Munich, Allemagne | AFP | jeudi 09/09/2021 - Le défenseur de l'Olympique lyonnais Jérôme Boateng a été condamné jeudi par un tribunal de Munich à 1,8 million d'euros d'amende pour avoir violenté en 2018 son ex-compagne, mère de ses deux enfants.
A l'issue d'une longue journée d'audience, les magistrats l'ont reconnu coupable de coups et blessures. Sa victime a raconté par le menu les faits qu'elle lui reprochait, mais lui-même les a niés.
Il risquait une peine maximale de cinq ans de prison.
Elle a notamment rapporté que, lors de vacances aux Caraïbes, le joueur star de 33 ans, ancien du Bayern Munich et champion du monde 2014, avait d'abord lancé vers elle une lanterne lors d'une violente dispute. L'ayant manquée, il l'a ensuite visée et touchée avec une boîte isotherme, qui lui a occasionné une blessure au bras droit.
"Il m'a enfoncé un oeil avec le pouce", a-t-elle ensuite précisé, "il m'a mordu la tête et m'a tiré par terre par les cheveux".
La scène s'est déroulée lors d'une soirée dans un hôtel de luxe, en juillet 2018, soit juste après la piteuse élimination de l'Allemagne au premier tour du Mondial de football en Russie.
Selon Boateng, c'est au contraire sa compagne de l'époque qui a fait preuve d'agressivité et qui l'a même blessé à la lèvre en le frappant. "Je n'ai pas été violent (...) je ne l'ai pas attaquée", a-t-il assuré, sans convaincre les magistrats.
Le joueur était à l'époque en pourparlers pour rejoindre le Paris SG, et il affirme que la dispute a porté notamment sur les exigences de sa compagne pour le suivre à Paris. Ce transfert a finalement avorté et Boateng est resté à Munich.
L'ex-couple est actuellement en procès pour obtenir la garde de leur deux jumelles de 10 ans, qui vivent avec lui, et cette question était aussi, indirectement, l'un des enjeux du procès de Munich.
Drame privé
Le trentenaire a fait la une de l'actualité début septembre lorsqu'il a signé pour deux ans avec l'Olympique lyonnais, après une décennie couronnée de multiples titres au Bayern. Il était en fin de contrat avec Munich, où il a notamment remporté deux Ligues des champions et neuf titres de champion d'Allemagne.
Star de la sélection nationale lors du titre mondial au Brésil en 2014, il en a été écarté par l'ancien sélectionneur Joachim Löw début 2019, dans la foulée du désastre en Russie. Dans sa première liste la semaine dernière, le nouveau sélectionneur Hansi Flick n'a pas fait appel à lui.
Mais à l'approche du procès, les projecteurs se sont de nouveau braqués sur sa vie privée, qui suscite beaucoup d'échanges et de commentaires - parfois vigoureux - sur les réseaux sociaux, et fait les choux gras de la presse.
En début d'année, Boateng a vécu un drame privé lorsque sa dernière petite amie Kasia Lenhardt, qu'il venait de quitter quelques jours plus tôt, a été retrouvée morte dans un appartement de Berlin. La justice a conclu à un suicide. Boateng était à ce moment-là en déplacement au Qatar avec le Bayern où il disputait le Mondial des clubs. Il est rentré immédiatement en Allemagne.
Elle aussi l'avait accusé de l'avoir violentée, avant de se rétracter, selon le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung.
A l'issue d'une longue journée d'audience, les magistrats l'ont reconnu coupable de coups et blessures. Sa victime a raconté par le menu les faits qu'elle lui reprochait, mais lui-même les a niés.
Il risquait une peine maximale de cinq ans de prison.
Elle a notamment rapporté que, lors de vacances aux Caraïbes, le joueur star de 33 ans, ancien du Bayern Munich et champion du monde 2014, avait d'abord lancé vers elle une lanterne lors d'une violente dispute. L'ayant manquée, il l'a ensuite visée et touchée avec une boîte isotherme, qui lui a occasionné une blessure au bras droit.
"Il m'a enfoncé un oeil avec le pouce", a-t-elle ensuite précisé, "il m'a mordu la tête et m'a tiré par terre par les cheveux".
La scène s'est déroulée lors d'une soirée dans un hôtel de luxe, en juillet 2018, soit juste après la piteuse élimination de l'Allemagne au premier tour du Mondial de football en Russie.
Selon Boateng, c'est au contraire sa compagne de l'époque qui a fait preuve d'agressivité et qui l'a même blessé à la lèvre en le frappant. "Je n'ai pas été violent (...) je ne l'ai pas attaquée", a-t-il assuré, sans convaincre les magistrats.
Le joueur était à l'époque en pourparlers pour rejoindre le Paris SG, et il affirme que la dispute a porté notamment sur les exigences de sa compagne pour le suivre à Paris. Ce transfert a finalement avorté et Boateng est resté à Munich.
L'ex-couple est actuellement en procès pour obtenir la garde de leur deux jumelles de 10 ans, qui vivent avec lui, et cette question était aussi, indirectement, l'un des enjeux du procès de Munich.
Drame privé
Le trentenaire a fait la une de l'actualité début septembre lorsqu'il a signé pour deux ans avec l'Olympique lyonnais, après une décennie couronnée de multiples titres au Bayern. Il était en fin de contrat avec Munich, où il a notamment remporté deux Ligues des champions et neuf titres de champion d'Allemagne.
Star de la sélection nationale lors du titre mondial au Brésil en 2014, il en a été écarté par l'ancien sélectionneur Joachim Löw début 2019, dans la foulée du désastre en Russie. Dans sa première liste la semaine dernière, le nouveau sélectionneur Hansi Flick n'a pas fait appel à lui.
Mais à l'approche du procès, les projecteurs se sont de nouveau braqués sur sa vie privée, qui suscite beaucoup d'échanges et de commentaires - parfois vigoureux - sur les réseaux sociaux, et fait les choux gras de la presse.
En début d'année, Boateng a vécu un drame privé lorsque sa dernière petite amie Kasia Lenhardt, qu'il venait de quitter quelques jours plus tôt, a été retrouvée morte dans un appartement de Berlin. La justice a conclu à un suicide. Boateng était à ce moment-là en déplacement au Qatar avec le Bayern où il disputait le Mondial des clubs. Il est rentré immédiatement en Allemagne.
Elle aussi l'avait accusé de l'avoir violentée, avant de se rétracter, selon le quotidien munichois Süddeutsche Zeitung.