Tahiti, le 3 décembre 2024 - Le Festival international du film documentaire océanien (Fifo) aura lieu du 31 janvier au 9 février prochains. Les films sélectionnés ont été dévoilés ce mardi. Le comité de présélection a insisté sur la qualité et la diversité des documentaires reçus. Le Fifo 2025 s’annonce riche en émotion.
Les huit membres du comité de présélection du Fifo ont eu à visionner 142 films documentaires. Ils en ont sélectionné dix qui entreront en compétition le 3 février 2025. Dix-huit seront présentés hors compétition. Cette sélection tient compte du sujet, de l’histoire ou encore de la qualité visuelle et esthétique des films, mais également de leur durée.
En effet, la durée totale des films en compétition ne peut excéder 12 heures pour permettre au jury de tous les visionner. De plus, les films en compétition sont tous projetés trois fois pendant le festival et les films hors compétitions deux fois. La contrainte du temps permet une diffusion équitable des documentaires.
“Le choix, cette année, a été particulièrement difficile”, assure Teva Pambrun, membre du comité de présélection. “Mais nous avons la chance d’être complémentaires, certains sont des spécialistes de la production, d’autres de l’image, de l’écriture.” Tous sont curieux et passionnés de culture océanienne.
La sélection, qui se veut être représentative du cinéma océanien mais aussi des préoccupations et de la diversité des Océaniens, est riche et variée. Elle donne à voir différents territoires et aborde différentes thématiques : les langues, l’identité, les croyances, les modes de vie, l’histoire mais aussi l’environnement ou encore la santé. Ils ont été tournés en Australie, au Vanuatu, en Nouvelle-Zélande ou encore en Polynésie.
11 docs et fictions pour le Fenua
Le Fenua sera particulièrement bien représenté lors de la 22e édition du festival avec, en compétition, Fier.e.s. La voix du Pacifique de Raynald Mérienne, Te Punu Ora, la source de vie de Virginie Tetoofa et Surf, le feu sacré de Christophe Bouquet et Benjamin Morel et, hors compétition, Bernard Moitessier, une certaine rencontre de Luc Sola, Le Retour des trésors polynésiens de Denis Pinson, Métal Pacifique, la mélodie de l’enfer au paradis de Tevai Maiau et Marion Bois, Te ta’i hōho’a, The Image of the Sound de Kalani Soyer et enfin Ura, sauver l’oiseau sacré des Australes de Thomas Delorme, Virginie Tetoofa et Samuel Ravatua-Smith.
Les problématiques, portées par des documentaires toujours très engagés, offrent une immersion dans les réalités, les luttes et les aspirations de l’Océanie tout en invitant à la réflexion sur des questions universelles et essentielles. Le comité promet une sélection “poignante” et “émouvante”.
S’ajouteront à la sélection des films documentaires, dix courts-métrages documentaires dont Tressage, une alternative au plastique d’Anne Pastor et dix courts-métrages de fiction dont La Cachette de Nyko PK16 et In his Sketchbook de Matteo Damesin (Nouvelle-Zélande/Polynésie française).
Toucher un public toujours plus grand
Le Fifo aura lieu, comme à son habitude, dans les espaces de la Maison de la culture. Il sera suivi de près par les équipes de Polynésie La 1ère (télévision, radio, internet) qui fête cette année ses 60 ans dans le Pacifique.
“Le festival permet d’ouvrir une fenêtre sur notre région”, rappelle Laura Théron, déléguée générale du Fifo. Aussi, il sera au format hybride (en présentiel et en ligne) pour permettre à celles et ceux qui n’auront pas la chance de déambuler dans le village de profiter des diffusions.
Les scolaires bénéficieront quant à eux d’un programme spécial. Les enseignants peuvent d’ores et déjà se pencher sur le synopsis des films pour établir un programme adapté à leur classe. Ils peuvent contacter dès à présent les organisateurs.
Les huit membres du comité de présélection du Fifo ont eu à visionner 142 films documentaires. Ils en ont sélectionné dix qui entreront en compétition le 3 février 2025. Dix-huit seront présentés hors compétition. Cette sélection tient compte du sujet, de l’histoire ou encore de la qualité visuelle et esthétique des films, mais également de leur durée.
En effet, la durée totale des films en compétition ne peut excéder 12 heures pour permettre au jury de tous les visionner. De plus, les films en compétition sont tous projetés trois fois pendant le festival et les films hors compétitions deux fois. La contrainte du temps permet une diffusion équitable des documentaires.
“Le choix, cette année, a été particulièrement difficile”, assure Teva Pambrun, membre du comité de présélection. “Mais nous avons la chance d’être complémentaires, certains sont des spécialistes de la production, d’autres de l’image, de l’écriture.” Tous sont curieux et passionnés de culture océanienne.
La sélection, qui se veut être représentative du cinéma océanien mais aussi des préoccupations et de la diversité des Océaniens, est riche et variée. Elle donne à voir différents territoires et aborde différentes thématiques : les langues, l’identité, les croyances, les modes de vie, l’histoire mais aussi l’environnement ou encore la santé. Ils ont été tournés en Australie, au Vanuatu, en Nouvelle-Zélande ou encore en Polynésie.
11 docs et fictions pour le Fenua
Le Fenua sera particulièrement bien représenté lors de la 22e édition du festival avec, en compétition, Fier.e.s. La voix du Pacifique de Raynald Mérienne, Te Punu Ora, la source de vie de Virginie Tetoofa et Surf, le feu sacré de Christophe Bouquet et Benjamin Morel et, hors compétition, Bernard Moitessier, une certaine rencontre de Luc Sola, Le Retour des trésors polynésiens de Denis Pinson, Métal Pacifique, la mélodie de l’enfer au paradis de Tevai Maiau et Marion Bois, Te ta’i hōho’a, The Image of the Sound de Kalani Soyer et enfin Ura, sauver l’oiseau sacré des Australes de Thomas Delorme, Virginie Tetoofa et Samuel Ravatua-Smith.
Les problématiques, portées par des documentaires toujours très engagés, offrent une immersion dans les réalités, les luttes et les aspirations de l’Océanie tout en invitant à la réflexion sur des questions universelles et essentielles. Le comité promet une sélection “poignante” et “émouvante”.
S’ajouteront à la sélection des films documentaires, dix courts-métrages documentaires dont Tressage, une alternative au plastique d’Anne Pastor et dix courts-métrages de fiction dont La Cachette de Nyko PK16 et In his Sketchbook de Matteo Damesin (Nouvelle-Zélande/Polynésie française).
Toucher un public toujours plus grand
Le Fifo aura lieu, comme à son habitude, dans les espaces de la Maison de la culture. Il sera suivi de près par les équipes de Polynésie La 1ère (télévision, radio, internet) qui fête cette année ses 60 ans dans le Pacifique.
“Le festival permet d’ouvrir une fenêtre sur notre région”, rappelle Laura Théron, déléguée générale du Fifo. Aussi, il sera au format hybride (en présentiel et en ligne) pour permettre à celles et ceux qui n’auront pas la chance de déambuler dans le village de profiter des diffusions.
Les scolaires bénéficieront quant à eux d’un programme spécial. Les enseignants peuvent d’ores et déjà se pencher sur le synopsis des films pour établir un programme adapté à leur classe. Ils peuvent contacter dès à présent les organisateurs.
Pratique
Du 31 janvier au 9 février 2025 dans les espaces de la Maison de la culture.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site.
FB : FIFO Tahiti
contact@fifotahiti.com
Du 31 janvier au 9 février 2025 dans les espaces de la Maison de la culture.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site.
FB : FIFO Tahiti
contact@fifotahiti.com
Ben Salama pour présider le jury
Le jury du Fifo est composé de six professionnels de l’audiovisuel et/ou spécialistes des cultures océaniennes. Ils sont originaires pour cette nouvelle édition d’Australie, de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande, de Fidji et de Polynésie française (Cybèle Plichart, journaliste et présentatrice du journal télévisé de Polynésie La 1ère, et Teiva Manoi dit Minos, conteur, musicien et comédien). Ce jury sera présidé par Ben Salam. Auteur, réalisateur et producteur franco-algérien, il a quitté l’Algérie à l’âge de 20 ans pour intégrer une école de cinéma à Paris (lIDHEC ex-Femis). Il a d’abord travaillé comme critique cinéma avant de rejoindre France Télévisions où il a exercé plusieurs fonctions. Depuis une quinzaine d’années, il se consacre exclusivement à la réalisation et la production de films documentaires.
Le jury du Fifo est composé de six professionnels de l’audiovisuel et/ou spécialistes des cultures océaniennes. Ils sont originaires pour cette nouvelle édition d’Australie, de Nouvelle-Calédonie, de Nouvelle-Zélande, de Fidji et de Polynésie française (Cybèle Plichart, journaliste et présentatrice du journal télévisé de Polynésie La 1ère, et Teiva Manoi dit Minos, conteur, musicien et comédien). Ce jury sera présidé par Ben Salam. Auteur, réalisateur et producteur franco-algérien, il a quitté l’Algérie à l’âge de 20 ans pour intégrer une école de cinéma à Paris (lIDHEC ex-Femis). Il a d’abord travaillé comme critique cinéma avant de rejoindre France Télévisions où il a exercé plusieurs fonctions. Depuis une quinzaine d’années, il se consacre exclusivement à la réalisation et la production de films documentaires.