San Francisco, Etats-Unis | AFP | mardi 03/09/2019 - Facebook pourrait ne plus afficher publiquement le nombre de mentions "likes" ou "j'aime" récoltés par les contenus, a confirmé le réseau social mardi.
Dans cette hypothèse, les utilisateurs cliqueraient toujours sur l'emblématique bouton "j'aime" quand ils apprécient une photo, un texte ou une vidéo publiée sur le réseau social, mais seul l'auteur de la publication saurait combien de personnes ont mis un "pouce en l'air".
"Nous envisageons de cacher le décompte des "likes" sur Facebook" a déclaré un porte-parole du géant des réseaux sociaux mardi à l'AFP.
Cette modification majeure permettrait d'alléger quelque peu la pression sociale liée au besoin de gagner l'approbation de ses pairs, et de concentrer l'attention sur le contenu en soi, plutôt que sa popularité.
Facebook expérimente déjà cette possibilité sur sa plateforme Instagram dans quelques pays. Les utilisateurs peuvent toujours savoir combien de "likes" ils ont obtenu par photo, et combien de fois leurs vidéos ont été visionnées, mais ces décomptes n'apparaissent plus publiquement.
Le réseau Twitter a aussi testé cette méthode, mais a constaté que les utilisateurs s'intéressaient moins aux tweets quand il n'y avait pas les statistiques de popularité en-dessous.
"Quand vous enlevez ces indicateurs, les gens s'impliquent moins", a assuré Kayvon Beykpour, directeur produit de Twitter, lors d'une conférence de presse à San Francisco en août.
Les réseaux sociaux sont accusés par des associations et des institutions d'alimenter une économie de l'attention qui valorise les contenus suscitant des émotions rapides (comme l'attendrissement ou l'indignation), au lieu de la réflexion.
Dans cette hypothèse, les utilisateurs cliqueraient toujours sur l'emblématique bouton "j'aime" quand ils apprécient une photo, un texte ou une vidéo publiée sur le réseau social, mais seul l'auteur de la publication saurait combien de personnes ont mis un "pouce en l'air".
"Nous envisageons de cacher le décompte des "likes" sur Facebook" a déclaré un porte-parole du géant des réseaux sociaux mardi à l'AFP.
Cette modification majeure permettrait d'alléger quelque peu la pression sociale liée au besoin de gagner l'approbation de ses pairs, et de concentrer l'attention sur le contenu en soi, plutôt que sa popularité.
Facebook expérimente déjà cette possibilité sur sa plateforme Instagram dans quelques pays. Les utilisateurs peuvent toujours savoir combien de "likes" ils ont obtenu par photo, et combien de fois leurs vidéos ont été visionnées, mais ces décomptes n'apparaissent plus publiquement.
Le réseau Twitter a aussi testé cette méthode, mais a constaté que les utilisateurs s'intéressaient moins aux tweets quand il n'y avait pas les statistiques de popularité en-dessous.
"Quand vous enlevez ces indicateurs, les gens s'impliquent moins", a assuré Kayvon Beykpour, directeur produit de Twitter, lors d'une conférence de presse à San Francisco en août.
Les réseaux sociaux sont accusés par des associations et des institutions d'alimenter une économie de l'attention qui valorise les contenus suscitant des émotions rapides (comme l'attendrissement ou l'indignation), au lieu de la réflexion.