Leon LORD / AFP
Suva, Fidji | AFP | vendredi 17/02/2023 - L'ancien Premier ministre des Fidji Frank Bainimarama, l'auteur du sanglant coup d'Etat de 2006, a été suspendu vendredi du parlement pour trois ans après y avoir prononcé un discours dans lequel il critiquait le président et le nouveau gouvernement.
Frank Bainimarama a gouverné son pays de 2006 jusqu'aux élections législatives de décembre dernier remportées de justesse par Sitiveni Rabuka, qui a alors pris la tête du gouvernement.
En tant que chef de l'opposition, M. Bainimarama s'en est pris à son successeur et à ses ministres dans une intervention lundi au parlement.
Il a également accusé le président de la République des Fidji Wiliame Katonivere d'avoir failli à sa tâche de protéger la Constitution, qui selon lui est "presque quotidiennement" bafouée par le nouveau gouvernement.
"En tant que commandant en chef, il (M. Katonivere) n'a pas fourni aux forces armées d'orientations adéquates", a-t-il déclaré.
Le discours de M. Bainimarama a donné lieu à une plainte pour infraction aux procédures parlementaires déposée auprès du président du parlement.
Le ministre de l'Intérieur Pio Tikotikodua a accusé M. Bainimarama d'avoir dénigré le chef de l'Etat et adressé à l'armée un "appel séditieux et irrespectueux".
Vendredi, le parlement a voté la suspension jusqu'en février 2026 de M. Bainimarama, qui est désormais interdit d'entrée dans les locaux du parlement et doit présenter des excuses écrites au président des Fidji.
En janvier, l'armée a adressé un avertissement au nouveau gouvernement, exprimant "son inquiétude croissante" en ce qui concerne l'envergure et la rapidité des réformes mises en oeuvre par M. Rabuka.
Ce dernier a promis de réviser la Constitution de son pays, adoptée en 2016 et qui accorde à l'armée de vastes prérogatives dans la sphère politique.
Frank Bainimarama a gouverné son pays de 2006 jusqu'aux élections législatives de décembre dernier remportées de justesse par Sitiveni Rabuka, qui a alors pris la tête du gouvernement.
En tant que chef de l'opposition, M. Bainimarama s'en est pris à son successeur et à ses ministres dans une intervention lundi au parlement.
Il a également accusé le président de la République des Fidji Wiliame Katonivere d'avoir failli à sa tâche de protéger la Constitution, qui selon lui est "presque quotidiennement" bafouée par le nouveau gouvernement.
"En tant que commandant en chef, il (M. Katonivere) n'a pas fourni aux forces armées d'orientations adéquates", a-t-il déclaré.
Le discours de M. Bainimarama a donné lieu à une plainte pour infraction aux procédures parlementaires déposée auprès du président du parlement.
Le ministre de l'Intérieur Pio Tikotikodua a accusé M. Bainimarama d'avoir dénigré le chef de l'Etat et adressé à l'armée un "appel séditieux et irrespectueux".
Vendredi, le parlement a voté la suspension jusqu'en février 2026 de M. Bainimarama, qui est désormais interdit d'entrée dans les locaux du parlement et doit présenter des excuses écrites au président des Fidji.
En janvier, l'armée a adressé un avertissement au nouveau gouvernement, exprimant "son inquiétude croissante" en ce qui concerne l'envergure et la rapidité des réformes mises en oeuvre par M. Rabuka.
Ce dernier a promis de réviser la Constitution de son pays, adoptée en 2016 et qui accorde à l'armée de vastes prérogatives dans la sphère politique.