Fifa - Temarii va bien faire appel de sa suspension


ZURICH, 30 novembre 2010 (AFP) - Le président de la Confédération océanienne de football (OFC), le Tahitien Reynald Temarii, suspendu par la Fifa après des soupçons de corruption, fera bien appel de sa sanction, a indiqué mardi la Fédération internationale.

Le maintien de cet appel rend improbable le remplacement de Temarii lors du vote jeudi du comité exécutif de la Fifa - dont il est membre - qui doit désigner les pays-hôtes pour les Mondiaux 2018 et 2022.

La Fifa avait fait savoir à l'OFC qu'elle pourrait avoir un droit de vote à condition que Reynald Temarii renonce à faire appel de sa suspension.

Temarii a été suspendu le 18 novembre pour un an du comité exécutif de la Fifa pour avoir contrevenu au code d'éthique, après des soupçons de corruption dans l'attribution des Mondiaux 2018 et 2022. Un autre membre du comité, le Nigérian Amos Adamu, a été suspendu trois ans pour les mêmes raisons.

Seuls 22 des 24 membres du comité exécutif devraient par conséquent prendre part jeudi à la désignation des pays-hôtes pour les Mondiaux.

La présence d'un 23e votant représentant l'Océanie aurait pu avoir une influence sur le vote, l'Australie figurant notamment parmi les candidats pour 2022.

Les candidats à l'organisation de l'édition 2018 sont l'Angleterre, la Russie et les duos Espagne/Portugal et Pays-Bas/Belgique. Pour celle de 2022, le Qatar, l'Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud sont en lice.

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Le communiqué de la Fédération Tahitienne de Football

Tel qu'annoncé par voie de presse au lendemain de la notification d'un an de suspension par la Commission d'éthique de la FIFA, la Fédération Tahitienne de Football confirme la volonté de Reynald TEMARII de faire appel de cette décision, encore à ce jour, injustifiée :

"Le 18 novembre dernier, la Commission d’éthique de la FIFA rejetait tout soupçon de corruption à mon encontre mais prononçait néanmoins ma suspension pour une durée d’un an à compter du 20 octobre 2010 pour des infractions dont j’ignore encore à ce jour la nature et le fondement.
Depuis cette date, je demeure dans l’attente de la décision motivée de la Commission d’Ethique pour exercer mon droit de recours.
En dépit des pressions et des enjeux pour l’OFC, j’ai pris la décision de ne pas renoncer à l’exercice de ce droit fondamental afin de rétablir mon honneur, ma dignité et mon intégrité à la suite de la calomnie dont j’ai été la victime de la part du Sunday Times."

Rédigé par AFP le Mardi 30 Novembre 2010 à 08:47 | Lu 451 fois