
Les pompiers ont lutté pendant une heure pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré, ce lundi à Faa’a, dans le Heitiare Inn, un hôtel abandonné depuis 2018. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 10 mars 2025 – Un incendie s'est déclaré ce lundi après-midi dans l'ancien hôtel abandonné Heitiare Inn, à Faa’a, réduisant le bâtiment en cendres. Quarante personnes ont été évacuées par les secours. Pour l’heure, l’origine du sinistre reste indéterminée.
Un panache de fumée noire s’est élevé ce lundi après-midi au-dessus de Faa’a, alertant instantanément les riverains et les usagers de l’aéroport voisin. Vers 15h30, un incendie s’est déclaré dans les locaux désaffectés de l’ancien Heitiare Inn, à l’abandon depuis plusieurs années. Le feu, violent, a consumé la quasi-totalité du bâtiment et a aussi menacé de s’étendre aux structures voisines.
Si l’alerte a été donnée rapidement, les pompiers des communes alentour – Faa’a, Paea, Punaauia et Papeete – se sont mobilisés rapidement, ce qui a permis d’éviter le pire. En renfort, un véhicule du service de sécurité et de lutte contre l’incendie de l’aéroport de Tahiti-Faa’a a également été déployé. En tout, 25 sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes. Le feu était maitrisé dans l’après-midi selon le capitaine Benjamin Soto, de la Direction de la protection civile, qui a coordonné les opérations : “Le feu a été rapidement maitrisé et il n'y a pas de risque de propagation.”
40 personnes évacuées
Une annonce qui doit rassurer les riverains, puisque dans ce climat de fumées âcres et de sirènes hurlantes, 40 personnes occupant des maisons mitoyennes ont été évacuées et mises en sécurité. Les forces de police municipale et les gendarmes de Faa'a ont épaulé les secours dans cette opération.
Un panache de fumée noire s’est élevé ce lundi après-midi au-dessus de Faa’a, alertant instantanément les riverains et les usagers de l’aéroport voisin. Vers 15h30, un incendie s’est déclaré dans les locaux désaffectés de l’ancien Heitiare Inn, à l’abandon depuis plusieurs années. Le feu, violent, a consumé la quasi-totalité du bâtiment et a aussi menacé de s’étendre aux structures voisines.
Si l’alerte a été donnée rapidement, les pompiers des communes alentour – Faa’a, Paea, Punaauia et Papeete – se sont mobilisés rapidement, ce qui a permis d’éviter le pire. En renfort, un véhicule du service de sécurité et de lutte contre l’incendie de l’aéroport de Tahiti-Faa’a a également été déployé. En tout, 25 sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes. Le feu était maitrisé dans l’après-midi selon le capitaine Benjamin Soto, de la Direction de la protection civile, qui a coordonné les opérations : “Le feu a été rapidement maitrisé et il n'y a pas de risque de propagation.”
40 personnes évacuées
Une annonce qui doit rassurer les riverains, puisque dans ce climat de fumées âcres et de sirènes hurlantes, 40 personnes occupant des maisons mitoyennes ont été évacuées et mises en sécurité. Les forces de police municipale et les gendarmes de Faa'a ont épaulé les secours dans cette opération.
Cependant, L’hôtel abandonné était devenu un repaire de squatteurs depuis sa mise sous scellés il y a quatre à cinq ans, après avoir été au cœur d’une affaire de prostitution. La bâtisse, utilisée comme une maison close officieuse, n’avait jamais été totalement sécurisée et était devenue le domicile de sans-abris.
“Si l’incendie s’était déclaré en pleine nuit, on aurait eu des victimes, c’est sûr. Il y a énormément de squatteurs. D’ailleurs, une partie de l’établissement est encore debout au fond, et il y a des gens dedans qui refusent de sortir”, s’inquiètait Charles Vanaa, directeur de la sécurité de la commune de Faa’a. Vers 16h30, alors que les pompiers continuaient de maîtriser les derniers foyers, il partageait une autre inquiétude : “On se pose des questions sur un jeune qui squattait dans le bâtiment et qui reste introuvable. On espère qu’il est parti ailleurs.” Les sapeurs-pompiers ont exploré les 600 m² de l’édifice calciné à la recherche d’une éventuelle victime, selon le capitaine Benjamin Soto.
“Si l’incendie s’était déclaré en pleine nuit, on aurait eu des victimes, c’est sûr. Il y a énormément de squatteurs. D’ailleurs, une partie de l’établissement est encore debout au fond, et il y a des gens dedans qui refusent de sortir”, s’inquiètait Charles Vanaa, directeur de la sécurité de la commune de Faa’a. Vers 16h30, alors que les pompiers continuaient de maîtriser les derniers foyers, il partageait une autre inquiétude : “On se pose des questions sur un jeune qui squattait dans le bâtiment et qui reste introuvable. On espère qu’il est parti ailleurs.” Les sapeurs-pompiers ont exploré les 600 m² de l’édifice calciné à la recherche d’une éventuelle victime, selon le capitaine Benjamin Soto.
Des interrogations sur l’origine du sinistre
Si la priorité a été donnée à la sécurisation de la zone, l’origine de l’incendie reste une énigme. Lundi, aucune hypothèse n’a été avancée par les secours. Le Heitiare Inn, laissé à l’abandon, était un terrain propice aux sinistres. “C’était prévisible qu’un incendie se produise. C’est une bâtisse principalement en bois. Les squatteurs s’éclairent parfois à la bougie”, explique Charles Vanaa. La mairie, consciente du risque aurait pourtant, selon lui, alerté les ayants droit de l’ancien propriétaire – aujourd’hui décédé – pour qu’ils sécurisent les lieux et empêchent leur occupation illégale.
En un peu plus d’un mois, c’est le deuxième incendie qui frappe la commune de Faa’a, après celui de l’entrepôt d’Agritech dans la nuit du 29 janvier dernier.
Si la priorité a été donnée à la sécurisation de la zone, l’origine de l’incendie reste une énigme. Lundi, aucune hypothèse n’a été avancée par les secours. Le Heitiare Inn, laissé à l’abandon, était un terrain propice aux sinistres. “C’était prévisible qu’un incendie se produise. C’est une bâtisse principalement en bois. Les squatteurs s’éclairent parfois à la bougie”, explique Charles Vanaa. La mairie, consciente du risque aurait pourtant, selon lui, alerté les ayants droit de l’ancien propriétaire – aujourd’hui décédé – pour qu’ils sécurisent les lieux et empêchent leur occupation illégale.
En un peu plus d’un mois, c’est le deuxième incendie qui frappe la commune de Faa’a, après celui de l’entrepôt d’Agritech dans la nuit du 29 janvier dernier.