La Polynésie française, pour sa part, était représentée par Brigitte Girardin, ancienne ministre française de l’Outre-mer et désormais Conseillère du Président de la Polynésie française.
PARIS, jeudi 30 janvier 2014 (Flash d’Océanie) – Le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique (Fonds Pacifique) du gouvernement français a décidé d’appuyer, pour l’année 2014, un ensemble de projets à vocation régionale, pour un montant d’environ 1,25 million d’euros, auxquels est venu, cette année, s’ajouter une enveloppe de quelque 335.000 euros au titre de la participation de la Nouvelle-Calédonie.
Ces fonds, qui interviennent sous forme de subventions, ont été attribués à un ensemble de projets reconnus comme contribuant à l’intégration régionale d’une manière générale et, en particulier à l’intégration des trois collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) dans leur environnement naturel régional.
Lors de la réunion de son comité directeur, composé de représentants du gouvernement français (Ministères des affaires étrangères, de l’Outre-mer et de l’économie et des finances) et des exécutifs de ces trois collectivités territoriales françaises d’Océanie, jeudi 23 janvier 2014, à Paris, les responsables ont examiné l’ensemble des projets candidats à soutien, présentés par les ambassades de France postés en Océanie et les administrations des collectivités françaises de cette zone.
Cette année, la Présidence de ce comité directeur revenait au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par son Vice-président Gilbert Tyuienon.
La Polynésie française, pour sa part, était représentée par Brigitte Girardin, ancienne ministre française de l’Outre-mer et désormais Conseillère du Président de la Polynésie française.
Wallis-et-Futuna avait mandaté son Président de l’Assemblée territoriale.
« Plusieurs projets ont reçu à la fois l’appui du fonds Pacifique et celui de la Nouvelle-Calédonie », a précisé en milieu de semaine le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans un communiqué qui souligne que son enveloppe de cofinancement « permettant d’abonder l’enveloppe de l’État » s’élavait cette année à « 40 millions de Francs Pacifique » (soit environ 335.200 euros).
Parmi les projets soutenus, pour cette cuvée 2014, figure notamment celui de tisser des liens plus étroits entre les chambres de l’agriculture de plusieurs États et territoires français de la zone, à savoir Vanuatu, à Fidji, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.
« Ces entités pourront s’appuyer sur le savoir-faire et l’aide opérationnelle de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie. Ce réseau permettra de répondre plus efficacement aux besoins essentiels de structuration d’un secteur majeur pour l’économie de ces cinq pays », commente le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
D’autres secteurs soutenus par le Fonds Pacifique, cette année, concernent l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, avec un accent simultané sur la promotion de la francophonie.
Ces projets visent notamment à favoriser la mobilité et les passerelles entre étudiants des universités francophones de la zone (comme celles de la Nouvelle-Calédonie et les antennes AUF [Agence Universitaire de la Francophonie] établies dans l’archipel voisin et partiellement francophone de Vanuatu.
Dans le même secteur éducatif supérieur, un projet a été approuvé en matière de formation des professeurs ni-Vanuatu préparant un diplôme d’accès aux études universitaires francophones de Vanuatu (DAEU).
Il devrait permettre aux étudiants de cet État mélanésien d’entrer à l’UNC (Université de la Nouvelle-Calédonie).
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la petite l’Alliance française de Port Moresby, pour sa part, devrait bénéficier de fonds pour se « renforcer ».
Concernant les projets liés à l’environnement et à la gestion des risques naturels, le Fonds Pacifique a décidé de soutenir un projet baptisé « ORSNET » dont l’objectif ultime serait de créer un réseau de surveillance sismologique dans l’arc mélanésien.
Ce projet devrait s’appuyer sur une coopération forte entre l’antenne de Nouvelle-Calédonie de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD), le ministère vanuatuan de la météorologie et des risques géologiques et « d’autres États du Pacifique ».
Objectif : constituer « une plateforme de surveillance et d’alerte complémentaire de celle d’Hawaii », en l’occurrence le Pacific Tsunami Warning Centre.
Dans ce processus, les collectivités territoriales du Pacifique ont, progressivement, elles aussi engagé des fonds en mode participatif.
Depuis 2006, la France et le gouvernement local de Nouvelle-Calédonie sont signataires d’une convention de coopération dite « décentralisée », qui permet la mise en place d’actions cofinancées, euro pou euro, en particulier dans la région proche, avec un accent fort sur l’archipel voisin de Vanuatu, seul État océanien indépendant et partiellement francophone.
« La contribution apportée par la Nouvelle-Calédonie (…) permet non seulement de venir apporter un complément de financement à certaines opérations retenues par le comité directeur, mais également de ‘repêcher’ des opérations n’ayant pu être financées faute de crédits suffisants. Les cofinancements apportés soutiennent à la fois des projets portés en Nouvelle-Calédonie mais aussi des projets portés par d’autres territoires et États insulaires du Pacifique et qui impliquent la Nouvelle-Calédonie », soulignait en février 2013 le gouvernement de Nouméa.
En marge de ce comité directeur, le Vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est par ailleurs entretenu avec plusieurs hauts responsables du gouvernement français, dont le Ministre des outre-mer Victorin Lurel, le Conseiller pour les Outre-mer auprès du Président de la République Marc Vizy, la Secrétaire générale adjointe du Ministère des affaires étrangères, Emmanuelle d’Achon, le Directeur général d’UBIFRANCE (organisme français d’expansion économique) Christophe Lecourtier, précisent les mêmes sources.
À l’occasion de ces entretiens, un sujet a été récurrent : celui du programme de déploiement dans la proche région de la Nouvelle-Calédonie de « délégués » de cette collectivité françaises, hébergés dans les ambassades de France des États de la zone.
Le premier d’entre eux, Yves Lafoy, a été officialisé dans ses fonctions mi-novembre 2012, au sein de l’ambassade de France à Wellington (Nouvelle-Zélande).
Ces délégués dans les ambassades des États voisins de la Nouvelle-Calédonie, seront spécialisés dans les questions spécifiques (et notamment d’intégration régionale) à cette collectivité française du Pacifique.
Les États concernés sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Vanuatu ou encore les îles Fidji.
pad
Ces fonds, qui interviennent sous forme de subventions, ont été attribués à un ensemble de projets reconnus comme contribuant à l’intégration régionale d’une manière générale et, en particulier à l’intégration des trois collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) dans leur environnement naturel régional.
Lors de la réunion de son comité directeur, composé de représentants du gouvernement français (Ministères des affaires étrangères, de l’Outre-mer et de l’économie et des finances) et des exécutifs de ces trois collectivités territoriales françaises d’Océanie, jeudi 23 janvier 2014, à Paris, les responsables ont examiné l’ensemble des projets candidats à soutien, présentés par les ambassades de France postés en Océanie et les administrations des collectivités françaises de cette zone.
Cette année, la Présidence de ce comité directeur revenait au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par son Vice-président Gilbert Tyuienon.
La Polynésie française, pour sa part, était représentée par Brigitte Girardin, ancienne ministre française de l’Outre-mer et désormais Conseillère du Président de la Polynésie française.
Wallis-et-Futuna avait mandaté son Président de l’Assemblée territoriale.
« Plusieurs projets ont reçu à la fois l’appui du fonds Pacifique et celui de la Nouvelle-Calédonie », a précisé en milieu de semaine le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans un communiqué qui souligne que son enveloppe de cofinancement « permettant d’abonder l’enveloppe de l’État » s’élavait cette année à « 40 millions de Francs Pacifique » (soit environ 335.200 euros).
Parmi les projets soutenus, pour cette cuvée 2014, figure notamment celui de tisser des liens plus étroits entre les chambres de l’agriculture de plusieurs États et territoires français de la zone, à savoir Vanuatu, à Fidji, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.
« Ces entités pourront s’appuyer sur le savoir-faire et l’aide opérationnelle de la Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie. Ce réseau permettra de répondre plus efficacement aux besoins essentiels de structuration d’un secteur majeur pour l’économie de ces cinq pays », commente le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
D’autres secteurs soutenus par le Fonds Pacifique, cette année, concernent l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, avec un accent simultané sur la promotion de la francophonie.
Ces projets visent notamment à favoriser la mobilité et les passerelles entre étudiants des universités francophones de la zone (comme celles de la Nouvelle-Calédonie et les antennes AUF [Agence Universitaire de la Francophonie] établies dans l’archipel voisin et partiellement francophone de Vanuatu.
Dans le même secteur éducatif supérieur, un projet a été approuvé en matière de formation des professeurs ni-Vanuatu préparant un diplôme d’accès aux études universitaires francophones de Vanuatu (DAEU).
Il devrait permettre aux étudiants de cet État mélanésien d’entrer à l’UNC (Université de la Nouvelle-Calédonie).
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la petite l’Alliance française de Port Moresby, pour sa part, devrait bénéficier de fonds pour se « renforcer ».
Concernant les projets liés à l’environnement et à la gestion des risques naturels, le Fonds Pacifique a décidé de soutenir un projet baptisé « ORSNET » dont l’objectif ultime serait de créer un réseau de surveillance sismologique dans l’arc mélanésien.
Ce projet devrait s’appuyer sur une coopération forte entre l’antenne de Nouvelle-Calédonie de l’Institut français de recherche pour le développement (IRD), le ministère vanuatuan de la météorologie et des risques géologiques et « d’autres États du Pacifique ».
Objectif : constituer « une plateforme de surveillance et d’alerte complémentaire de celle d’Hawaii », en l’occurrence le Pacific Tsunami Warning Centre.
Dans ce processus, les collectivités territoriales du Pacifique ont, progressivement, elles aussi engagé des fonds en mode participatif.
Depuis 2006, la France et le gouvernement local de Nouvelle-Calédonie sont signataires d’une convention de coopération dite « décentralisée », qui permet la mise en place d’actions cofinancées, euro pou euro, en particulier dans la région proche, avec un accent fort sur l’archipel voisin de Vanuatu, seul État océanien indépendant et partiellement francophone.
« La contribution apportée par la Nouvelle-Calédonie (…) permet non seulement de venir apporter un complément de financement à certaines opérations retenues par le comité directeur, mais également de ‘repêcher’ des opérations n’ayant pu être financées faute de crédits suffisants. Les cofinancements apportés soutiennent à la fois des projets portés en Nouvelle-Calédonie mais aussi des projets portés par d’autres territoires et États insulaires du Pacifique et qui impliquent la Nouvelle-Calédonie », soulignait en février 2013 le gouvernement de Nouméa.
En marge de ce comité directeur, le Vice-président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est par ailleurs entretenu avec plusieurs hauts responsables du gouvernement français, dont le Ministre des outre-mer Victorin Lurel, le Conseiller pour les Outre-mer auprès du Président de la République Marc Vizy, la Secrétaire générale adjointe du Ministère des affaires étrangères, Emmanuelle d’Achon, le Directeur général d’UBIFRANCE (organisme français d’expansion économique) Christophe Lecourtier, précisent les mêmes sources.
À l’occasion de ces entretiens, un sujet a été récurrent : celui du programme de déploiement dans la proche région de la Nouvelle-Calédonie de « délégués » de cette collectivité françaises, hébergés dans les ambassades de France des États de la zone.
Le premier d’entre eux, Yves Lafoy, a été officialisé dans ses fonctions mi-novembre 2012, au sein de l’ambassade de France à Wellington (Nouvelle-Zélande).
Ces délégués dans les ambassades des États voisins de la Nouvelle-Calédonie, seront spécialisés dans les questions spécifiques (et notamment d’intégration régionale) à cette collectivité française du Pacifique.
Les États concernés sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, Vanuatu ou encore les îles Fidji.
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