Ludovic MARIN / AFP / POOL
Pontoise, France | AFP | dimanche 26/12/2021 - Ils ont passé Noël en cavale avant d'être rattrapés: le détenu qui s'était évadé de l'hôpital de Pontoise mardi soir et sa compagne qui avait tiré sur l'un des agents pénitentiaires qui l'escortaient ont été arrêtés dimanche en Allemagne.
Le fugitif, 28 ans, et la jeune femme, mineure selon le parquet de Pontoise, ont été "très très vite localisés", selon une source proche du dossier.
"Les autorités allemandes ont interpellé le fugitif et sa concubine vers 15H30 à Wegberg", une ville à l'ouest de Düsseldorf, proche de la frontière des Pays-Bas, a indiqué le parquet de Pontoise à l'AFP, précisant que "l'interpellation s'est passée sans difficulté".
"Les enquêteurs allemands sont en contact avec leurs homologues français dans le cadre de la demande d’extradition", a-t-il ajouté.
Il n'y a "pas de troisième personne recherchée" à ce stade, selon une source judiciaire, alors que les premiers éléments d'enquête fournis par une source policière faisaient état d'un second complice faisant le guet.
Ce sont les renseignements de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), le service de la police judiciaire française spécialisé dans ce type d'enquête, qui ont permis de mettre un terme à cette courte cavale de cinq jours, selon une source policière.
Le détenu était arrivé mardi soir, vers 21H30, au centre hospitalier de Pontoise, pour être soigné d'une profonde entaille sur le bras. Un simulacre de tentative de suicide avec pour seul objectif d'obtenir une extraction médicale.
Trois agents pénitentiaires, secondés par des pompiers, l'avaient sorti quelques minutes plus tôt de sa cellule de la maison d'arrêt d'Osny toute proche où il était incarcéré depuis le 1er octobre dans une enquête pour assassinat.
Détenu non signalé
Sur le parking, une femme munie d'une arme longue les attendait de pied ferme. La complice, après avoir demandé que son compagnon soit détaché, avait tiré sur l'un des fonctionnaires, non armé comme ses collègues.
Protégé par son gilet pare-balles et blessé légèrement par "30 impacts de plomb, superficiels, dans le bas du dos", selon une source policière, il avait été brièvement hospitalisé en observation.
La BNRF et la PJ de Versailles ont été cosaisies de l'enquête dans une information judiciaire ouverte vendredi.
Interrogée sur l'absence de port d'arme chez les agents, le ministère de la Justice a indiqué que "le niveau de risque est à replacer dans le contexte", avec "deux évasions en 2020 sur 54.371 extractions médicales".
En 2021, pour huit des treize évasions recensées, dont celle d'Osny, le détenu a profité d'un transfert à l'hôpital pour se faire la belle.
L'évadé d'Osny, soupçonné d'avoir tué à Valenton (Val-de-Marne) un jeune homme de 18 ans dans la nuit du 28 au 29 septembre, et condamné à de multiples reprises, notamment pour des délits routiers et des faits de violences aggravées, n'était pas classé comme un détenu particulièrement signalé (DPS).
Depuis une circulaire d'octobre 2019, les extractions médicales sont assurées par "des équipes locales de sécurité pénitentiaires (ELSP) déployées sur le territoire, formées et habilitées au port d’arme", selon la Chancellerie.
Mais au 13 décembre, seuls 519 personnels pénitentiaires étaient habilités au port d'armes, répartis dans 51 équipes locales de sécurité pénitentiaires, a-t-elle ajouté.
Ralenties par la crise sanitaire, ces formations "doivent être accélérées en 2022" avec notamment 216 agents formés l’année prochaine dans le ressort de la Direction interrégionale de Paris dont la prison d'Osny, selon la Chancellerie.
Le fugitif, 28 ans, et la jeune femme, mineure selon le parquet de Pontoise, ont été "très très vite localisés", selon une source proche du dossier.
"Les autorités allemandes ont interpellé le fugitif et sa concubine vers 15H30 à Wegberg", une ville à l'ouest de Düsseldorf, proche de la frontière des Pays-Bas, a indiqué le parquet de Pontoise à l'AFP, précisant que "l'interpellation s'est passée sans difficulté".
"Les enquêteurs allemands sont en contact avec leurs homologues français dans le cadre de la demande d’extradition", a-t-il ajouté.
Il n'y a "pas de troisième personne recherchée" à ce stade, selon une source judiciaire, alors que les premiers éléments d'enquête fournis par une source policière faisaient état d'un second complice faisant le guet.
Ce sont les renseignements de la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), le service de la police judiciaire française spécialisé dans ce type d'enquête, qui ont permis de mettre un terme à cette courte cavale de cinq jours, selon une source policière.
Le détenu était arrivé mardi soir, vers 21H30, au centre hospitalier de Pontoise, pour être soigné d'une profonde entaille sur le bras. Un simulacre de tentative de suicide avec pour seul objectif d'obtenir une extraction médicale.
Trois agents pénitentiaires, secondés par des pompiers, l'avaient sorti quelques minutes plus tôt de sa cellule de la maison d'arrêt d'Osny toute proche où il était incarcéré depuis le 1er octobre dans une enquête pour assassinat.
Détenu non signalé
Sur le parking, une femme munie d'une arme longue les attendait de pied ferme. La complice, après avoir demandé que son compagnon soit détaché, avait tiré sur l'un des fonctionnaires, non armé comme ses collègues.
Protégé par son gilet pare-balles et blessé légèrement par "30 impacts de plomb, superficiels, dans le bas du dos", selon une source policière, il avait été brièvement hospitalisé en observation.
La BNRF et la PJ de Versailles ont été cosaisies de l'enquête dans une information judiciaire ouverte vendredi.
Interrogée sur l'absence de port d'arme chez les agents, le ministère de la Justice a indiqué que "le niveau de risque est à replacer dans le contexte", avec "deux évasions en 2020 sur 54.371 extractions médicales".
En 2021, pour huit des treize évasions recensées, dont celle d'Osny, le détenu a profité d'un transfert à l'hôpital pour se faire la belle.
L'évadé d'Osny, soupçonné d'avoir tué à Valenton (Val-de-Marne) un jeune homme de 18 ans dans la nuit du 28 au 29 septembre, et condamné à de multiples reprises, notamment pour des délits routiers et des faits de violences aggravées, n'était pas classé comme un détenu particulièrement signalé (DPS).
Depuis une circulaire d'octobre 2019, les extractions médicales sont assurées par "des équipes locales de sécurité pénitentiaires (ELSP) déployées sur le territoire, formées et habilitées au port d’arme", selon la Chancellerie.
Mais au 13 décembre, seuls 519 personnels pénitentiaires étaient habilités au port d'armes, répartis dans 51 équipes locales de sécurité pénitentiaires, a-t-elle ajouté.
Ralenties par la crise sanitaire, ces formations "doivent être accélérées en 2022" avec notamment 216 agents formés l’année prochaine dans le ressort de la Direction interrégionale de Paris dont la prison d'Osny, selon la Chancellerie.