Deux responsables de la société Jingmin Investments à la Présidence de Polynésie le 18 février dernier.
PAPEETE, mardi 21 mai 2013. Début avril 2013, la Tahiti Nui Jingmin Ocean Farm, société qui devra être partagée entre le Pays (51% des parts) et des investisseurs chinois de Jingmin Investments n’était pas encore créée. L’existence de cette future entité sino-polynésienne annoncée depuis novembre dernier par le gouvernement Temaru , butait sur des problèmes juridiques complexes : la capacité du Pays à entrer en participation majoritaire dans une co-entreprise étrangère, et la possibilité pour le Pays d’apporter son capital initial «en nature» par le biais des occupations temporaires du domaine territorial. Les élections des 21 avril et 5 mai derniers avaient mis ce vaste projet, évalué à 150 milliards de Fcfp et apte selon l’UPLD à créer 10 000 emplois en quinze ans, entre parenthèses
Voilà finalement que cette joint-venture rebondit dès l’arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité autour de Gaston Flosse qui a bien l’intention d’aller voir de plus près la viabilité d’un tel projet. Au point que la première mission à l’étranger de membres du nouveau gouvernement est donc une délégation qui se déplace en Chine pour entrer en contact avec les représentants de la Jingmin Investments. «La mission sera d’établir un premier contact avec les investisseurs chinois qui avaient proposé leurs services au précédent gouvernement dans le cadre d’un projet commun d’aquaculture » est-il précisé dans le communiqué de presse du pré-conseil des ministres qui s’est réuni lundi. La délégation autour du ministre des ressources marines Tearii Alpha devra «prendre connaissance du degré d’expertise réel de ces entrepreneurs et discuter de la mise en place éventuelle d’une première ferme expérimentale en Polynésie Française, dont les résultats détermineraient l’intérêt qu’aurait le pays à se lancer dans ce projet à plus long terme». En clair, si les investisseurs chinois sont toujours décidés à créer une ferme aquacole en Polynésie, il pourrait y avoir d’abord une expérimentation avant une éventuelle montée en puissance. La porte n’est donc pas définitivement close pour ce projet de développement de l’aquaculture en Polynésie alors que les critiques sur la joint-venture avec la Chine ont été à la base de nombreuses et virulentes polémiques durant la campagne des territoriales qui vient juste de s’achever.
Voilà finalement que cette joint-venture rebondit dès l’arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité autour de Gaston Flosse qui a bien l’intention d’aller voir de plus près la viabilité d’un tel projet. Au point que la première mission à l’étranger de membres du nouveau gouvernement est donc une délégation qui se déplace en Chine pour entrer en contact avec les représentants de la Jingmin Investments. «La mission sera d’établir un premier contact avec les investisseurs chinois qui avaient proposé leurs services au précédent gouvernement dans le cadre d’un projet commun d’aquaculture » est-il précisé dans le communiqué de presse du pré-conseil des ministres qui s’est réuni lundi. La délégation autour du ministre des ressources marines Tearii Alpha devra «prendre connaissance du degré d’expertise réel de ces entrepreneurs et discuter de la mise en place éventuelle d’une première ferme expérimentale en Polynésie Française, dont les résultats détermineraient l’intérêt qu’aurait le pays à se lancer dans ce projet à plus long terme». En clair, si les investisseurs chinois sont toujours décidés à créer une ferme aquacole en Polynésie, il pourrait y avoir d’abord une expérimentation avant une éventuelle montée en puissance. La porte n’est donc pas définitivement close pour ce projet de développement de l’aquaculture en Polynésie alors que les critiques sur la joint-venture avec la Chine ont été à la base de nombreuses et virulentes polémiques durant la campagne des territoriales qui vient juste de s’achever.