Crédit Ina FASSBENDER / AFP
Berlin, Allemagne | AFP | mercredi 15/01/2025 - Les experts sanitaires travaillent "jour et nuit" afin de trouver la source du foyer de fièvre aphteuse en Allemagne, le premier en 35 ans, a déclaré mercredi le ministre de l'Agriculture, alors que le pays craint pour ses exportations agricoles.
Le ministre écologiste Cem Özdemir a mis en garde contre une "situation dramatique" si cette épizootie très contagieuse pour les animaux, mais inoffensive pour les humains, venait à s'étendre.
Aucun autre cas n'a cependant été détecté à ce stade, au-delà des trois cas qui ont été annoncés vendredi sur des buffles d'eau dans la région du Brandebourg autour de Berlin, une première dans l'Union Européenne depuis 2011 et en Allemagne depuis 1988.
Les animaux contaminés sont décédés et les 11 autres bêtes du troupeau ont été abattues préventivement.
Depuis lors, les autorités se démènent pour empêcher une propagation potentielle, en testant les animaux et en limitant les transports en provenance de la zone touchée.
Les experts de l'Institut Friedrich Loeffler, le centre fédéral de recherche sur la santé animale, "travaillent jour et nuit, premièrement pour déterminer s'il y a d'autres cas, la bonne nouvelle étant que ce n'est pas le cas", "et deuxièmement pour trouver la source", a déclaré le ministre devant la presse.
"Espérons tous ensemble que nous en resterons là, et que les conséquences seront à peu près maîtrisables", a-t-il déclaré. "Mais s'il devait y avoir d'autres cas (...) nous parlerions alors d'un tout autre problème", a-t-il concédé.
Le pays redoute les conséquences négatives pour les exportations agricoles, alors que le Royaume-Uni a interdit mardi les importations de bovins, porcs et ovins en provenance d'Allemagne.
La Corée du Sud et le Mexique ont suspendu préventivement leurs importations de viande de porc allemande, selon Berlin.
L'Allemagne est le deuxième producteur européen de viande bovine, avec pour principaux marchés d'exportation les Pays-Bas, la Pologne et l'Autriche.
Le pays peut toujours vendre à ses partenaires de l'Union européenne de la viande produite en dehors des zones à risque mais, pour les autres pays, tout dépend de l'accord commercial en vigueur.
La Pologne, voisine du Brandebourg, a annoncé mardi soir un renforcement des contrôles à l'importation du bétail en provenance d'Allemagne.
Le transport d'animaux d'élevage est interdit au moins jusqu'à mercredi soir dans cette région.
Et bovins, moutons et chèvres seront absents du salon de l'agriculture allemand, la "Grüne Woche", qui s'ouvre vendredi à Berlin.
Le ministre écologiste Cem Özdemir a mis en garde contre une "situation dramatique" si cette épizootie très contagieuse pour les animaux, mais inoffensive pour les humains, venait à s'étendre.
Aucun autre cas n'a cependant été détecté à ce stade, au-delà des trois cas qui ont été annoncés vendredi sur des buffles d'eau dans la région du Brandebourg autour de Berlin, une première dans l'Union Européenne depuis 2011 et en Allemagne depuis 1988.
Les animaux contaminés sont décédés et les 11 autres bêtes du troupeau ont été abattues préventivement.
Depuis lors, les autorités se démènent pour empêcher une propagation potentielle, en testant les animaux et en limitant les transports en provenance de la zone touchée.
Les experts de l'Institut Friedrich Loeffler, le centre fédéral de recherche sur la santé animale, "travaillent jour et nuit, premièrement pour déterminer s'il y a d'autres cas, la bonne nouvelle étant que ce n'est pas le cas", "et deuxièmement pour trouver la source", a déclaré le ministre devant la presse.
"Espérons tous ensemble que nous en resterons là, et que les conséquences seront à peu près maîtrisables", a-t-il déclaré. "Mais s'il devait y avoir d'autres cas (...) nous parlerions alors d'un tout autre problème", a-t-il concédé.
Le pays redoute les conséquences négatives pour les exportations agricoles, alors que le Royaume-Uni a interdit mardi les importations de bovins, porcs et ovins en provenance d'Allemagne.
La Corée du Sud et le Mexique ont suspendu préventivement leurs importations de viande de porc allemande, selon Berlin.
L'Allemagne est le deuxième producteur européen de viande bovine, avec pour principaux marchés d'exportation les Pays-Bas, la Pologne et l'Autriche.
Le pays peut toujours vendre à ses partenaires de l'Union européenne de la viande produite en dehors des zones à risque mais, pour les autres pays, tout dépend de l'accord commercial en vigueur.
La Pologne, voisine du Brandebourg, a annoncé mardi soir un renforcement des contrôles à l'importation du bétail en provenance d'Allemagne.
Le transport d'animaux d'élevage est interdit au moins jusqu'à mercredi soir dans cette région.
Et bovins, moutons et chèvres seront absents du salon de l'agriculture allemand, la "Grüne Woche", qui s'ouvre vendredi à Berlin.