FRANCK FIFE / AFP
Paris, France | AFP | jeudi 02/06/2022 - Un peu plus de 2.000 policiers et gendarmes dont 650 dédiés à la lutte contre la délinquance aux abords du Stade de France sont mobilisés vendredi pour assurer la sécurité du match France/Danemark au Stade de France après le fiasco de samedi, a annoncé jeudi soir la préfecture de police de Paris (PP).
La préfecture de police de Paris a diffusé un communiqué donnant le détail de ce dispositif à l'issue d'une réunion au ministère de l'Intérieur qui y était consacrée.
Cette réunion a rassemblé autour du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, et ses services, selon une source proche du dossier.
Pour cette rencontre, qui ne présente pas de risques particuliers, selon plusieurs sources policières interrogées par l'AFP, la PP a indiqué que "près de 77.000 spectateurs (étaient) attendus". "1.800 billets ont été attribués aux spectateurs danois", a-t-elle ajouté. Samedi dernier lors de la finale de la Ligue des Champions opposant le Real de Madrid à Liverpool, 22.000 billets avaient été attribués aux supporters anglais, autant aux Espagnols.
La PP a précisé qu'elle mettait en place vendredi un dispositif "orienté sur l’ordre public, la lutte anti-délinquance et la régulation des flux de personnes".
En outre, a-t-elle ajouté, "afin de contenir l’impact de la grève annoncée à la RATP, un dispositif spécifique de régulation des flux est mis en place à la sortie du RER D".
Samedi dernier, il y avait eu également une grève à la RATP qui avait affecté, selon M. Darmanin et la PP, le transport des spectateurs vers le stade.
Pour éviter les vols à l'arraché et autres actes de délinquance qui se sont déroulés samedi soir aux abords du stade, la PP a prévu de consacrer un peu plus de 600 "effectifs à la lutte contre la délinquance aux abords et en périphérie du stade de France, ainsi que dans les stations de transport".
Le périmètre de protection du stade sera mis en place "dès 15H00". "La vérification des billets, sous le contrôle de l’organisateur, sera réalisée au niveau des bornes d’accès. Les forces de sécurité veilleront en amont et sur le parvis au maintien de l’ordre et de la sécurité publics", a détaillé la PP.
Ce déploiement important de forces de l'ordre pour une rencontre qui n'est pas considérée à risque intervient après le chaos qui a entouré la finale de la Ligue des champions.
Les images de spectateurs agglutinés derrière les grilles du Stade de France, de forces de l'ordre intervenant avec des gaz lacrymogènes ont fait le tour du monde, déclenchant une polémique vive dépassant largement les frontières de l'Hexagone sur la capacité de la France à accueillir dans deux ans les Jeux olympiques.
Plusieurs sources policières interrogées par l'AFP ont ironisé sur l'ampleur du dispositif prévu vendredi, en s'inquiétant que le fiasco de samedi dernier n'ait pas provoqué d'enquête sur la chaine de commandement.
La préfecture de police de Paris a diffusé un communiqué donnant le détail de ce dispositif à l'issue d'une réunion au ministère de l'Intérieur qui y était consacrée.
Cette réunion a rassemblé autour du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, et ses services, selon une source proche du dossier.
Pour cette rencontre, qui ne présente pas de risques particuliers, selon plusieurs sources policières interrogées par l'AFP, la PP a indiqué que "près de 77.000 spectateurs (étaient) attendus". "1.800 billets ont été attribués aux spectateurs danois", a-t-elle ajouté. Samedi dernier lors de la finale de la Ligue des Champions opposant le Real de Madrid à Liverpool, 22.000 billets avaient été attribués aux supporters anglais, autant aux Espagnols.
La PP a précisé qu'elle mettait en place vendredi un dispositif "orienté sur l’ordre public, la lutte anti-délinquance et la régulation des flux de personnes".
En outre, a-t-elle ajouté, "afin de contenir l’impact de la grève annoncée à la RATP, un dispositif spécifique de régulation des flux est mis en place à la sortie du RER D".
Samedi dernier, il y avait eu également une grève à la RATP qui avait affecté, selon M. Darmanin et la PP, le transport des spectateurs vers le stade.
Pour éviter les vols à l'arraché et autres actes de délinquance qui se sont déroulés samedi soir aux abords du stade, la PP a prévu de consacrer un peu plus de 600 "effectifs à la lutte contre la délinquance aux abords et en périphérie du stade de France, ainsi que dans les stations de transport".
Le périmètre de protection du stade sera mis en place "dès 15H00". "La vérification des billets, sous le contrôle de l’organisateur, sera réalisée au niveau des bornes d’accès. Les forces de sécurité veilleront en amont et sur le parvis au maintien de l’ordre et de la sécurité publics", a détaillé la PP.
Ce déploiement important de forces de l'ordre pour une rencontre qui n'est pas considérée à risque intervient après le chaos qui a entouré la finale de la Ligue des champions.
Les images de spectateurs agglutinés derrière les grilles du Stade de France, de forces de l'ordre intervenant avec des gaz lacrymogènes ont fait le tour du monde, déclenchant une polémique vive dépassant largement les frontières de l'Hexagone sur la capacité de la France à accueillir dans deux ans les Jeux olympiques.
Plusieurs sources policières interrogées par l'AFP ont ironisé sur l'ampleur du dispositif prévu vendredi, en s'inquiétant que le fiasco de samedi dernier n'ait pas provoqué d'enquête sur la chaine de commandement.