Le 14 mai dernier, Maurice Ponga est venu faire campagne en Polynésie avec le soutien du parti A Ti'a Porinetia dont est issue sa suppléante, Sylviane Terooatea
PAPEETE, le 26 mai 2014. Le néo-calédonien Maurice Ponga retrouve son siège d’eurodéputé du Pacifique à Bruxelles. Sur l’ensemble de la circonscription de l’outremer (regroupant les trois océans) la liste UMP obtient 26,7% des voix, celle du parti socialiste recueille 19,3% des voix et la liste Union pour les outremers du réunionnais Younous Omarjee est en 3e position avec 18,2% des suffrages. En dépit de la position éligible de certains candidats polynésiens, il n’y aura toujours pas d’eurodéputé polynésien à Bruxelles. Ce vote européen n’a pas mobilisé les électeurs du territoire : le taux de participation plafonne à 14,97% qui ne place pourtant pas la Polynésie française dans le bas du peloton. A peine 10,6 % de participation dans la collectivité de Saint-Martin aux Antilles.
En Polynésie française, les électeurs se sont mobilisés au premier chef pour la liste PS de Philippe Le Constant où figurait le fils d’Oscar Temaru, en doublure de la calédonienne Marie-Claude Tjibaou dans la section Pacifique. La liste socialiste ultramarine rafle ainsi 40,12% des votes (11 140 voix). La liste UMP de Maurice Ponga , soutenue localement par A Ti’a Porinetia arrive en 2e position avec 24,5% des voix soit 6816 voix. En 3e position, la liste de gauche de Younous Omarjee, représentée dans le Pacifique par Maeva Salmon avec 10,3% des votes (2862 voix). Enfin en 4e position, la liste Te Nati Bleu Marine avec comme candidate locale Muriel Dauphin, obtient 7,72% des suffrages (2144 voix). Les électeurs polynésiens qui se sont mobilisés ont eu la surprise de ne pas trouver tous les bulletins des listes en compétition sur la circonscription ultamarine. A peine 10 bulletins de vote étaient représentés en Polynésie sur 19 listes. Une situation qui n’entamera pas néanmoins la validité du scrutin : ce sont aux candidats de fournir le matériel électoral.
En Polynésie française, les électeurs se sont mobilisés au premier chef pour la liste PS de Philippe Le Constant où figurait le fils d’Oscar Temaru, en doublure de la calédonienne Marie-Claude Tjibaou dans la section Pacifique. La liste socialiste ultramarine rafle ainsi 40,12% des votes (11 140 voix). La liste UMP de Maurice Ponga , soutenue localement par A Ti’a Porinetia arrive en 2e position avec 24,5% des voix soit 6816 voix. En 3e position, la liste de gauche de Younous Omarjee, représentée dans le Pacifique par Maeva Salmon avec 10,3% des votes (2862 voix). Enfin en 4e position, la liste Te Nati Bleu Marine avec comme candidate locale Muriel Dauphin, obtient 7,72% des suffrages (2144 voix). Les électeurs polynésiens qui se sont mobilisés ont eu la surprise de ne pas trouver tous les bulletins des listes en compétition sur la circonscription ultamarine. A peine 10 bulletins de vote étaient représentés en Polynésie sur 19 listes. Une situation qui n’entamera pas néanmoins la validité du scrutin : ce sont aux candidats de fournir le matériel électoral.
En Polynésie, le FN pointe en 4e position
En France, le Front National réalise un score record et se place en tête devant tous les partis politiques. La situation est un peu différente en outremer. Réaction aux résultats polynésiens avec Eric Minardi responsable local du FN.
Que pensez-vous des résultats ici de la liste Te Nati Bleu Marine ?
En France, le score du FN –largement en tête de ces Européennes- est un véritable tsunami. C’est vrai que l’on ne peut pas comparer avec ce qui se passe dans les DOM-TOM. La circonscription de l’outremer est à part, d’autant que c’était la première fois que le FN présentait une liste ultramarine pour les Européennes. Localement, ce que je remarque c’est qu’avec à peine 15% de participation la liste Te Nati Bleu Marine est parvenue à mobiliser 2 140 voix, alors qu’aux élections présidentielles de 2012 avec une participation à 85% il y avait 5 200 voix pour le Front National. Alors oui, nous n’avons que 7,72% des suffrages, mais la progression auprès des électeurs polynésiens est évidente.
Il n’y aura pas d’élu polynésien à Bruxelles, cela vous inspire quel commentaire?
Pour moi, la Polynésie française ne sera pas représentée au sein de l’Union européenne. Mais je peux néanmoins assurer que le groupe Front National qui va exister à Bruxelles pourra défendre certains dossiers de la Polynésie, car j’y veillerai. En dépit du fait que le Front National milite pour une sortie de l’Europe, si des dossiers étudiés à Bruxelles concernent la Polynésie, le groupe pourra les défendre et pourquoi pas, avec le soutien de l’euro député représentant le Pacifique, Maurice Ponga.
En France, le Front National réalise un score record et se place en tête devant tous les partis politiques. La situation est un peu différente en outremer. Réaction aux résultats polynésiens avec Eric Minardi responsable local du FN.
Que pensez-vous des résultats ici de la liste Te Nati Bleu Marine ?
En France, le score du FN –largement en tête de ces Européennes- est un véritable tsunami. C’est vrai que l’on ne peut pas comparer avec ce qui se passe dans les DOM-TOM. La circonscription de l’outremer est à part, d’autant que c’était la première fois que le FN présentait une liste ultramarine pour les Européennes. Localement, ce que je remarque c’est qu’avec à peine 15% de participation la liste Te Nati Bleu Marine est parvenue à mobiliser 2 140 voix, alors qu’aux élections présidentielles de 2012 avec une participation à 85% il y avait 5 200 voix pour le Front National. Alors oui, nous n’avons que 7,72% des suffrages, mais la progression auprès des électeurs polynésiens est évidente.
Il n’y aura pas d’élu polynésien à Bruxelles, cela vous inspire quel commentaire?
Pour moi, la Polynésie française ne sera pas représentée au sein de l’Union européenne. Mais je peux néanmoins assurer que le groupe Front National qui va exister à Bruxelles pourra défendre certains dossiers de la Polynésie, car j’y veillerai. En dépit du fait que le Front National milite pour une sortie de l’Europe, si des dossiers étudiés à Bruxelles concernent la Polynésie, le groupe pourra les défendre et pourquoi pas, avec le soutien de l’euro député représentant le Pacifique, Maurice Ponga.