SAN FRANCISCO, 11 sept 2012 (AFP) - Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu mardi que les débuts en Bourse du réseau social avaient été "décevants", mais a tenté de rassurer les investisseurs en promettant de gagner plus d'argent sur les mobiles, considérés comme un point faible du groupe.
"La performance de l'action a de manière évidente été décevante", a jugé M. Zuckerberg lors de la conférence technologique TechCrunch Disrupt à San Francisco, en Californie, pour ce qui était sa première intervention publique depuis l'entrée en fanfare du groupe sur le Nasdaq le 18 mai.
L'aventure boursière s'est depuis transformée en cauchemar, le titre perdant en trois mois la moitié de sa valeur par rapport à son niveau d'introduction de 38 dollars.
Son PDG a toutefois réussi à le faire repasser mardi au-dessus de la barre des 20 dollars, dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York.
L'action prenait 3,35% à 20,08 dollars vers 23H10 GMT, après avoir déjà progressé de 3,30% durant la séance pour clôturer à 19,43 dollars.
Lors de la conférence TechCrunch, M. Zuckerberg a notamment répondu aux critiques estimant son groupe mal préparé à l'essor des connexions depuis un appareil mobile, téléphone portable ou tablette informatique. Il a assuré qu'un réel virage avait été pris en ce domaine.
"Maintenant, nous sommes une entreprise mobile", a-t-il affirmé: "C'est ça l'avenir". Et de promettre que son groupe allait "gagner plus d'argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs".
Pas de téléphone Facebook
Pour Facebook comme pour les autres sites internet gratuits, la publicité est la principale source de revenus.
Mais jusqu'à très récemment, les espaces publicitaires du réseau social étaient limités à une colonne séparée s'affichant à droite de l'écran des ordinateurs, et étaient absents sur les téléphones.
Le réseau social vient seulement de lancer des produits publicitaires adaptés à la consultation sur mobile, car ils apparaissent dans les fils d'actualité de ses utilisateurs.
A la veille du lancement de l'iPhone 5 d'Apple, Mark Zuckerberg a également assuré que Facebook n'avait pas l'intention de lancer son propre téléphone, démentant des rumeurs ayant circulé plus tôt dans l'année.
"Le téléphone n'a aucun sens", a-t-il déclaré, jugeant que ce serait "clairement la mauvaise stratégie pour nous".
"Peut-être que nous pourrions convaincre 10 millions de personnes de l'utiliser, 20 millions", a-t-il poursuivi, comparant ces chiffres au nombre d'utilisateurs de son site.
Facebook revendiquait en moyenne 552 millions d'utilisateurs actifs par jour en juin, et 955 millions chaque mois, dont 543 millions sur un appareil mobile.
"Apple, Google, tout le monde fabrique des téléphones; nous allons dans la direction opposée", a encore dit le PDG. "Nous voulons construire un système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu'ils soient."
"Mark Zuckerberg a fait du bon boulot", a jugé Jeff Kagan, un analyste spécialisé dans les technologies. "Mais cela ne règle pas le problème d'investissement auquel le groupe fait toujours face chaque jour".
"Nous ne savons toujours pas quand Facebook aura l'air rentable, et comment il sera rentable", a souligné l'analyste, pour qui l'entreprise Facebook n'a fondamentalement pas changé, mais "l'entrée en Bourse augmente la pression sur Zuckerberg".
gc-soe/sl/mdm
© 1994-2012 Agence France-Presse
"La performance de l'action a de manière évidente été décevante", a jugé M. Zuckerberg lors de la conférence technologique TechCrunch Disrupt à San Francisco, en Californie, pour ce qui était sa première intervention publique depuis l'entrée en fanfare du groupe sur le Nasdaq le 18 mai.
L'aventure boursière s'est depuis transformée en cauchemar, le titre perdant en trois mois la moitié de sa valeur par rapport à son niveau d'introduction de 38 dollars.
Son PDG a toutefois réussi à le faire repasser mardi au-dessus de la barre des 20 dollars, dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York.
L'action prenait 3,35% à 20,08 dollars vers 23H10 GMT, après avoir déjà progressé de 3,30% durant la séance pour clôturer à 19,43 dollars.
Lors de la conférence TechCrunch, M. Zuckerberg a notamment répondu aux critiques estimant son groupe mal préparé à l'essor des connexions depuis un appareil mobile, téléphone portable ou tablette informatique. Il a assuré qu'un réel virage avait été pris en ce domaine.
"Maintenant, nous sommes une entreprise mobile", a-t-il affirmé: "C'est ça l'avenir". Et de promettre que son groupe allait "gagner plus d'argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs".
Pas de téléphone Facebook
Pour Facebook comme pour les autres sites internet gratuits, la publicité est la principale source de revenus.
Mais jusqu'à très récemment, les espaces publicitaires du réseau social étaient limités à une colonne séparée s'affichant à droite de l'écran des ordinateurs, et étaient absents sur les téléphones.
Le réseau social vient seulement de lancer des produits publicitaires adaptés à la consultation sur mobile, car ils apparaissent dans les fils d'actualité de ses utilisateurs.
A la veille du lancement de l'iPhone 5 d'Apple, Mark Zuckerberg a également assuré que Facebook n'avait pas l'intention de lancer son propre téléphone, démentant des rumeurs ayant circulé plus tôt dans l'année.
"Le téléphone n'a aucun sens", a-t-il déclaré, jugeant que ce serait "clairement la mauvaise stratégie pour nous".
"Peut-être que nous pourrions convaincre 10 millions de personnes de l'utiliser, 20 millions", a-t-il poursuivi, comparant ces chiffres au nombre d'utilisateurs de son site.
Facebook revendiquait en moyenne 552 millions d'utilisateurs actifs par jour en juin, et 955 millions chaque mois, dont 543 millions sur un appareil mobile.
"Apple, Google, tout le monde fabrique des téléphones; nous allons dans la direction opposée", a encore dit le PDG. "Nous voulons construire un système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu'ils soient."
"Mark Zuckerberg a fait du bon boulot", a jugé Jeff Kagan, un analyste spécialisé dans les technologies. "Mais cela ne règle pas le problème d'investissement auquel le groupe fait toujours face chaque jour".
"Nous ne savons toujours pas quand Facebook aura l'air rentable, et comment il sera rentable", a souligné l'analyste, pour qui l'entreprise Facebook n'a fondamentalement pas changé, mais "l'entrée en Bourse augmente la pression sur Zuckerberg".
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