Tahiti le 18 mai 2023 – Eva Tarahu est une jeune artiste autodidacte écoresponsable. Elle ramasse des planches abîmées et les transforme en des œuvres d’art. Des œuvres qui sont exposées jusqu’à samedi à Papeete, à Fenua Galerie.
La toute première œuvre de Eva Tarahu remonte à plus d’une dizaine d’années : le portrait de son grand-père maternel, aujourd’hui décédé. “J’ai voulu voir si j’étais capable de dessiner. J’ai pris la photo de mon grand-père et j’ai commencé. Et cela lui ressemblait beaucoup”, explique l’artiste qui se souvient que sa mère en a eu “les larmes aux yeux” tant le portrait était ressemblant.
C’est quelques temps après qu’elle part à Montpellier pour ses études d’architecture d’intérieure. “J’ai eu la chance d’entrer dans une école d’art. On a touché à plusieurs techniques de peintures.” Après ses études elle revient au fenua, et trouve un emploi. “j’ai laissé la peinture de côté.’” Mais cette vie ne lui plaît pas, elle qui aime la mer et le grand air. Elle décide de changer complètement de cap et part en France pendant six mois pour suivre une formation de moniteur de surf qu’elle réussit brillamment. À son retour au fenua Eva ouvre son école de surf.
Et l’an dernier, alors qu’elle attend un heureux événement, l’artiste reprend le pinceau, “comme je dis mon petit garçon y est pour beaucoup car mon envie est vraiment revenue depuis ma grossesse. Depuis je ne m’arrête plus.”
La toute première œuvre de Eva Tarahu remonte à plus d’une dizaine d’années : le portrait de son grand-père maternel, aujourd’hui décédé. “J’ai voulu voir si j’étais capable de dessiner. J’ai pris la photo de mon grand-père et j’ai commencé. Et cela lui ressemblait beaucoup”, explique l’artiste qui se souvient que sa mère en a eu “les larmes aux yeux” tant le portrait était ressemblant.
C’est quelques temps après qu’elle part à Montpellier pour ses études d’architecture d’intérieure. “J’ai eu la chance d’entrer dans une école d’art. On a touché à plusieurs techniques de peintures.” Après ses études elle revient au fenua, et trouve un emploi. “j’ai laissé la peinture de côté.’” Mais cette vie ne lui plaît pas, elle qui aime la mer et le grand air. Elle décide de changer complètement de cap et part en France pendant six mois pour suivre une formation de moniteur de surf qu’elle réussit brillamment. À son retour au fenua Eva ouvre son école de surf.
Et l’an dernier, alors qu’elle attend un heureux événement, l’artiste reprend le pinceau, “comme je dis mon petit garçon y est pour beaucoup car mon envie est vraiment revenue depuis ma grossesse. Depuis je ne m’arrête plus.”
Une artiste écoresponsable
À chaque fois qu’elle allait au surf, Eva ramassait les planches de surf qu’elle trouvait sur la plage et les stockait à la maison. Puis un jour n’ayant pas de toile à portée de main, Eva décide d’utiliser une planche de surf comme support. “La sculpture sur planche existe depuis des années à Hawaii. Pourquoi ne pas essayer ? Cela me permet de toucher à autre chose.” Eva décide ensuite d’utiliser ce support comme toile. Aujourd’hui même ses amis lui amènent des planches qu’ils n’utilisent plus. “C’est important de concilier l’art avec tout ce qui est écoresponsable : on récupère les planches, on évite de les laisser trainer et de polluer la nature. Alors c’est encore plus gratifiant.”
Poussée par ses proches, Eva a décidé d’exposer, pour la première fois, ses œuvres. Et ce n’est pas évident pour l’artiste de se séparer de ses œuvres. “J’ai fait ressortir un peu de mes émotions à travers ces œuvres”, dit-elle. Mais elle s‘est préparée à cette séparation : “À chaque fois que je passe devant une œuvre, je me dis que si elle part cela va me faire un vide. On a toujours un petit pincement quand une œuvre s’en va.”
Ses œuvres sont à découvrir jusqu’à samedi à Fena galerie, à Papeete.
Poussée par ses proches, Eva a décidé d’exposer, pour la première fois, ses œuvres. Et ce n’est pas évident pour l’artiste de se séparer de ses œuvres. “J’ai fait ressortir un peu de mes émotions à travers ces œuvres”, dit-elle. Mais elle s‘est préparée à cette séparation : “À chaque fois que je passe devant une œuvre, je me dis que si elle part cela va me faire un vide. On a toujours un petit pincement quand une œuvre s’en va.”
Ses œuvres sont à découvrir jusqu’à samedi à Fena galerie, à Papeete.
