La Direction de la santé, la Ligue contre le cancer et l’Association polynésienne d’aide aux personnes atteintes du cancer organise dimanche prochain une journée d’animations et d’informations.
PAPEETE, le 16 octobre 2014. « En unissant nos efforts, on arrivera à vaincre cette maladie », affirme Patrick Howell, en charge de la santé au sein du gouvernement. Le cancer du sein s’il est dépisté tôt peut être guéri. « On peut détecter la maladie avant même que les femmes ressentent des symptômes, souligne Delphine Lutringer, chef de de projet du Plan cancer polynésien. On peut repérer une tumeur de petit taille qui n’a pas encore eu le temps de se développer ». Ainsi, neuf cancers du sein sur dix détectés précocement peuvent se guérir.
Il est donc indispensable que les femmes soient sensibilisées au dépistage du cancer du sein. Dans le cadre du mois d’octobre, dédié à la sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein, la Direction de la santé, la Ligue contre le cancer et l’Association polynésienne d’aide aux personnes atteintes du cancer organisent une journée d’animations et d’informations. Elle aura lieu dimanche de 9 heures à 20 heures au parc Tahua Autonomie, à Papeete. Au programme : animations sportives, espace d’informations, miniconférences et des ateliers de confection de tifaifai et de couronnes (lire le programme détaillé ci-contre). Le message à faire passer ce week-end sera « Fais ta radio des titi ».
Dépistage gratuit à partir de 50 ans
Seulement un quart des femmes de plus de 50 ans participent aujourd’hui à ce programme de dépistage. « Nos mamies vont encore trop tard chez le médecin », regrette Patricia Grand, présidente de la Ligue contre le cancer. « J’aime mes titi. J’en prends soin. Je fais ma mammographie », peut-on lire sur son tee-shirt rose fluo.
En Polynésie, le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel chez la femme : 83 nouveaux cas ont été enregistrés, en moyenne, par an entre 2006 et 2010 et 27 décès par an ont été recensés entre 2003 et 2010.
L’ensemble des femmes doit se sentir concerné. « Au cours de sa vie, une femme a un risque sur huit de développer un cancer du sein », rappelle Delphine Lutringer. Ce risque est accru à partir de 50 ans, c’est pourquoi le dépistage est gratuit à partir de cet âge.
Sylvie André, directrice de la santé, souligne « l’effort du Pays en matière de dépistage du cancer ». « C’est un engagement durable et important du Pays », ajoute-t-elle avant de préciser que le Plan cancer polynésien, actuellement en cours de rédaction, va permettre d’intensifier encore davantage le dépistage du cancer du sein et aussi des cancers gynécologiques. Le plan cancer aura aussi pour but de favoriser l’égalité de tous les Polynésiens devant la médecine. Puisqu’il n’y a par exemple pas de mammographes aux Australes, aux Tuamotu-Gambier et aux Marquises.
Il est donc indispensable que les femmes soient sensibilisées au dépistage du cancer du sein. Dans le cadre du mois d’octobre, dédié à la sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein, la Direction de la santé, la Ligue contre le cancer et l’Association polynésienne d’aide aux personnes atteintes du cancer organisent une journée d’animations et d’informations. Elle aura lieu dimanche de 9 heures à 20 heures au parc Tahua Autonomie, à Papeete. Au programme : animations sportives, espace d’informations, miniconférences et des ateliers de confection de tifaifai et de couronnes (lire le programme détaillé ci-contre). Le message à faire passer ce week-end sera « Fais ta radio des titi ».
Dépistage gratuit à partir de 50 ans
Seulement un quart des femmes de plus de 50 ans participent aujourd’hui à ce programme de dépistage. « Nos mamies vont encore trop tard chez le médecin », regrette Patricia Grand, présidente de la Ligue contre le cancer. « J’aime mes titi. J’en prends soin. Je fais ma mammographie », peut-on lire sur son tee-shirt rose fluo.
En Polynésie, le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel chez la femme : 83 nouveaux cas ont été enregistrés, en moyenne, par an entre 2006 et 2010 et 27 décès par an ont été recensés entre 2003 et 2010.
L’ensemble des femmes doit se sentir concerné. « Au cours de sa vie, une femme a un risque sur huit de développer un cancer du sein », rappelle Delphine Lutringer. Ce risque est accru à partir de 50 ans, c’est pourquoi le dépistage est gratuit à partir de cet âge.
Sylvie André, directrice de la santé, souligne « l’effort du Pays en matière de dépistage du cancer ». « C’est un engagement durable et important du Pays », ajoute-t-elle avant de préciser que le Plan cancer polynésien, actuellement en cours de rédaction, va permettre d’intensifier encore davantage le dépistage du cancer du sein et aussi des cancers gynécologiques. Le plan cancer aura aussi pour but de favoriser l’égalité de tous les Polynésiens devant la médecine. Puisqu’il n’y a par exemple pas de mammographes aux Australes, aux Tuamotu-Gambier et aux Marquises.
