Norbert Hauata représentera la Polynésie française lors du Mondial 2018 en Russie
Parole à Norbert Hauata :
Quelques mots sur ton organisation professionnelle ?
« J'habite Moorea où je travaillais dans le bâtiment pour une société. Cela fait maintenant six mois que j'ai arrêté de travailler. J'ai quitté mon travail pour pouvoir me préparer physiquement et mentalement au mieux. Je ne regrette pas de l'avoir fait car je me sens prêt. C'est une grande fierté de représenter une fois encore la Polynésie française, par le biais de la fédération tahitienne de football. A mon retour, j'ai prévu de changer de voie. J'ai déjà plusieurs propositions, on verra ça après le mondial. »
Tu avais déjà eu ce genre d'opportunité ?
« J'avais eu la chance d'arbitrer des Coupes du monde en U17 et en U20. Il y a eu ensuite en 2014 la Coupe du monde où j'ai pu côtoyer des stars du football. J'ai aussi arbitré plein d'autres compétitions de la Fifa. Je me sens prêt car je me suis bien préparé. »
Au niveau préparation ?
« Cela n'a pas été évident car depuis janvier j'ai eu beaucoup de déplacements à l'extérieur pour que la Fifa se rende compte de notre niveau physique, de notre niveau intellectuel, de nos connaissances des lois du jeu. Pour moi, cela n'a été que des points positifs étant donné qu'au final j'ai été retenu. En 2014, c'était un rêve, aujourd'hui c'est devenu une fierté. Le travail et le sérieux ont payé, c'est une aubaine, c'est super. »
Quel sera votre programme ?
« Aucun arbitre sélectionné n'est au courant de quoi que ce soit au niveau des matchs à arbitrer. C'est pour éviter la corruption, les matchs arrangés. On ne pourra pas arbitrer des matchs de préparation avant le mondial afin d'éviter que les clubs ne puissent savoir qui sont les arbitres retenus lors du mondial. Je sais juste que j'ai une finale de la Champion's League OFC qui va se jouer le 20 mai à Fidji entre Wellington et Lautoka. »
Quelques mots sur ton organisation professionnelle ?
« J'habite Moorea où je travaillais dans le bâtiment pour une société. Cela fait maintenant six mois que j'ai arrêté de travailler. J'ai quitté mon travail pour pouvoir me préparer physiquement et mentalement au mieux. Je ne regrette pas de l'avoir fait car je me sens prêt. C'est une grande fierté de représenter une fois encore la Polynésie française, par le biais de la fédération tahitienne de football. A mon retour, j'ai prévu de changer de voie. J'ai déjà plusieurs propositions, on verra ça après le mondial. »
Tu avais déjà eu ce genre d'opportunité ?
« J'avais eu la chance d'arbitrer des Coupes du monde en U17 et en U20. Il y a eu ensuite en 2014 la Coupe du monde où j'ai pu côtoyer des stars du football. J'ai aussi arbitré plein d'autres compétitions de la Fifa. Je me sens prêt car je me suis bien préparé. »
Au niveau préparation ?
« Cela n'a pas été évident car depuis janvier j'ai eu beaucoup de déplacements à l'extérieur pour que la Fifa se rende compte de notre niveau physique, de notre niveau intellectuel, de nos connaissances des lois du jeu. Pour moi, cela n'a été que des points positifs étant donné qu'au final j'ai été retenu. En 2014, c'était un rêve, aujourd'hui c'est devenu une fierté. Le travail et le sérieux ont payé, c'est une aubaine, c'est super. »
Quel sera votre programme ?
« Aucun arbitre sélectionné n'est au courant de quoi que ce soit au niveau des matchs à arbitrer. C'est pour éviter la corruption, les matchs arrangés. On ne pourra pas arbitrer des matchs de préparation avant le mondial afin d'éviter que les clubs ne puissent savoir qui sont les arbitres retenus lors du mondial. Je sais juste que j'ai une finale de la Champion's League OFC qui va se jouer le 20 mai à Fidji entre Wellington et Lautoka. »
Quels sont les qualités requises ?
« Le physique est une des qualités les plus importantes. La connaissance des lois du jeu. Il y a aussi l'aspect mental, la concentration...Il y a beaucoup de qualités à développer pour qu'un arbitre soit prêt pour un tel événement. Comme on dit, l'erreur est humaine mais à notre niveau on essaye de ne pas en faire et pour ça il faut être très concentré. »
L'assistance vidéo, c'est positif ?
« Lors de cette Coupe du monde, on va utiliser pour la première fois l'assistance vidéo. Cela ne va pas enlever 100% des erreurs mais cela va minimiser les erreurs qu'un arbitre va faire sur le terrain. L'assistance vidéo peut aider à être parfait. Pour moi, oui, c'est positif, on a travaillé pour. On a les deux pieds dedans, il faut l'être. Il faut surtout rester humble. L'humilité fait la force d'une personne. »
Tu imaginais au départ que l'arbitrage te mènerait aussi loin ?
« En 2014, avec la Coupe du monde, c'est un premier rêve qui s'est réalisé, une chance qu'on me donnait. Pour cette deuxième participation, on va dire que c'est le travail qui a payé. J'ai travaillé dur pendant quatre ans pour me préparer pour ce mondial. Il y a eu des hauts et des bas mais je me suis préparé année après année pour répondre présent à chaque tournoi où j'ai été envoyé par la Fifa. Tous ces efforts ont payé. »
C'est aussi une source de revenus ?
« C'est sûr, on ne part pas bénévolement, on part en étant rémunérés. C'est bien pour le moral. On peut dire que j'ai ouvert la voie en 2014, tout le monde peut y prétendre mais il faut travailler dur, persévérer. Quand on travaille dur, on est récompensé à la fin. Je remercie la famille qui m'a soutenu pendant quatre années, merci à tous les amis du corps arbitral ainsi qu’à la fédération tahitienne de football. Merci du fond du cœur. »
« Le physique est une des qualités les plus importantes. La connaissance des lois du jeu. Il y a aussi l'aspect mental, la concentration...Il y a beaucoup de qualités à développer pour qu'un arbitre soit prêt pour un tel événement. Comme on dit, l'erreur est humaine mais à notre niveau on essaye de ne pas en faire et pour ça il faut être très concentré. »
L'assistance vidéo, c'est positif ?
« Lors de cette Coupe du monde, on va utiliser pour la première fois l'assistance vidéo. Cela ne va pas enlever 100% des erreurs mais cela va minimiser les erreurs qu'un arbitre va faire sur le terrain. L'assistance vidéo peut aider à être parfait. Pour moi, oui, c'est positif, on a travaillé pour. On a les deux pieds dedans, il faut l'être. Il faut surtout rester humble. L'humilité fait la force d'une personne. »
Tu imaginais au départ que l'arbitrage te mènerait aussi loin ?
« En 2014, avec la Coupe du monde, c'est un premier rêve qui s'est réalisé, une chance qu'on me donnait. Pour cette deuxième participation, on va dire que c'est le travail qui a payé. J'ai travaillé dur pendant quatre ans pour me préparer pour ce mondial. Il y a eu des hauts et des bas mais je me suis préparé année après année pour répondre présent à chaque tournoi où j'ai été envoyé par la Fifa. Tous ces efforts ont payé. »
C'est aussi une source de revenus ?
« C'est sûr, on ne part pas bénévolement, on part en étant rémunérés. C'est bien pour le moral. On peut dire que j'ai ouvert la voie en 2014, tout le monde peut y prétendre mais il faut travailler dur, persévérer. Quand on travaille dur, on est récompensé à la fin. Je remercie la famille qui m'a soutenu pendant quatre années, merci à tous les amis du corps arbitral ainsi qu’à la fédération tahitienne de football. Merci du fond du cœur. »