Finalement, Emile Vernier ne déposera pas son recours au conseil d’Etat

Loi de pays incitant au départ volontaire à la retraite


Dans un communiqué de presse envoyé à la presse, Emile Vernier , le président du Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs de Polynésie française, le Sdiraf, déclarait «Nous avons de nombreuses pressions pour nous faire renoncer à déposer notre requête en annulation de ce projet de loi de pays devant le Conseil d’Etat. »

Trois jours seulement après avoir alerté la presse de sa volonté de dénoncer le texte de loi sur les départs volontaires à la retraite, le leader du Sdiraf fait machine arrière. Mieux, la machine s’arrête carrément. De recours au conseil d’Etat, il n’en n’est plus question du tout. Emile Vernier en donne la principale raison énoncée dans les deux premières lignes du second paragraphe de son communiqué de presse qui dit : « Devant l’acharnement manifeste de déstabilisation menée, j’ai décidé de ne plus mener cette action au nom du Sdiraf… »
Mais, par substitution au plan d’action prévue initialement, Emile Vernier va quand même essayer d’intenter quelque chose de bien moindre envergure. Le paragraphe 4 du communiqué stipule : « En mon âme et conscience, devant le danger que représente ce texte pour la caisse de retraite et les conséquences qu’il aura sur l’avenir de notre administration, j’ai pris la décision de faire partir dès vendredi, une requête en annulation du texte adopté n° 2012-33 LP/APF du 12 décembre 2012, publié au JOPF du 21 décembre 2012. »
Enfin, le SIRAF précise et insiste même être « favorable à 1000% aux départs volontaires nécessaires, à condition que ceux ci ne soient pas des préretraites déguisées et que des conditions d’éligibilité (secteurs non prioritaires, fonctions des demandeurs, …) au plan soient bien mises en place, comme demandées à travers l’avis n° 134/2012 du CESC. »

Rédigé par TP le Mercredi 16 Janvier 2013 à 16:20 | Lu 944 fois