NEW YORK, 20 septembre 2013 (AFP) - Ouverture des boutiques à l'aube, longues files d'attente parfois depuis des jours, starlettes et guirlandes: les nouveaux iPhone 5C et 5S ont été mis en vente vendredi avec l'éclat habituel.
Décalage horaire oblige, les premiers acheteurs ont brandi leur nouveau téléphone dans les boutiques au Japon, en Chine ou en Australie, avant que le reste de la planète n'y ait accès à son tour.
Une impressionnante file de quelque 700 personnes s'était formée au petit matin au pied de l'Apple Store du quartier chic de Ginza à Tokyo.
"Ca valait la peine d'attendre", s'est réjoui John Yap, un comptable de 24 ans en admirant son iPhone au dos couleur or, après avoir attendu douze heures devant un casino de Singapour, où la compagnie Singapore Telecommunications avait organisé une fête de lancement qui a attiré des milliers d'amateurs.
Une foule attendait aussi l'ouverture de l'Apple Store de la cinquième avenue à New York, avec une file s'allongeant sur plus d'un bloc.
"Je suis là depuis quinze jours", a raconté Brian Ceballo, un musicien de 19 ans de Brooklyn, acclamé comme une star par les autres fans d'Apple quand il est sorti du magasin, quatre minutes après l'ouverture, avec son nouvel iPhone 5S.
"Le lecteur d'empreintes digitales va être très cool vraiment, j'attendais avec impatience de l'essayer, et aussi la nouvelle caméra qui filme au ralenti", s'est-il réjoui.
Des scènes comparables étaient visibles aussi à Sydney, où des foules de jeunes gens, notamment d'origine asiatique, ont salué l'événement dans une ambiance festive, ou encore à Paris où, dès 7H00 du matin, quelque 200 personnes attendaient devant le principal magasin de la marque à la pomme situé dans l'enceinte du musée du Louvre.
Beaucoup d'amateurs ont toutefois préféré commander leur téléphone sur internet, à partir de minuit, comme Mehdi, 28 ans, qui assure que son téléphone "sera livré dans 15 jours".
Addition salée
Et le prix n'arrête pas les fans. Aux Etats-Unis, les tarifs démarrent à 99 dollars avec un abonnement de deux ans pour un 5C, censé représenter la réponse plus abordable d'Apple aux modèles moins chers de concurrents comme Samsung, mais grimpent jusqu'à 849 dollars pour la version 5S la plus haut de gamme, sans engagement auprès d'un opérateur.
"Je n'ai pas de problème avec le prix, pour moi ce n'est pas trop cher", a assuré Hui Hui Chen, un étudiant de 19 ans arrivé dès trois heures du matin sur la cinquième avenue.
Son avis n'est pas forcément partagé partout, car en Asie la sortie des nouveaux modèles a été marquée par une féroce guerre des prix.
Au Japon, l'iPhone est désormais proposé par les trois géants du secteur, SoftBank, KDDI et, pour la première fois, NTT Docomo, qui compte à lui seul 62 millions d'abonnés (42% du marché).
Dans ce pays, les clients repartent des magasins avec leur iPhone flambant neuf sans débourser un yen. Le prix facturé chaque mois pendant deux ans pour payer l'appareil est remboursé en quasi intégralité via une ristourne sur les services. On propose même aux clients de leur racheter leur ancien iPhone pour un prix qui peut approcher les 200 euros.
En revanche en Australie, où la version 5S est facturée l'équivalent de 785 euros (environ 1.060 dollars) , ou en Chine, où la 5C atteint 520 euros (environ 703 dollars), de nombreux clients jugeaient l'addition trop salée.
"Cela ne les vaut pas", a estimé Wang Ying, analyste basé à Pékin pour la firme iResearch.
En Chine, de nombreux smartphones de griffes locales sont vendus pour à peine 75 euros (environ 101 dollars). Des consommateurs ont néanmoins patienté devant les boutiques, dans une ambiance plus calme que lors des lancements précédents, gâchés par quelques émeutes, grâce à une nouvelle possibilité de réservation par avance.
"Le prix ne compte pas, ce qui compte c'est la marque", affirmait un acheteur, Chang Yi, agent immobilier de 29 ans à Pékin.
La sortie des modèles tant attendus a de surcroît nourri le marché noir, comme à Hong Kong où un revendeur affirmait pouvoir céder un 5S de 16 gigaoctets pour 950 euros (près de 1.300 dollars), quasiment le double du tarif initial.
Décalage horaire oblige, les premiers acheteurs ont brandi leur nouveau téléphone dans les boutiques au Japon, en Chine ou en Australie, avant que le reste de la planète n'y ait accès à son tour.
Une impressionnante file de quelque 700 personnes s'était formée au petit matin au pied de l'Apple Store du quartier chic de Ginza à Tokyo.
"Ca valait la peine d'attendre", s'est réjoui John Yap, un comptable de 24 ans en admirant son iPhone au dos couleur or, après avoir attendu douze heures devant un casino de Singapour, où la compagnie Singapore Telecommunications avait organisé une fête de lancement qui a attiré des milliers d'amateurs.
Une foule attendait aussi l'ouverture de l'Apple Store de la cinquième avenue à New York, avec une file s'allongeant sur plus d'un bloc.
"Je suis là depuis quinze jours", a raconté Brian Ceballo, un musicien de 19 ans de Brooklyn, acclamé comme une star par les autres fans d'Apple quand il est sorti du magasin, quatre minutes après l'ouverture, avec son nouvel iPhone 5S.
"Le lecteur d'empreintes digitales va être très cool vraiment, j'attendais avec impatience de l'essayer, et aussi la nouvelle caméra qui filme au ralenti", s'est-il réjoui.
Des scènes comparables étaient visibles aussi à Sydney, où des foules de jeunes gens, notamment d'origine asiatique, ont salué l'événement dans une ambiance festive, ou encore à Paris où, dès 7H00 du matin, quelque 200 personnes attendaient devant le principal magasin de la marque à la pomme situé dans l'enceinte du musée du Louvre.
Beaucoup d'amateurs ont toutefois préféré commander leur téléphone sur internet, à partir de minuit, comme Mehdi, 28 ans, qui assure que son téléphone "sera livré dans 15 jours".
Addition salée
Et le prix n'arrête pas les fans. Aux Etats-Unis, les tarifs démarrent à 99 dollars avec un abonnement de deux ans pour un 5C, censé représenter la réponse plus abordable d'Apple aux modèles moins chers de concurrents comme Samsung, mais grimpent jusqu'à 849 dollars pour la version 5S la plus haut de gamme, sans engagement auprès d'un opérateur.
"Je n'ai pas de problème avec le prix, pour moi ce n'est pas trop cher", a assuré Hui Hui Chen, un étudiant de 19 ans arrivé dès trois heures du matin sur la cinquième avenue.
Son avis n'est pas forcément partagé partout, car en Asie la sortie des nouveaux modèles a été marquée par une féroce guerre des prix.
Au Japon, l'iPhone est désormais proposé par les trois géants du secteur, SoftBank, KDDI et, pour la première fois, NTT Docomo, qui compte à lui seul 62 millions d'abonnés (42% du marché).
Dans ce pays, les clients repartent des magasins avec leur iPhone flambant neuf sans débourser un yen. Le prix facturé chaque mois pendant deux ans pour payer l'appareil est remboursé en quasi intégralité via une ristourne sur les services. On propose même aux clients de leur racheter leur ancien iPhone pour un prix qui peut approcher les 200 euros.
En revanche en Australie, où la version 5S est facturée l'équivalent de 785 euros (environ 1.060 dollars) , ou en Chine, où la 5C atteint 520 euros (environ 703 dollars), de nombreux clients jugeaient l'addition trop salée.
"Cela ne les vaut pas", a estimé Wang Ying, analyste basé à Pékin pour la firme iResearch.
En Chine, de nombreux smartphones de griffes locales sont vendus pour à peine 75 euros (environ 101 dollars). Des consommateurs ont néanmoins patienté devant les boutiques, dans une ambiance plus calme que lors des lancements précédents, gâchés par quelques émeutes, grâce à une nouvelle possibilité de réservation par avance.
"Le prix ne compte pas, ce qui compte c'est la marque", affirmait un acheteur, Chang Yi, agent immobilier de 29 ans à Pékin.
La sortie des modèles tant attendus a de surcroît nourri le marché noir, comme à Hong Kong où un revendeur affirmait pouvoir céder un 5S de 16 gigaoctets pour 950 euros (près de 1.300 dollars), quasiment le double du tarif initial.