Le président du groupe En Marche! Richard Ferrand le 18 avril 2017 à Paris afp.com/JOEL SAGET
Paris, France | AFP | samedi 29/07/2017 - Le président du groupe de la République en marche à l'Assemblée nationale Richard Ferrand, cible de critiques en raison des séances chaotiques des derniers jours, a indiqué samedi qu'il comptait mettre en place "à la rentrée" des méthodes de travail "plus efficaces".
"A la rentrée, nous allons nous réunir pour mettre au point des méthodes plus efficaces encore, anticiper les chantiers à venir, mieux faire passer l'information entre nous et nous engager dans un processus parlementaire d'un meilleur rythme", a déclaré M. Ferrand dans un entretien au Parisien, évoquant notamment un travail des projets de loi "plus en amont".
"Je reconnais qu'il y a des marges de progression sur la fluidité du travail et l'assimilation des techniques parlementaires" parmi les élus du parti présidentiel, a-t-il également convenu, tout en assurant que "tous les députés du groupe ont, en un mois, pris leurs responsabilités au sein de l'hémicycle, des commissions, organisent leurs équipes d'assistants et de collaborateurs, cherchent ou installent leur permanence en circonscription".
Cet entretien est publié alors que l'Assemblée nationale a voté en première lecture dans la nuit de vendredi à samedi les projets de loi de moralisation de la vie publique, à l'issue d'une semaine chaotique marquée par plusieurs incidents de séance, durant laquelle la présence "intermittente" de M. Ferrand, entre autres, a été épinglée par plusieurs élus d'opposition.
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, avait appelé vendredi à se focaliser sur "le bon déroulement global" des "travaux du Parlement", soulignant que "nous serons en avance sur le calendrier que nous avions envisagé".
"On fera le moment voulu, on va laisser passer quelques semaines,(...) le bilan de l'hyperprésence de tous les présidents de groupe. Vous verrez qu'au fond Richard Ferrand sera certainement parmi les plus actifs à l'Assemblée nationale", avait-il ajouté.
Un porte-parole des députés REM, Gilles Le Gendre, avait assuré de son côté que les incidents de séance n'étaient "en aucun cas" de la "responsabilité" du groupe.
"Il est vrai que face à notre détermination et à notre volonté de faire avancer le projet de loi sur le rétablissement de la confiance dans la vie publique, un texte de modernisation et de transparence, les vieux briscards de la procédure parlementaire résistent: rappels au règlement, suspensions de séance... Cela donne un sentiment de cacophonie. Mais ces politiciens en seront pour leurs frais", a assuré M. Ferrand au Parisien.
chr/cb
"A la rentrée, nous allons nous réunir pour mettre au point des méthodes plus efficaces encore, anticiper les chantiers à venir, mieux faire passer l'information entre nous et nous engager dans un processus parlementaire d'un meilleur rythme", a déclaré M. Ferrand dans un entretien au Parisien, évoquant notamment un travail des projets de loi "plus en amont".
"Je reconnais qu'il y a des marges de progression sur la fluidité du travail et l'assimilation des techniques parlementaires" parmi les élus du parti présidentiel, a-t-il également convenu, tout en assurant que "tous les députés du groupe ont, en un mois, pris leurs responsabilités au sein de l'hémicycle, des commissions, organisent leurs équipes d'assistants et de collaborateurs, cherchent ou installent leur permanence en circonscription".
Cet entretien est publié alors que l'Assemblée nationale a voté en première lecture dans la nuit de vendredi à samedi les projets de loi de moralisation de la vie publique, à l'issue d'une semaine chaotique marquée par plusieurs incidents de séance, durant laquelle la présence "intermittente" de M. Ferrand, entre autres, a été épinglée par plusieurs élus d'opposition.
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, avait appelé vendredi à se focaliser sur "le bon déroulement global" des "travaux du Parlement", soulignant que "nous serons en avance sur le calendrier que nous avions envisagé".
"On fera le moment voulu, on va laisser passer quelques semaines,(...) le bilan de l'hyperprésence de tous les présidents de groupe. Vous verrez qu'au fond Richard Ferrand sera certainement parmi les plus actifs à l'Assemblée nationale", avait-il ajouté.
Un porte-parole des députés REM, Gilles Le Gendre, avait assuré de son côté que les incidents de séance n'étaient "en aucun cas" de la "responsabilité" du groupe.
"Il est vrai que face à notre détermination et à notre volonté de faire avancer le projet de loi sur le rétablissement de la confiance dans la vie publique, un texte de modernisation et de transparence, les vieux briscards de la procédure parlementaire résistent: rappels au règlement, suspensions de séance... Cela donne un sentiment de cacophonie. Mais ces politiciens en seront pour leurs frais", a assuré M. Ferrand au Parisien.
chr/cb