San Francisco, Etats-Unis | AFP | mardi 23/07/2019 - Facebook a reconnu mardi qu'une faille dans Messenger Kids permettait aux enfants de discuter avec des personnes que leurs parents n'avaient pas approuvées, contrairement aux règles établies par la messagerie dans sa version pour les enfants.
Depuis quelques jours, le réseau social a entrepris de désactiver les groupes de conversation concernés et de prévenir des milliers de parents que leurs enfants ont pu échanger avec des inconnus.
Messenger Kids est la version pour enfants, sans publicité ni transactions, de la messagerie de Facebook. Lancée fin 2017 aux Etats-Unis, et dans d'autres pays en 2018, elle permet à l'entreprise de séduire les 6-12 ans, théoriquement interdits de réseau social avant leurs 13 ans.
Le contrôle reste dans les mains des parents, qui doivent approuver tous les contacts. Les enfants ne peuvent pas faire de recherches pour trouver des "amis".
"Nous avons récemment informé certains parents d'utilisateurs de Messenger Kids d'une erreur technique que nous avons détectée et qui touche un nombre limité de groupes de conversation", a déclaré Facebook à l'AFP.
L'information a été révélée par The Verge, un média en ligne spécialisé dans les technologies. L'article note que le réseau social n'avait pas pris la peine de communiquer officiellement sur ce bug, se contentant de désactiver "discrètement" les groupes concernés et de prévenir les parents via un message type.
A son lancement, Facebook avait promu cette version de Messenger comme un environnement sûr pour que les enfants puissent communiquer avec leurs amis sous la surveillance de leurs parents, au lieu de naviguer en ligne sans protection, au risque de se retrouver exposés à des personnes mal intentionnés.
Le problème intervient alors que Facebook bataille sur tous les fronts pour regagner la confiance des utilisateurs et des autorités après de nombreux scandales sur la protection des données.
Le groupe subit de nombreuses enquêtes sur ses pratiques en matière de respect de la vie privée et des données des utilisateurs. Aux Etats-Unis, d'après plusieurs médias, il va devoir verser une amende record de 5 milliards de dollars infligée par un régulateur pour les manquements dans ces domaines.
Depuis quelques jours, le réseau social a entrepris de désactiver les groupes de conversation concernés et de prévenir des milliers de parents que leurs enfants ont pu échanger avec des inconnus.
Messenger Kids est la version pour enfants, sans publicité ni transactions, de la messagerie de Facebook. Lancée fin 2017 aux Etats-Unis, et dans d'autres pays en 2018, elle permet à l'entreprise de séduire les 6-12 ans, théoriquement interdits de réseau social avant leurs 13 ans.
Le contrôle reste dans les mains des parents, qui doivent approuver tous les contacts. Les enfants ne peuvent pas faire de recherches pour trouver des "amis".
"Nous avons récemment informé certains parents d'utilisateurs de Messenger Kids d'une erreur technique que nous avons détectée et qui touche un nombre limité de groupes de conversation", a déclaré Facebook à l'AFP.
L'information a été révélée par The Verge, un média en ligne spécialisé dans les technologies. L'article note que le réseau social n'avait pas pris la peine de communiquer officiellement sur ce bug, se contentant de désactiver "discrètement" les groupes concernés et de prévenir les parents via un message type.
A son lancement, Facebook avait promu cette version de Messenger comme un environnement sûr pour que les enfants puissent communiquer avec leurs amis sous la surveillance de leurs parents, au lieu de naviguer en ligne sans protection, au risque de se retrouver exposés à des personnes mal intentionnés.
Le problème intervient alors que Facebook bataille sur tous les fronts pour regagner la confiance des utilisateurs et des autorités après de nombreux scandales sur la protection des données.
Le groupe subit de nombreuses enquêtes sur ses pratiques en matière de respect de la vie privée et des données des utilisateurs. Aux Etats-Unis, d'après plusieurs médias, il va devoir verser une amende record de 5 milliards de dollars infligée par un régulateur pour les manquements dans ces domaines.