreprise. En dehors des apports théoriques incontournables, ils reçoivent un suivi individualisé pour vérifier la faisabilité et viabilité des projets. L’objectif est que les projets soient prêts à démarrer à la fin de la formation, d’autant plus que l’Incitation à la Création et à la Reprise d’Activité (ICRA) est désormais en sommeil. Nous nous attachons à ce que les projets puissent commencer sans financement extérieur.»
« Nous formons les futurs créateurs et gestionnaires d’entreprise depuis 2007, essentiellement dans les îles et à la presqu’île (Manihi, Hao, Tubuai, Rimatara, Bora Bora, Moorea, Taravao). Notre équipe pédagogique, est donc parfaitement rôdée. La création d’entreprise, dans un contexte de taux de chômage important, est une solution particulièrement adaptée. Les Polynésiens sont créatifs et doivent développer le côté entrepreneur. Cette formation de 3 mois est,pour les porteurs de projets,une opportunité d’être guidés par des spécialistes experts dans les différents domaines de la création d’entreprise. En dehors des apports théoriques incontournables, ils reçoivent un suivi individualisé pour vérifier la faisabilité et viabilité des projets. L’objectif est que les projets soient prêts à démarrer à la fin de la formation, d’autant plus que l’Incitation à la Création et à la Reprise d’Activité (ICRA) est désormais en sommeil. Nous nous attachons à ce que les projets puissent commencer sans financement extérieur.»