La Polynésie française célébrait ce mercredi 29 Juin la fête de l'autonomie. De nombreuses personnalités sont intervenues lors de la commémoration qui se déroulait sur à proximité de la stèle de l'autonomie. ( à noter l'absence de M. Gaston Tong Sang et de M. Gaston Flosse.
Intervention de JC BOUISSOU (IOTF)
« La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ».
Je paraphraserai cet adage de bon sens en disant que les valeurs de la république « liberté, égalité, fraternité » disparaissent si l’on ne les applique pas !
De même pour l’autonomie au sein de la république, puisque c’est ce sujet qui nous rassemble ce matin, elle n’a de sens que si on la respecte et que si on la vit.
L’autonomie, telle qu’elle est prévue par la Constitution, est le garant de notre identité polynésienne, de notre culture et de nos spécificités institutionnelles. Elle n’existe que dans ce cadre. Hors de ce contexte, l’autonomie n’a aucun sens.
Non, chers amis, l’autonomie n’est pas un concept politique, une arme de combat contre d’autres concepts ou idéologies. L’autonomie est une valeur en soi comme la liberté, l’égalité ou la fraternité. Elle ne peut toutefois se vivre pleinement qu’à l’intérieure des valeurs de la République.
Comment l’autonomie peut-elle s’exercer si nos rapports avec le reste de la nation ne s’expriment pas au travers d’un engagement libre, de traitement égal et dans un esprit de fraternité ? Oui, l’autonomie est une valeur humaniste.
L’autonomie, c’est aussi l’affirmation de notre volonté de demeurer au sein de la République française. Elle fait l’objet aujourd’hui de critiques malveillantes, d’attaques violentes. Pourtant elle n’est pas la cause de nos errements politiques, économiques ou sociaux ! Combattre les idées des hommes est une chose, combattre des valeurs est cause perdue.
Voilà pourquoi, chers amis, je suis à la fois républicain et autonomiste. Ces deux valeurs constituent ensemble ce qu’au fond nous sommes : Le produit de la rencontre et du partage de deux grandes cultures. L’une, française, qui aura façonné le visage du monde depuis des siècles, et l’autre, polynésienne, celle qui aura marqué le Pacifique de l’emprunte indélébile de sa civilisation.
Ce fait explique pourquoi nous ne pouvons nous déchirer en deux ! Car l’association des deux est tout simplement ce que nous sommes.
Vive la République. Vive la Polynésie française. Vive l’autonomie.
Jean-Christophe BOUISSOU
Intervention de JC BOUISSOU (IOTF)
« La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ».
Je paraphraserai cet adage de bon sens en disant que les valeurs de la république « liberté, égalité, fraternité » disparaissent si l’on ne les applique pas !
De même pour l’autonomie au sein de la république, puisque c’est ce sujet qui nous rassemble ce matin, elle n’a de sens que si on la respecte et que si on la vit.
L’autonomie, telle qu’elle est prévue par la Constitution, est le garant de notre identité polynésienne, de notre culture et de nos spécificités institutionnelles. Elle n’existe que dans ce cadre. Hors de ce contexte, l’autonomie n’a aucun sens.
Non, chers amis, l’autonomie n’est pas un concept politique, une arme de combat contre d’autres concepts ou idéologies. L’autonomie est une valeur en soi comme la liberté, l’égalité ou la fraternité. Elle ne peut toutefois se vivre pleinement qu’à l’intérieure des valeurs de la République.
Comment l’autonomie peut-elle s’exercer si nos rapports avec le reste de la nation ne s’expriment pas au travers d’un engagement libre, de traitement égal et dans un esprit de fraternité ? Oui, l’autonomie est une valeur humaniste.
L’autonomie, c’est aussi l’affirmation de notre volonté de demeurer au sein de la République française. Elle fait l’objet aujourd’hui de critiques malveillantes, d’attaques violentes. Pourtant elle n’est pas la cause de nos errements politiques, économiques ou sociaux ! Combattre les idées des hommes est une chose, combattre des valeurs est cause perdue.
Voilà pourquoi, chers amis, je suis à la fois républicain et autonomiste. Ces deux valeurs constituent ensemble ce qu’au fond nous sommes : Le produit de la rencontre et du partage de deux grandes cultures. L’une, française, qui aura façonné le visage du monde depuis des siècles, et l’autre, polynésienne, celle qui aura marqué le Pacifique de l’emprunte indélébile de sa civilisation.
Ce fait explique pourquoi nous ne pouvons nous déchirer en deux ! Car l’association des deux est tout simplement ce que nous sommes.
Vive la République. Vive la Polynésie française. Vive l’autonomie.
Jean-Christophe BOUISSOU