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Fabuleuse année 2016 pour l'immobilier ancien, grâce aux taux bas


Paris, France | AFP | lundi 02/01/2017 - Porté par un crédit très bon marché et des aides publiques, le marché immobilier ancien en France a connu une année 2016 exceptionnelle avec de gros volumes de ventes, selon les deux premiers réseaux immobiliers à publier leurs chiffres.

L'année écoulée a été un "très grand cru qui n'est pas sans rappeler l'année 2007" estime lundi Yann Jehanno, directeur exécutif du réseau Laforêt (700 agences) dont les transactions ont bondi de 12,8% au plan national, tandis que son concurrent Guy Hoquet L'Immobilier (450 agences), filiale du groupe Nexity, a vu ses ventes bondir de 11,5% en France, et même 15% à Paris.

"De nombreux économistes pronostiquent autour de 840.000 transactions" à l'échelle de la France, souligne Laforêt, tandis que Guy Hoquet prédit jusqu'à 850.000 ventes - les chiffres définitifs seront publiés par les notaires, dans les prochaines semaines.

Ce dynamisme du marché est dû à des "conditions exceptionnelles de taux", rappelle Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet, ainsi qu'à des prix légèrement baissiers depuis 2011.

Ces deux facteurs ont permis aux acquéreurs de "voir le prix de leur achat immobilier baisser de 20 à 25%", précise-t-il.

Après un an de baisse continue, les taux d'intérêt ont très légèrement augmenté en décembre à 1,34% en moyenne, a annoncé lundi de son côté l'observatoire Crédit Logement/CSA.

Même s'ils ont "sans doute atteint un seuil historique, en-dessous duquel il sera difficile de descendre", relève Elix Rizkallah, président de Laforêt, ils "offrent aux emprunteurs un pouvoir d'achat qui dynamise l'ensemble du marché immobilier".

Ces ventes très étoffées ont été soutenues par les deux moteurs traditionnels du marché: les ménages qui ont accédé à la propriété et les investisseurs.

"Très actifs", note Guy Hoquet, les primo-accédants sont aussi de plus en plus présents, en générant 40% du volume des transactions en 2016 contre 36% l'année d'avant et 24% en 2012, au sein du réseau.

En parallèle les "secundo-accédants", qui vendent un logement pour en racheter un autre, reculent en ne représentant plus que 42% des volumes de ventes, contre 60% en 2012.

Les investisseurs sont de retour en générant 18% des transactions en 2016, soit le double du volume de 2015, chez Guy Hoquet et 15% chez Laforêt (contre 11%).

De leur côté les prix des biens vendus ont progressé de 1,9% en France (et même de 3,8% à Paris) chez Laforêt et de 3,1% chez Guy Hoquet (+4,8% à Paris).

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Rédigé par () le Lundi 2 Janvier 2017 à 05:49 | Lu 282 fois