AFP, le 28 février 2020 - Avec le meilleur chrono et une trouvaille qui a surpris la concurrence, Mercedes, sextuple tenante des titres pilotes et constructeurs, sort sans grande surprise favorite des essais hivernaux de Formule 1, malgré les tours que lui a joué son moteur.
"Dans l'ensemble, ces tests ont été bons mais pas parfaits", a admis à l'issue de la sixième et dernière journée vendredi le sextuple champpion du monde Lewis Hamilton, qui peut cette année égaler le record de sept couronnes mondiales de l'Allemand Michael Schumacher.
"Nous avons eu pas mal de problèmes que nous essayons de régler", reconnaît-il, alors que l'écurie allemande et sa cliente Williams ont à plusieurs reprises changé de groupe propulseur suite à des pannes.
"On verra combien de temps les régler prendra, mais c'est mieux de découvrir ces choses aux essais", conclut le Britannique. Surtout connaissant la capacité de réaction de son équipe, qui est parvenue l'an dernier à débuter la saison avec une voiture complètement repensée après des tests décevants.
Ces quelques déconvenues n'ont, en tout cas, pas empêché Mercedes de boucler le plus de tours (903), devant Ferrari (844) et McLaren (802).
Surtout, sur le plan psychologique, les Flèches d'argent ont frappé fort en introduisant un système révolutionnaire, le "DAS" (dual axis steering, direction à deux axes), qui permet au pilote de modifier directement selon ses besoins l'écartement des roues avant de sa monoplace en tirant ou en poussant son volant.
Impossible pour l'heure d'en mesurer les bénéfices, mais comme le fait remarquer l'Australien de Renault Daniel Ricciardo, après six ans de domination sans partage, "c'est toujours Mercedes qui presse la concurrence et non l'inverse."
- Ferrari "pas assez rapide" -
Info ou intox ? Les deux autres écuries de pointe présentent aussi l'équipe allemande comme favorite.
"Leur forme est bonne et il vaut mieux avoir des soucis pendant les essais qu'en course", remarque Christian Horner, le patron de Red Bull, lui-même "dans l'ensemble plutôt satisfait" de ses tests.
Chez Ferrari - seule +team+ à ne pas avoir battu ses chronos de 2019 sur le même circuit -, le ton est humble. En contraste avec les tests dominés l'an dernier avant un brusque retour à la réalité lors du premier Grand Prix à Melbourne.
"On n'est pas en train de se cacher", clame le team principal Mattia Binotto. "On n'est pas encore assez rapide pour espérer gagner en Australie (le 15 mars, ndlr). Mais la saison est longue: on aura l'occasion de s'améliorer et d'être prêt pour gagner", dit-il sans pour autant avancer de date.
Par ailleurs, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé vendredi un "accord" avec Ferrari suite à "une investigation technique poussée" sur le fonctionnement de ses groupes propulseurs.
Celui-ci intervient alors que plusieurs rivales de la Scuderia ont exprimé l'an dernier des doutes sur la légalité des moteurs italiens.
"Les détails de cet accord resteront entre les parties", est-il précisé dans un communiqué. On apprend tout de même que "la FIA et la Scuderia Ferrari ont pris un certain nombre d'engagements techniques qui permettront d'améliorer la surveillance de tous les groupes propulseurs en Formule 1."
- Racing Point prometteuse -
Et si, en plus, un invité surprise bousculait la Scuderia ? Très proche de la Mercedes triomphante de 2019, la Racing Point est prometteuse, se plaçant juste derrière les Renault en terme de chrono et quatrième en nombre de tours effectués.
Le directeur technique Andrew Green, qui assume s'être inspiré des choix aérodynamiques de son motoriste l'an dernier, n'est pas prêt à ouvrir les paris mais ne cache pas être "très satisfait d'où nous sommes".
Hormis le bond réalisé par les roses, septièmes en 2019 après être passés tout près du dépôt de bilan en 2018, l'équilibre des forces ne semble guère avoir évolué derrière les trois "top teams".
Renault et McLaren paraissent un peu plus proches l'une de l'autre, devant AlphaTauri (ex-Toro Rosso), Alfa Romeo et Haas, qui a bouclé le moins de tours (649). Partie de très loin en février dernier, Williams, enfin, continue de progresser.
Le premier Grand Prix en Australie viendra confirmer ou infirmer ces tendances, si l'évolution de l'épidémie de coronavirus le permet.
Pour l'heure, seul le GP de Chine, prévu initialement le 19 avril, a été reporté à une date encore à déterminer. Les trois premiers rendez-vous, en Australie, au Bahreïn et au Vietnam, restent eux au programme.
Ferrari - qui est basée dans les zones du nord de l'Italie depuis lesquelles le virus s'est propagé en Europe - demande l'assurance que son personnel pourra se déplacer librement avant de s'envoler pour Melbourne en fin de semaine prochaine.
"Dans l'ensemble, ces tests ont été bons mais pas parfaits", a admis à l'issue de la sixième et dernière journée vendredi le sextuple champpion du monde Lewis Hamilton, qui peut cette année égaler le record de sept couronnes mondiales de l'Allemand Michael Schumacher.
"Nous avons eu pas mal de problèmes que nous essayons de régler", reconnaît-il, alors que l'écurie allemande et sa cliente Williams ont à plusieurs reprises changé de groupe propulseur suite à des pannes.
"On verra combien de temps les régler prendra, mais c'est mieux de découvrir ces choses aux essais", conclut le Britannique. Surtout connaissant la capacité de réaction de son équipe, qui est parvenue l'an dernier à débuter la saison avec une voiture complètement repensée après des tests décevants.
Ces quelques déconvenues n'ont, en tout cas, pas empêché Mercedes de boucler le plus de tours (903), devant Ferrari (844) et McLaren (802).
Surtout, sur le plan psychologique, les Flèches d'argent ont frappé fort en introduisant un système révolutionnaire, le "DAS" (dual axis steering, direction à deux axes), qui permet au pilote de modifier directement selon ses besoins l'écartement des roues avant de sa monoplace en tirant ou en poussant son volant.
Impossible pour l'heure d'en mesurer les bénéfices, mais comme le fait remarquer l'Australien de Renault Daniel Ricciardo, après six ans de domination sans partage, "c'est toujours Mercedes qui presse la concurrence et non l'inverse."
- Ferrari "pas assez rapide" -
Info ou intox ? Les deux autres écuries de pointe présentent aussi l'équipe allemande comme favorite.
"Leur forme est bonne et il vaut mieux avoir des soucis pendant les essais qu'en course", remarque Christian Horner, le patron de Red Bull, lui-même "dans l'ensemble plutôt satisfait" de ses tests.
Chez Ferrari - seule +team+ à ne pas avoir battu ses chronos de 2019 sur le même circuit -, le ton est humble. En contraste avec les tests dominés l'an dernier avant un brusque retour à la réalité lors du premier Grand Prix à Melbourne.
"On n'est pas en train de se cacher", clame le team principal Mattia Binotto. "On n'est pas encore assez rapide pour espérer gagner en Australie (le 15 mars, ndlr). Mais la saison est longue: on aura l'occasion de s'améliorer et d'être prêt pour gagner", dit-il sans pour autant avancer de date.
Par ailleurs, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé vendredi un "accord" avec Ferrari suite à "une investigation technique poussée" sur le fonctionnement de ses groupes propulseurs.
Celui-ci intervient alors que plusieurs rivales de la Scuderia ont exprimé l'an dernier des doutes sur la légalité des moteurs italiens.
"Les détails de cet accord resteront entre les parties", est-il précisé dans un communiqué. On apprend tout de même que "la FIA et la Scuderia Ferrari ont pris un certain nombre d'engagements techniques qui permettront d'améliorer la surveillance de tous les groupes propulseurs en Formule 1."
- Racing Point prometteuse -
Et si, en plus, un invité surprise bousculait la Scuderia ? Très proche de la Mercedes triomphante de 2019, la Racing Point est prometteuse, se plaçant juste derrière les Renault en terme de chrono et quatrième en nombre de tours effectués.
Le directeur technique Andrew Green, qui assume s'être inspiré des choix aérodynamiques de son motoriste l'an dernier, n'est pas prêt à ouvrir les paris mais ne cache pas être "très satisfait d'où nous sommes".
Hormis le bond réalisé par les roses, septièmes en 2019 après être passés tout près du dépôt de bilan en 2018, l'équilibre des forces ne semble guère avoir évolué derrière les trois "top teams".
Renault et McLaren paraissent un peu plus proches l'une de l'autre, devant AlphaTauri (ex-Toro Rosso), Alfa Romeo et Haas, qui a bouclé le moins de tours (649). Partie de très loin en février dernier, Williams, enfin, continue de progresser.
Le premier Grand Prix en Australie viendra confirmer ou infirmer ces tendances, si l'évolution de l'épidémie de coronavirus le permet.
Pour l'heure, seul le GP de Chine, prévu initialement le 19 avril, a été reporté à une date encore à déterminer. Les trois premiers rendez-vous, en Australie, au Bahreïn et au Vietnam, restent eux au programme.
Ferrari - qui est basée dans les zones du nord de l'Italie depuis lesquelles le virus s'est propagé en Europe - demande l'assurance que son personnel pourra se déplacer librement avant de s'envoler pour Melbourne en fin de semaine prochaine.