Une esquisse de ce à quoi pourrait ressembler le Floating island project.
PAPEETE, 1er décembre 2017 - Le président Edouard Fritch est mandaté par le gouvernement pour signer un protocole d’entente avec l’organisation non gouvernementale Seasteading Institute, en vue de la concrétisation du Floating Island Project en Polynésie française.
Même s’il paraît fantaisiste de prime abord, le projet est très sérieux : le Seasteading Institute envisage, au cours de la prochaine décennie, de développer des villes flottantes à travers les océans du monde. Avec le soutien financier de plusieurs fortunes de la silicon valley, ce think tank californien a jeté son dévolu sur la Polynésie française, pour établir son projet pilote d’îlot flottant, qui devra servir de base de lancement et d’exemple au développement de son projet futuriste.
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Le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou a précisé jeudi la nature de l’engagement que s’apprêtait à conclure la collectivité, à travers la signature prochaine d’un protocole d’entente : "Il s’agit de l’autorisation donnée par le gouvernement, au président, de signer ce que l’on appelle un MOU, pour Memorandum of understanding, avec la société qui envisage de construire ce prototype de ville flottante en Polynésie française. C’est un choix de leur part, compte tenu de la situation de la Polynésie et de la problématique d’élévation du niveau de la mer. Il s’agit d’autoriser le démarrage d’une étude. (…) Ce projet ne coûtera rien au Pays. L'étude doit porter sur la faisabilité du projet, la situation économique du Pays, l’évolution, éventuellement de nos règles en termes de fiscalité – c’est ce que nous faisons pour le projet de Hao, comme pour le Mahana Beach, donc il n’y a rien de particulier", a aussi souligné le porte-parole du gouvernement concernant la création de zones économiques spéciales souhaitées par la Seasteading Institute.
Même s’il paraît fantaisiste de prime abord, le projet est très sérieux : le Seasteading Institute envisage, au cours de la prochaine décennie, de développer des villes flottantes à travers les océans du monde. Avec le soutien financier de plusieurs fortunes de la silicon valley, ce think tank californien a jeté son dévolu sur la Polynésie française, pour établir son projet pilote d’îlot flottant, qui devra servir de base de lancement et d’exemple au développement de son projet futuriste.
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Le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou a précisé jeudi la nature de l’engagement que s’apprêtait à conclure la collectivité, à travers la signature prochaine d’un protocole d’entente : "Il s’agit de l’autorisation donnée par le gouvernement, au président, de signer ce que l’on appelle un MOU, pour Memorandum of understanding, avec la société qui envisage de construire ce prototype de ville flottante en Polynésie française. C’est un choix de leur part, compte tenu de la situation de la Polynésie et de la problématique d’élévation du niveau de la mer. Il s’agit d’autoriser le démarrage d’une étude. (…) Ce projet ne coûtera rien au Pays. L'étude doit porter sur la faisabilité du projet, la situation économique du Pays, l’évolution, éventuellement de nos règles en termes de fiscalité – c’est ce que nous faisons pour le projet de Hao, comme pour le Mahana Beach, donc il n’y a rien de particulier", a aussi souligné le porte-parole du gouvernement concernant la création de zones économiques spéciales souhaitées par la Seasteading Institute.