Parole à Terai Brémond :
Ton parcours ?
« Au début, le football, c’était un plaisir avant tout. J’étais performant dans mon club formateur, l’as Vénus. Des détections ont été faites par des personnes de l’extérieur, c’est comme ça que je suis arrivé dans le seul club que j’ai connu en métropole, le Toulouse FC. J’ai fait un mois d’essai pour voir si mon niveau était compatible et j’ai réussi les tests. »
Ton vécu en métropole ?
« Ma première année a été assez difficile, je n’avais que 15 et demi…le froid, il a fallu rapidement intégrer le groupe…A cet âge-là, on ne peut pas jouer de matchs, donc je m’entrainais et je ne jouais que des matchs amicaux. Ça m’a servi pour le mental, j’ai pu m’endurcir un peu. Je me suis accroché et à la fin le coach m’a dit qu’il fallait prendre cette année-là comme une année d’adaptation, pour pouvoir jouer des matchs plus rapidement l’année suivante. »
La deuxième année ?
« Cela a été mieux. Jouer en U17 National c’est difficile mais je me suis accroché. Je n’ai pas lâché, bien au contraire. Au niveau de mon poste, c’est le coach qui choisit. S’il me dit de jouer milieu défensif, milieu relayeur…peu importe la place. S’il faut jouer défenseur je joue défenseur. Tout ce que je veux, c’est jouer à fond et prendre du plaisir. »
Revenir pour la sélection ?
« C’est une fierté et ça le ce sera encore plus lorsqu’on sera qualifiés. Il y a une bonne ambiance dans le groupe, c’est ce qu’il faut, une bonne cohésion. Le football, avant tout c’est collectif. Il y a des gens qui sont individuellement un peu plus forts mais c’est tous ensemble qu’on va y arriver. Si on se bat tous pour le copain, rien ne peut nous arriver. Si un coéquipier ne se sent pas bien, il faut le réconforter. S’il rate des choses, il faut l’encourager, c’est comme ça qu’on va aller jusqu’au bout. »
Ton parcours ?
« Au début, le football, c’était un plaisir avant tout. J’étais performant dans mon club formateur, l’as Vénus. Des détections ont été faites par des personnes de l’extérieur, c’est comme ça que je suis arrivé dans le seul club que j’ai connu en métropole, le Toulouse FC. J’ai fait un mois d’essai pour voir si mon niveau était compatible et j’ai réussi les tests. »
Ton vécu en métropole ?
« Ma première année a été assez difficile, je n’avais que 15 et demi…le froid, il a fallu rapidement intégrer le groupe…A cet âge-là, on ne peut pas jouer de matchs, donc je m’entrainais et je ne jouais que des matchs amicaux. Ça m’a servi pour le mental, j’ai pu m’endurcir un peu. Je me suis accroché et à la fin le coach m’a dit qu’il fallait prendre cette année-là comme une année d’adaptation, pour pouvoir jouer des matchs plus rapidement l’année suivante. »
La deuxième année ?
« Cela a été mieux. Jouer en U17 National c’est difficile mais je me suis accroché. Je n’ai pas lâché, bien au contraire. Au niveau de mon poste, c’est le coach qui choisit. S’il me dit de jouer milieu défensif, milieu relayeur…peu importe la place. S’il faut jouer défenseur je joue défenseur. Tout ce que je veux, c’est jouer à fond et prendre du plaisir. »
Revenir pour la sélection ?
« C’est une fierté et ça le ce sera encore plus lorsqu’on sera qualifiés. Il y a une bonne ambiance dans le groupe, c’est ce qu’il faut, une bonne cohésion. Le football, avant tout c’est collectif. Il y a des gens qui sont individuellement un peu plus forts mais c’est tous ensemble qu’on va y arriver. Si on se bat tous pour le copain, rien ne peut nous arriver. Si un coéquipier ne se sent pas bien, il faut le réconforter. S’il rate des choses, il faut l’encourager, c’est comme ça qu’on va aller jusqu’au bout. »
Tu es sous contrat au FC Toulouse ?
« Oui. On nous prépare pour être pros. Mais il faut s’accrocher, c’est loin d’être terminé. Ce n’est que le début. »
Tes parents ont dû faire beaucoup de sacrifices ?
« Tout ce qu’ils ont fait pour moi, c’est une force. Dès fois je pense à ça sur le terrain. Ils ont toujours été là pour moi, avec leur soutien sans faille. C’est une chance, c’est à moi de la saisir parce que ce n’est pas donné à tout le monde. Il y a peut-être un million d’enfants qui aimeraient être à ma place. Alors je me dis dans ma tête « il ne faut pas déconner avec ça. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie en premier mes parents, ma famille, que cela soit du côté papa ou maman, mes amis qui ont toujours été là pour moi. Je suis à Tahiti pour défendre mon pays, c’est un honneur, un nouvel objectif et j’y crois à fond. » Propos recueillis par SB / FTF
« Oui. On nous prépare pour être pros. Mais il faut s’accrocher, c’est loin d’être terminé. Ce n’est que le début. »
Tes parents ont dû faire beaucoup de sacrifices ?
« Tout ce qu’ils ont fait pour moi, c’est une force. Dès fois je pense à ça sur le terrain. Ils ont toujours été là pour moi, avec leur soutien sans faille. C’est une chance, c’est à moi de la saisir parce que ce n’est pas donné à tout le monde. Il y a peut-être un million d’enfants qui aimeraient être à ma place. Alors je me dis dans ma tête « il ne faut pas déconner avec ça. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie en premier mes parents, ma famille, que cela soit du côté papa ou maman, mes amis qui ont toujours été là pour moi. Je suis à Tahiti pour défendre mon pays, c’est un honneur, un nouvel objectif et j’y crois à fond. » Propos recueillis par SB / FTF