RIO DE JANEIRO, 17 avril 2014 (AFP) - Le football de clubs brésilien présente deux caractéristiques insolites: il regorge de surnoms cocasses ou homonymes prestigieux, et représente un eldorado pour les trentenaires frisant la quarantaine. Petit florilège non exhaustif.
. Des noms, des noms !
L'identité des joueurs des championnats brésiliens n'est pas toujours celle de l'état-civil. Un simple prénom, un diminutif voire un surnom font souvent l'affaire.
Dans le registre animalier, il y a Ganso: le milieu dégingandé était perçu comme une "oie" à 15 ans par le magasinier de Santos. Son coéquipier au Sao Paulo FC, l'attaquant Pato, tient son nom de sa ville, Pato Branco, et non du "canard". Eduardo Ratinho (Operario) a été surnommé "petite souris" parce qu'il est petit et rapide.
Si plusieurs joueurs partagent le même prénom ou sobriquet (Alex, Juninho, etc.), d'autres ont des noms ou surnoms lourds à porter dans le foot: Diego Maradona (défenseur d'Horizonte), Patrick Vieira (Palmeiras), Balotelli (Audax Rio), plusieurs Romario...
Il y a aussi les inclassables, comme Alan Kardec (Palmeiras), qui renvoie à ce Français du XIXe siècle, chantre du spiritisme, ou encore deux joueurs dont on a perdu la trace, l'un au nom d'acteur français, l'autre de groupe américain: Allan Delon et Creedence Clearwater Couto !
. L'âge ne fait rien à l'affaire...
Au Brésil, on peut largement jouer après 30 ans et même 35, les exemples fourmillent. Il y a d'abord les gardiens, notamment Rogerio Ceni, capitaine-buteur de Sao Paulo, qui dispute en 2014 sa dernière saison, à 41 ans, ou encore Dida (Internacional), ancien portier de la Seleçao, qui aura le même âge en octobre.
Mais les joueurs de champ ne manquent pas: le Néerlandais Clarence Seedorf a achevé sa glorieuse carrière en décembre au bout d'un an et demi à Botafogo, à 37 ans, remplacé par Jorge Wagner (35 ans). L'ancien Lyonnais Juninho a raccroché le jour de ses 39 ans, à Vasco de Gama. Et le milieu Zé Roberto, qui aura 40 printemps en juillet, cavale toujours du côté du Grêmio !
Et l'âge ne réfrène pas l'ambition. Témoin cet attaquant nommé Somalia (36 ans), qui posait le 1er février lors de sa présentation au club de Bonsucesso avec ce message: "Somalia, futur meilleur buteur du Carioca 2014". Résultat ? Trois petits buts.
. Des noms, des noms !
L'identité des joueurs des championnats brésiliens n'est pas toujours celle de l'état-civil. Un simple prénom, un diminutif voire un surnom font souvent l'affaire.
Dans le registre animalier, il y a Ganso: le milieu dégingandé était perçu comme une "oie" à 15 ans par le magasinier de Santos. Son coéquipier au Sao Paulo FC, l'attaquant Pato, tient son nom de sa ville, Pato Branco, et non du "canard". Eduardo Ratinho (Operario) a été surnommé "petite souris" parce qu'il est petit et rapide.
Si plusieurs joueurs partagent le même prénom ou sobriquet (Alex, Juninho, etc.), d'autres ont des noms ou surnoms lourds à porter dans le foot: Diego Maradona (défenseur d'Horizonte), Patrick Vieira (Palmeiras), Balotelli (Audax Rio), plusieurs Romario...
Il y a aussi les inclassables, comme Alan Kardec (Palmeiras), qui renvoie à ce Français du XIXe siècle, chantre du spiritisme, ou encore deux joueurs dont on a perdu la trace, l'un au nom d'acteur français, l'autre de groupe américain: Allan Delon et Creedence Clearwater Couto !
. L'âge ne fait rien à l'affaire...
Au Brésil, on peut largement jouer après 30 ans et même 35, les exemples fourmillent. Il y a d'abord les gardiens, notamment Rogerio Ceni, capitaine-buteur de Sao Paulo, qui dispute en 2014 sa dernière saison, à 41 ans, ou encore Dida (Internacional), ancien portier de la Seleçao, qui aura le même âge en octobre.
Mais les joueurs de champ ne manquent pas: le Néerlandais Clarence Seedorf a achevé sa glorieuse carrière en décembre au bout d'un an et demi à Botafogo, à 37 ans, remplacé par Jorge Wagner (35 ans). L'ancien Lyonnais Juninho a raccroché le jour de ses 39 ans, à Vasco de Gama. Et le milieu Zé Roberto, qui aura 40 printemps en juillet, cavale toujours du côté du Grêmio !
Et l'âge ne réfrène pas l'ambition. Témoin cet attaquant nommé Somalia (36 ans), qui posait le 1er février lors de sa présentation au club de Bonsucesso avec ce message: "Somalia, futur meilleur buteur du Carioca 2014". Résultat ? Trois petits buts.