PAPEETE, le 16 septembre 2019 - Au cours de la dernière quinzaine 254 nouveaux cas de dengue de type 2 sont recensés par le bureau de veille sanitaire. Depuis avril dernier 830 cas autochtones ont été observés.
Huit cent trente-deux. C'est le nombre de cas autochtones de dengue de type 2 constatés depuis le début de l'année par le bureau de veille sanitaire. Et au cours des deux dernières semaines 254 cas ont été observés. L'épidémie de dengue s'intensifie en Polynésie française à quelques semaines du début de la saison des pluies. L'arbovirus est transmis à l'homme par le moustique.
Selon les informations que relève lundi le dernier bulletin de veille sanitaire, au cours de la dernière quinzaine 119 cas de dengue 2 ont concerné des personnes de moins de 20 ans (47%). Huit personnes ont dû être hospitalisées suite à une complication de la maladie.
A Tahiti, la plupart des communes sont touchées à l'exception de Mahaena (voir infographie).
L'île de Bora-Bora est en phase d’épidémie, tout comme Moorea avec la présence de foyers infectieux dans les communes d’Afareaitu, de Haapiti et de Paopao. Aux Marquises, Nuku Hiva est également en phase d’épidémie. Raiatea qui était en phase d'alerte est passé en phase d'épidémie mardi dernier.
Sur le territoire de la Polynésie, neuf îles sont en phase d’alerte : Fakarava, Rangiroa, Takaroa, Huahine, Tahaa, Ua Pou, Hiva Oa, Fatu Hiva et Rurutu.
La dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie menace d'être de grande ampleur. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées sur le territoire après l'année 2000 sont les plus à risque d’être infectées.
Une estimation statistique évoquée en avril dernier par les autorités sanitaires locales, alors que Tahiti entrait en phase épidémique, constate que huit personnes sur 10 sont susceptibles d'être contaminées par le virus de la dengue de type 2. Le bassin de population potentiellement concerné en Polynésie est de 221 000 personnes. L'impact en matière de dépenses sanitaires est estimé à au moins 1,2 milliard de Fcfp pour la collectivité.
Dans ce contexte, au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie.
Huit cent trente-deux. C'est le nombre de cas autochtones de dengue de type 2 constatés depuis le début de l'année par le bureau de veille sanitaire. Et au cours des deux dernières semaines 254 cas ont été observés. L'épidémie de dengue s'intensifie en Polynésie française à quelques semaines du début de la saison des pluies. L'arbovirus est transmis à l'homme par le moustique.
Selon les informations que relève lundi le dernier bulletin de veille sanitaire, au cours de la dernière quinzaine 119 cas de dengue 2 ont concerné des personnes de moins de 20 ans (47%). Huit personnes ont dû être hospitalisées suite à une complication de la maladie.
A Tahiti, la plupart des communes sont touchées à l'exception de Mahaena (voir infographie).
L'île de Bora-Bora est en phase d’épidémie, tout comme Moorea avec la présence de foyers infectieux dans les communes d’Afareaitu, de Haapiti et de Paopao. Aux Marquises, Nuku Hiva est également en phase d’épidémie. Raiatea qui était en phase d'alerte est passé en phase d'épidémie mardi dernier.
Sur le territoire de la Polynésie, neuf îles sont en phase d’alerte : Fakarava, Rangiroa, Takaroa, Huahine, Tahaa, Ua Pou, Hiva Oa, Fatu Hiva et Rurutu.
La dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie menace d'être de grande ampleur. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées sur le territoire après l'année 2000 sont les plus à risque d’être infectées.
Une estimation statistique évoquée en avril dernier par les autorités sanitaires locales, alors que Tahiti entrait en phase épidémique, constate que huit personnes sur 10 sont susceptibles d'être contaminées par le virus de la dengue de type 2. Le bassin de population potentiellement concerné en Polynésie est de 221 000 personnes. L'impact en matière de dépenses sanitaires est estimé à au moins 1,2 milliard de Fcfp pour la collectivité.
Dans ce contexte, au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie.
Lutte contre la dengue
Pour se protéger d'une infection les autorités sanitaires recommandent d'éliminer chaque semaine les gîtes larvaires de moustiques autour de son domicile et de son lieu de travail. Il est recommandé de se protéger des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…).
En cas de fièvre supérieure à 38°C, il est recommandé de consulter un médecin. Ceci est d’autant plus nécessaire pour les personnes ayant séjourné à Tahiti et devant se rendre dans une autre île de Polynésie française, non encore touchée par le virus de la dengue 2.
Les malades de la dengue sont invités à se protéger des piqûres de moustiques pendant 10 jours et à limiter leurs déplacements, pour ne pas contribuer à la propagation de l'épidémie.
En cas de fièvre supérieure à 38°C, il est recommandé de consulter un médecin. Ceci est d’autant plus nécessaire pour les personnes ayant séjourné à Tahiti et devant se rendre dans une autre île de Polynésie française, non encore touchée par le virus de la dengue 2.
Les malades de la dengue sont invités à se protéger des piqûres de moustiques pendant 10 jours et à limiter leurs déplacements, pour ne pas contribuer à la propagation de l'épidémie.