TAHITI, le 27 janvier 2021 - Le thème de la nouvelle exposition d’Evrard Chaussoy est Putuputu. Ce qui signifie se rassembler. Avec elle, l’artiste invite les visiteurs à vivre une expérience immersive, à se retrouver et s’évader, ensemble, le temps de leur passage. Chaque tableau est une fenêtre ouverte sur des scènes de vie polynésiennes, des bouffées d’oxygène pour se faire plaisir.
Les toiles de la nouvelle exposition de Evrard Chaussoy, elles sont 25, sont des peintures réalisées au couteau. Elles illustrent le thème dit Putuputu. "Cela signifie rassembler", définit l’artiste qui invite ses visiteurs à une "expérience immersive" du 6 au 13 février à la galerie du Chevalet.
Du fait des restrictions sanitaires, le nombre de visiteurs sera réduit, ce qui participera à l’expérience. "Chaque tableau", dit le peintre, "sera une fenêtre pour voir le monde". Un monde sans masque ni distanciation.
Il sera une scène de vie polynésienne comme un mā’a tahiti, un spectacle de danse, un combat de coq. "Ce sera un moment d’évasion", "une bouffée d’oxygène" pour se faire plaisir.
Evrard Chaussoy est un artiste qui vit à Raiatea. Il assure une exposition individuelle à la galerie du Chevalet une fois par an, en février, depuis 2002. Il a déjà pris pour thème la Nature (presque) morte, le Rāhui, Raiatea, la vie dans les îles, les légendes polynésiennes ou bien encore les goélettes de Polynésie française. Le reste de l’année, il essaie de participer à des expositions collectives.
Une fois décidé, il laisse courir la main sur la toile
Des mois durant, il réfléchit à son thème. Il prend des notes, construit les tableaux dans sa tête. Dans son processus de création c’est cette phase qui prend le plus de temps. Ensuite, lorsqu’il est décidé, il laisse courir sa main sur la toile. Les couleurs "viennent en faisant".
Il se garde un champ d’opportunités et d’improvisation. Mais globalement, la toile est prête, elle est déjà pensée. Cette phase de réalisation est plutôt courte. Elle dure en général autour de quatre mois. "Je m’isole alors et ne me consacre plus qu’à ça jusqu’à l’exposition."
À Raiatea, il est "assez isolé". Loin de la vie artistique et culturelle de Tahiti qui lui fait un peu défaut. "Je me sens d’ailleurs un peu coupable d’être si loin, de ne pouvoir participer à l’émulation, de ne pouvoir rencontrer plus souvent d’autres artistes." Mais il a toujours vécu sur cette île, en famille.
Né à Raiatea, il y réside depuis 40 ans. Il dessine et il peint depuis sa petite enfance. Son père est Joseph Chaussoy et son frère Gilbert Chaussoy.
Le premier était peintre, le second peintre, artisan, fabricant de ukulele. Son père ne peint plus, son frère n'est plus, mais ils ont tous les deux marqué le monde de l’art en Polynésie. Avec son père, Gilbert a monté sur Raiatea la première société d’impression de tissu, Arii Tahiti, devenue Arii Créations.
"J'ai touché un peu à tout"
Evrard Chaussoy a d’abord travaillé dans le milieu du graphisme. Il a fait les motifs pour Arii Créations. Adolescent, il s’était équipé pour évoluer dans le monde de l’aérographie. "Avec un aérographe, on pulvérise de la peinture", précise Evrard Chaussoy.
"On peut faire des dessins très précis, des portraits en tout petit format. On a la possibilité aussi de faire des dégradés, du flou."
Son parcours artistique a été marqué par un prix spécial octroyé par la société nationale des beaux-arts à l’occasion du salon 2007 au Carrousel du Louvre à Paris. Il a également fait du fusain, du dessin, "j’ai touché un peu à tout". En 2016, il a repris la peinture qui l’occupe à plein temps depuis 2017.
Les toiles de la nouvelle exposition de Evrard Chaussoy, elles sont 25, sont des peintures réalisées au couteau. Elles illustrent le thème dit Putuputu. "Cela signifie rassembler", définit l’artiste qui invite ses visiteurs à une "expérience immersive" du 6 au 13 février à la galerie du Chevalet.
Du fait des restrictions sanitaires, le nombre de visiteurs sera réduit, ce qui participera à l’expérience. "Chaque tableau", dit le peintre, "sera une fenêtre pour voir le monde". Un monde sans masque ni distanciation.
Il sera une scène de vie polynésienne comme un mā’a tahiti, un spectacle de danse, un combat de coq. "Ce sera un moment d’évasion", "une bouffée d’oxygène" pour se faire plaisir.
Evrard Chaussoy est un artiste qui vit à Raiatea. Il assure une exposition individuelle à la galerie du Chevalet une fois par an, en février, depuis 2002. Il a déjà pris pour thème la Nature (presque) morte, le Rāhui, Raiatea, la vie dans les îles, les légendes polynésiennes ou bien encore les goélettes de Polynésie française. Le reste de l’année, il essaie de participer à des expositions collectives.
Une fois décidé, il laisse courir la main sur la toile
Des mois durant, il réfléchit à son thème. Il prend des notes, construit les tableaux dans sa tête. Dans son processus de création c’est cette phase qui prend le plus de temps. Ensuite, lorsqu’il est décidé, il laisse courir sa main sur la toile. Les couleurs "viennent en faisant".
Il se garde un champ d’opportunités et d’improvisation. Mais globalement, la toile est prête, elle est déjà pensée. Cette phase de réalisation est plutôt courte. Elle dure en général autour de quatre mois. "Je m’isole alors et ne me consacre plus qu’à ça jusqu’à l’exposition."
À Raiatea, il est "assez isolé". Loin de la vie artistique et culturelle de Tahiti qui lui fait un peu défaut. "Je me sens d’ailleurs un peu coupable d’être si loin, de ne pouvoir participer à l’émulation, de ne pouvoir rencontrer plus souvent d’autres artistes." Mais il a toujours vécu sur cette île, en famille.
Né à Raiatea, il y réside depuis 40 ans. Il dessine et il peint depuis sa petite enfance. Son père est Joseph Chaussoy et son frère Gilbert Chaussoy.
Le premier était peintre, le second peintre, artisan, fabricant de ukulele. Son père ne peint plus, son frère n'est plus, mais ils ont tous les deux marqué le monde de l’art en Polynésie. Avec son père, Gilbert a monté sur Raiatea la première société d’impression de tissu, Arii Tahiti, devenue Arii Créations.
"J'ai touché un peu à tout"
Evrard Chaussoy a d’abord travaillé dans le milieu du graphisme. Il a fait les motifs pour Arii Créations. Adolescent, il s’était équipé pour évoluer dans le monde de l’aérographie. "Avec un aérographe, on pulvérise de la peinture", précise Evrard Chaussoy.
"On peut faire des dessins très précis, des portraits en tout petit format. On a la possibilité aussi de faire des dégradés, du flou."
Son parcours artistique a été marqué par un prix spécial octroyé par la société nationale des beaux-arts à l’occasion du salon 2007 au Carrousel du Louvre à Paris. Il a également fait du fusain, du dessin, "j’ai touché un peu à tout". En 2016, il a repris la peinture qui l’occupe à plein temps depuis 2017.
Pratique
Du samedi 6 au samedi 13 février à la galerie du Chevalet.
Vernissage le samedi 6 février dans le respect des mesures sanitaires, à partir de 8 heures.
Ouverture le lundi de 13h30 à 17h30, du mardi au jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Du samedi 6 au samedi 13 février à la galerie du Chevalet.
Vernissage le samedi 6 février dans le respect des mesures sanitaires, à partir de 8 heures.
Ouverture le lundi de 13h30 à 17h30, du mardi au jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Contacts
Tél. de la galerie : 40 42 12 55
Site internet de l’artiste
FB : The Art of Evrard Chaussoy
Site internet de la galerie
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Site internet de l’artiste
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