PAPEETE, le 29 mai 2018 - M. Wang Cheng, président de Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF) et toute son équipe se sont entretenus, mardi à la présidence, avec le président Edouard Fritch et plusieurs ministres sur l'avancement de la ferme aquacole de Hao.
Mardi matin, le président de Tahiti Nui Ocean Foods, M Wang Cheng et toute son équipe se sont entretenus avec le président du Pays, Édouard Fritch et une partie du gouvernement afin de faire le point sur l’avancement de la ferme aquacole de Hao, en présence de tous les responsables des services du Pays concernés par le projet.
Mardi matin, le président de Tahiti Nui Ocean Foods, M Wang Cheng et toute son équipe se sont entretenus avec le président du Pays, Édouard Fritch et une partie du gouvernement afin de faire le point sur l’avancement de la ferme aquacole de Hao, en présence de tous les responsables des services du Pays concernés par le projet.
Préserver l'environnement
Wang Cheng a tenu à rappeler que le projet n’a pas été modifié depuis le début. Il a par ailleurs fait savoir que sa priorité reste bien ancrée sur un projet de développement durable inscrit dans la préservation de l’environnement. "Sur l'étude d'impact sur l'environnement, nous ne demandons pas de dérogation. Nous ne demandons pas d'être différents. Nous allons tout faire pour être dans la légalité et que le projet soit rassurant. "assure l'homme d'affaires chinois.
"La préservation de l'environnement est aussi son objectif puisqu'il souhaite se positionner sur un marché très haut de gamme. Nous ne sommes pas sur la volonté d'entrer sur de la consommation de masse. Il s'agit de produire du poisson de très haute qualité à un très haut prix. Pour cela, il souhaite décrocher le label ASC qui est l'équivalent de ce que nous voulons faire pour la pêche hauturière. Ce label comporte deux critères celui de la préservation absolue de l'environnement; préservation de la ressource; assurer le renouvellement, faire en forte qu'il n'y ai pas de pollution. Le second aspect est la dimension sociale. C'est à dire la prise en compte des populations locales et faire en sorte que le travail soit dirigé vers ces populations locales", déclare le vice-président du Pays Teva Rohfritsch.
"La préservation de l'environnement est aussi son objectif puisqu'il souhaite se positionner sur un marché très haut de gamme. Nous ne sommes pas sur la volonté d'entrer sur de la consommation de masse. Il s'agit de produire du poisson de très haute qualité à un très haut prix. Pour cela, il souhaite décrocher le label ASC qui est l'équivalent de ce que nous voulons faire pour la pêche hauturière. Ce label comporte deux critères celui de la préservation absolue de l'environnement; préservation de la ressource; assurer le renouvellement, faire en forte qu'il n'y ai pas de pollution. Le second aspect est la dimension sociale. C'est à dire la prise en compte des populations locales et faire en sorte que le travail soit dirigé vers ces populations locales", déclare le vice-président du Pays Teva Rohfritsch.
Des techniciens étrangers pour la construction
L'investisseur a tenu à réaffirmer qu’il s’inscrit bien dans les prescriptions édictées par le Pays et que les études menées par TNOF sont ouvertes aux services du Pays. Il a également rappelé qu'une convention signée avec le Pays assure qu'à terme 90% des emplois seront assurés par des Polynésiens. "Dans la phase de construction, nous allons faire venir une partie des techniciens de Chine ou d'autres pays, mais dans la phase d'exploitation, du projet, la grande majorité de la main d'œuvre sera polynésienne."
Enfin, Wang Chen a annoncé qu’une nouvelle session de formation de jeunes techniciens Polynésiens serait prochainement ouverte à Shanghai. "Les dix étudiants polynésiens qui ont été formés à l'université de l'Océan à Shanghai vont bien intégrer un groupe de travail au sein de notre société. Nous allons lancer une deuxième édition de formation à l'université. Nous espérons en faire un projet de long terme. Ce sont ces étudiants polynésiens qui seront notre soutien technique de la société."
Enfin, Wang Chen a annoncé qu’une nouvelle session de formation de jeunes techniciens Polynésiens serait prochainement ouverte à Shanghai. "Les dix étudiants polynésiens qui ont été formés à l'université de l'Océan à Shanghai vont bien intégrer un groupe de travail au sein de notre société. Nous allons lancer une deuxième édition de formation à l'université. Nous espérons en faire un projet de long terme. Ce sont ces étudiants polynésiens qui seront notre soutien technique de la société."
Des avantages fiscaux
Lors de la réunion, les techniciens du Pays ont fait un tour d’horizon des travaux déjà réalisés, notamment en ce qui concerne la digue de protection et la route de contournement, et de ceux qui restent à faire comme le déplacement de la centrale électrique EDT.
Par la suite, un exposé sur l’aspect du suivi environnemental du projet avec la réalisation notamment d’un « point zéro » sur la situation du lagon avant le début de l’activité qui servira de point de comparaison pour l’avenir, a été présenté.
Le projet bénéficiera d'avantages fiscaux, au même titre que les autres investisseurs. TNOF devra néanmoins s’acquitter des taxes communales. Pour bénéficier de ces avantages, l'investisseur s'est engagé sur exactement 31 934 867 000 francs d'investissements, ce qui le place largement au-dessus du seuil de 30 milliards et lui permet de créer une sorte de zone franche juste pour le projet.
Enfin, selon le président de Tahiti Nui Ocean Foods "il faut compter deux ans pour finir tous les travaux et à la fin de la troisième année nous pourrons commencer à exporter le poisson de la ferme aquacole de Hao".
Par la suite, un exposé sur l’aspect du suivi environnemental du projet avec la réalisation notamment d’un « point zéro » sur la situation du lagon avant le début de l’activité qui servira de point de comparaison pour l’avenir, a été présenté.
Le projet bénéficiera d'avantages fiscaux, au même titre que les autres investisseurs. TNOF devra néanmoins s’acquitter des taxes communales. Pour bénéficier de ces avantages, l'investisseur s'est engagé sur exactement 31 934 867 000 francs d'investissements, ce qui le place largement au-dessus du seuil de 30 milliards et lui permet de créer une sorte de zone franche juste pour le projet.
Enfin, selon le président de Tahiti Nui Ocean Foods "il faut compter deux ans pour finir tous les travaux et à la fin de la troisième année nous pourrons commencer à exporter le poisson de la ferme aquacole de Hao".