Rome, Italie | AFP | dimanche 20/06/2021 - L'Italie, avec Marco Verratti de retour dans une équipe remaniée, a réussi le carton plein avec une troisième victoire dimanche à Rome contre le pays de Galles (1-0), réduit à dix en seconde période mais malgré tout qualifié lui aussi pour les huitièmes.
Roberto Mancini est entré dans l'histoire du football italien en égalant un record d'invincibilité vieux de plus de 80 ans: 30 matches sans défaite (25 victoires, 5 nuls), comme son lointain prédécesseur Vittoro Pozzo entre 1935 et 1939.
Au vu des débuts tonitruants de son équipe, on imagine que le sélectionneur invaincu depuis septembre 2018 n'entend pas en rester là. Et voudra faire mieux dès le huitième de finale qui attend l'Italie à Wembley, contre le deuxième du groupe C (Ukraine ou Autriche).
"Le record? Ca fait plaisir mais le plus important c'est qu'on changé huit joueurs et l'équipe a continué de bien jouer", s'est félicité Roberto Mancini en conférence de presse.
Les Gallois, demi-finalistes de l'Euro en 2016, terminent eux deuxièmes du groupe A - "l'essentiel", s'est rejoui le capitaine Gareth Bale - après avoir dû faire le dos rond à dix pendant 35 minutes:
A ceux qui, en Italie, se disaient qu'il fallait laisser gagner les Gallois pour finir deuxièmes et espérer une deuxième phase plus abordable, ces Azzurri enthousiastes ont montré que ce n'était plus leur style. Ils sont restés fidèles à leur début de tournoi - enthousiasme et pressing haut - pour leur dernier match de l'Euro à l'Olimpico où les 400 Gallois ont eu du mal à se faire entendre.
Verratti décisif
Même envie avec une équipe pourtant très largement remaniée par Roberto Mancini, avec les trois-quarts de l'équipe changée et surtout un revenant de marque: Verratti, remis de sa blessure au genou droit.
Le milieu du PSG, dans les tribunes lors des deux premiers matches, a été surveillé comme le lait sur le feu par les Gallois. Mais cela n'a pas empêché "Petit Hibou" d'être décisif, sur coup franc, sur le but italien: il a déposé au premier poteau un ballon délicatement prolongé par Matteo Pessina (39e).
"C'est Toloi qui devait attaquer au premier poteau, mais il m'a dit vas-y!", a raconté le milieu de l'Atalanta, tout sourire.
Pessina n'était à l'origine que le 27e Italien, repêché en raison du forfait de Stefano Sensi. Plus qu'un autre, il symbolise la largesse de cet effectif italien où Mancini ne cesse de répéter qu'il dispose de "26 titulaires".
L'avantage italien à la pause était mérité, tant ils ont tenu le ballon et varié les approches. Même s'ils y ont mis un peu moins d'intensité que lors des deux premiers matches, avec une température plus élevée et une qualification en poche.
Ramsey et Bale gâchent
Le trio offensif "remplaçant" a également été moins en réussite: Andrea Belotti a manqué le cadre (34e); Federico Chiesa, très actif, a également raté de peu (29e); et Federico Brenardeschi a envoyé un coup franc sur le poteau (53e).
Le pays de Galles, qui avait besoin d'un point pour assurer sa qualification sans dépendre du résultat de la Suisse, a eu du mal à inquiéter Gianluigi Donnarumma, pas malheureux de voir une tête de Chris Gunter frôler sa lucarne (27e).
Aaron Ramsey a ensuite gâché une belle occasion sur l'une des rares erreurs défensives italiennes (54e). Juste avant que Ethan Ampadu ne laisse les Dragons à dix, exclu pour une intervention dangereuse (55e).
Ce qui n'a pas empêché Gareth Bale d'avoir lui aussi une belle balle d'égalisation, mais sa volée s'est envolée dans l'Olimpico (75e), permettant à l'Italie de boucler un onzième match consécutif sans prendre de buts malgré une défense expérimentale.
Jusqu'où bout, les Gallois en ont surtout été réduits à espérer que les Suisses ne comblent pas leur retard dans la la différence de buts dans l'autre match, et à défendre tant bien que mal, à dix. Leur gardien sortait devant Belotti (65e) le miracle qu'il fallait et leurs supporters souffler au coup de sifflet finale: "Ne sous-estimez jamais les Gallois!", a clamé, ravi leur sélectionneur Robert Page, dont le "tour d'Europe" débuté à Bakou va désormais prendre la direction d'Amsterdam.
Roberto Mancini est entré dans l'histoire du football italien en égalant un record d'invincibilité vieux de plus de 80 ans: 30 matches sans défaite (25 victoires, 5 nuls), comme son lointain prédécesseur Vittoro Pozzo entre 1935 et 1939.
Au vu des débuts tonitruants de son équipe, on imagine que le sélectionneur invaincu depuis septembre 2018 n'entend pas en rester là. Et voudra faire mieux dès le huitième de finale qui attend l'Italie à Wembley, contre le deuxième du groupe C (Ukraine ou Autriche).
"Le record? Ca fait plaisir mais le plus important c'est qu'on changé huit joueurs et l'équipe a continué de bien jouer", s'est félicité Roberto Mancini en conférence de presse.
Les Gallois, demi-finalistes de l'Euro en 2016, terminent eux deuxièmes du groupe A - "l'essentiel", s'est rejoui le capitaine Gareth Bale - après avoir dû faire le dos rond à dix pendant 35 minutes:
A ceux qui, en Italie, se disaient qu'il fallait laisser gagner les Gallois pour finir deuxièmes et espérer une deuxième phase plus abordable, ces Azzurri enthousiastes ont montré que ce n'était plus leur style. Ils sont restés fidèles à leur début de tournoi - enthousiasme et pressing haut - pour leur dernier match de l'Euro à l'Olimpico où les 400 Gallois ont eu du mal à se faire entendre.
Verratti décisif
Même envie avec une équipe pourtant très largement remaniée par Roberto Mancini, avec les trois-quarts de l'équipe changée et surtout un revenant de marque: Verratti, remis de sa blessure au genou droit.
Le milieu du PSG, dans les tribunes lors des deux premiers matches, a été surveillé comme le lait sur le feu par les Gallois. Mais cela n'a pas empêché "Petit Hibou" d'être décisif, sur coup franc, sur le but italien: il a déposé au premier poteau un ballon délicatement prolongé par Matteo Pessina (39e).
"C'est Toloi qui devait attaquer au premier poteau, mais il m'a dit vas-y!", a raconté le milieu de l'Atalanta, tout sourire.
Pessina n'était à l'origine que le 27e Italien, repêché en raison du forfait de Stefano Sensi. Plus qu'un autre, il symbolise la largesse de cet effectif italien où Mancini ne cesse de répéter qu'il dispose de "26 titulaires".
L'avantage italien à la pause était mérité, tant ils ont tenu le ballon et varié les approches. Même s'ils y ont mis un peu moins d'intensité que lors des deux premiers matches, avec une température plus élevée et une qualification en poche.
Ramsey et Bale gâchent
Le trio offensif "remplaçant" a également été moins en réussite: Andrea Belotti a manqué le cadre (34e); Federico Chiesa, très actif, a également raté de peu (29e); et Federico Brenardeschi a envoyé un coup franc sur le poteau (53e).
Le pays de Galles, qui avait besoin d'un point pour assurer sa qualification sans dépendre du résultat de la Suisse, a eu du mal à inquiéter Gianluigi Donnarumma, pas malheureux de voir une tête de Chris Gunter frôler sa lucarne (27e).
Aaron Ramsey a ensuite gâché une belle occasion sur l'une des rares erreurs défensives italiennes (54e). Juste avant que Ethan Ampadu ne laisse les Dragons à dix, exclu pour une intervention dangereuse (55e).
Ce qui n'a pas empêché Gareth Bale d'avoir lui aussi une belle balle d'égalisation, mais sa volée s'est envolée dans l'Olimpico (75e), permettant à l'Italie de boucler un onzième match consécutif sans prendre de buts malgré une défense expérimentale.
Jusqu'où bout, les Gallois en ont surtout été réduits à espérer que les Suisses ne comblent pas leur retard dans la la différence de buts dans l'autre match, et à défendre tant bien que mal, à dix. Leur gardien sortait devant Belotti (65e) le miracle qu'il fallait et leurs supporters souffler au coup de sifflet finale: "Ne sous-estimez jamais les Gallois!", a clamé, ravi leur sélectionneur Robert Page, dont le "tour d'Europe" débuté à Bakou va désormais prendre la direction d'Amsterdam.