Le Ministre de l'équipement James Salmon a souhaité réagir aux propos tenus par le quotidien la Dépêche de Tahiti au sujet des travaux de réfection des installations portuaires qui s'opèrent à Tubuai suite à une détérioration des équipements dus au passage du cyclone Oli:
Droit de réponse du Ministère de l'équipement à l'article de la Dépêche du vendredi 27 janvier 2012 : " Tubuai - extraction massive de corail Vavara: des cailloux dans la soupe"
ARCHIPEL DES AUSTRALES: REHABILITATION DES INSTALLATIONS PORTUAIRES DE TUBUAI
Les travaux de réfection des installations portuaires de Tubuai suite au passage du cyclone OLI en 2010 ont démarré depuis décembre 2011. Ce phénomène climatique avait généré des vents violents, de fortes précipitations, une montée des eaux, une houle dévastatrice et des dégâts importants. Les dégradations terrestres ont été rapidement réparées. Il restait à réaliser les travaux de réhabilitation des installations maritimes.
Ces derniers, après appel d’offres ont été confiés, à l’entreprise BOYER qui est une entreprise spécialisée dans le domaine des ouvrages maritimes. Le montant des travaux est de 93,5 millions FCP TTC. Les travaux consistent principalement à reconstituer les tirants d’eau nécessaires à la navigation du navire « Tuhaa Pae » qui assure le ravitaillement de la population de l’île, des bateaux de pêche et des particuliers qui utilisent les points d’amarrage mis à leur disposition à la marina de Mataura. Les limons et le sable charriés par la rivière et la houle qui se sont déposés dans les aires de navigation au cours du cyclone sont retirés. Ces matériaux boueux sont dans un premier temps stockés et séchés sur le terre plein du quai. De piètre qualité, ils ne peuvent pas être employés pour la réalisation de route et encore moins pour la reconstruction de fare, comme semble le suggérer l’article paru dans la Dépêche du 27 janvier 2011 intitulé : « Extraction massive - Vavara : des cailloux dans la soupe ». Ils sont par contre mis en remblai pour les besoins du pays dans les zones non circulées permettant de diminuer le recours à des extractions de matériaux nobles. Ainsi pour réaliser des économies, une partie d’entre eux a pu être utilisée pour la remise aux normes de la bande aménagée de l’aéroport de Tubuai. Ce recyclage a permis de diviser par trois, le montant de cette opération incontournable de sécurité. Le « gaspillage » mentionné dans le même article montre la méconnaissance des détracteurs à l’origine de l’article.
Les travaux comprennent également la réparation de la dalle de la rampe de chargement, des enrochements situés le long de la digue de protection du terre plein, et de tous les ouvrages en béton ayant subi des désordres. Les installations d’éclairage ayant été détériorées seront entièrement changées.
Le chantier se poursuivra jusqu’à la fin du mois de juin 2012.
L’article précité n’étant pas animé des meilleures intentions à l’encontre du gouvernement, ces quelques lignes éclaireront les lecteurs sur les réelles intentions de remise en état du quai, point stratégique de l’île, au profit de la population trop longtemps handicapée par les dégâts du cyclone OLI d’une part et de poursuite de développement de l’île de Tubuai d’autre part.
Enfin, le ministère de l’équipement et des transports terrestres, en tant que maître d’ouvrage, compte sur la compréhension des usagers pour les désagréments occasionnés lors du déroulement de ces travaux d’intérêt général.
James SALMON
Droit de réponse du Ministère de l'équipement à l'article de la Dépêche du vendredi 27 janvier 2012 : " Tubuai - extraction massive de corail Vavara: des cailloux dans la soupe"
ARCHIPEL DES AUSTRALES: REHABILITATION DES INSTALLATIONS PORTUAIRES DE TUBUAI
Les travaux de réfection des installations portuaires de Tubuai suite au passage du cyclone OLI en 2010 ont démarré depuis décembre 2011. Ce phénomène climatique avait généré des vents violents, de fortes précipitations, une montée des eaux, une houle dévastatrice et des dégâts importants. Les dégradations terrestres ont été rapidement réparées. Il restait à réaliser les travaux de réhabilitation des installations maritimes.
Ces derniers, après appel d’offres ont été confiés, à l’entreprise BOYER qui est une entreprise spécialisée dans le domaine des ouvrages maritimes. Le montant des travaux est de 93,5 millions FCP TTC. Les travaux consistent principalement à reconstituer les tirants d’eau nécessaires à la navigation du navire « Tuhaa Pae » qui assure le ravitaillement de la population de l’île, des bateaux de pêche et des particuliers qui utilisent les points d’amarrage mis à leur disposition à la marina de Mataura. Les limons et le sable charriés par la rivière et la houle qui se sont déposés dans les aires de navigation au cours du cyclone sont retirés. Ces matériaux boueux sont dans un premier temps stockés et séchés sur le terre plein du quai. De piètre qualité, ils ne peuvent pas être employés pour la réalisation de route et encore moins pour la reconstruction de fare, comme semble le suggérer l’article paru dans la Dépêche du 27 janvier 2011 intitulé : « Extraction massive - Vavara : des cailloux dans la soupe ». Ils sont par contre mis en remblai pour les besoins du pays dans les zones non circulées permettant de diminuer le recours à des extractions de matériaux nobles. Ainsi pour réaliser des économies, une partie d’entre eux a pu être utilisée pour la remise aux normes de la bande aménagée de l’aéroport de Tubuai. Ce recyclage a permis de diviser par trois, le montant de cette opération incontournable de sécurité. Le « gaspillage » mentionné dans le même article montre la méconnaissance des détracteurs à l’origine de l’article.
Les travaux comprennent également la réparation de la dalle de la rampe de chargement, des enrochements situés le long de la digue de protection du terre plein, et de tous les ouvrages en béton ayant subi des désordres. Les installations d’éclairage ayant été détériorées seront entièrement changées.
Le chantier se poursuivra jusqu’à la fin du mois de juin 2012.
L’article précité n’étant pas animé des meilleures intentions à l’encontre du gouvernement, ces quelques lignes éclaireront les lecteurs sur les réelles intentions de remise en état du quai, point stratégique de l’île, au profit de la population trop longtemps handicapée par les dégâts du cyclone OLI d’une part et de poursuite de développement de l’île de Tubuai d’autre part.
Enfin, le ministère de l’équipement et des transports terrestres, en tant que maître d’ouvrage, compte sur la compréhension des usagers pour les désagréments occasionnés lors du déroulement de ces travaux d’intérêt général.
James SALMON
