Budapest, Hongrie | AFP | mardi 15/06/2021 - Le tenant du titre portugais s'est imposé dans les dernières minutes en Hongrie (3-0) pour faire taire la bruyante et comble Ferenc-Puskas Arena, et son capitaine a battu le record de buts de Michel Platini.
Inhabituellement maladroit pour son 5e Euro, un nouveau record pour sa collection, "CR7" a retrouvé la mire pour signer sur penalty un 10e but (87e) dans la compétition, puis un 11e (90e+2), doublant le N.10 des Bleus, qui en avait réussi 9 en une seule édition (1984).
L'essentiel restait de commencer par une victoire, pour la première fois en six tournois pour le Portugal, surtout dans le "groupe de la mort" avec l'Allemagne et la France, les deux deniers champions du monde, qui s'affrontent à Munich (21h00).
Après une longue résistance, et même une rébellion en seconde période, la Hongrie a craqué sur la fin, avec un brin de malchance. En effet, le centre décisif de Rafa Silva est contré par Attila Szalai et la frappe victorieuse de Raphael Guerreiro est déviée par Willi Orban (84e).
La Hongrie s'est effondrée. Orban, encore lui, a fait tomber Rafa Silva pour offrir à Ronaldo son 10e but dans la compétition, puis le quintuple Ballon d'Or a crocheté Peter Gulasci pour améliorer déjà son tout nouveau record.
Le raté de Ronaldo
Pourtant, le Turinois semblait dans un jour sans, comme sur cet incroyable raté à 5 mètres de la ligne, où il a expédié au-dessus un ballon, une maladresse qui ne lui ressemble pas (43e).
Nerveux, CR7 a même essayé d'obtenir un penalty plus tôt pour une main d'Attila Fiola (76e), mais l'excellent Cüneyt Cakir a dit non, décision confirmée par la VAR.
"Il était fondamental de commencer du bon pied pour prendre confiance, a déclaré un Ronaldo soulagé après la rencontre. Maintenant, il faut continuer et gagner le prochain match".
Après quatre nuls et deux défaites d'entrée de tournoi, du Mondial-2010 (0-0 contre la Côte d'Ivoire) à celui en Russie (3-3 contre l'Espagne, avec un triplé de CR7), en passant par la Coupe des Confédérations (2-2 contre le Mexique), la Seleçao a enfin gagné son premier match.
Elle est prête pour affronter l'Allemagne... qui l'avait battue d'entrée à l'Euro-2012 (1-0) et au Mondial-2014 (4-0).
La Hongrie, elle, a laissé passer sa chance et va devoir se reprendre contre la France, toujours à Budapest, les deux matches le 19 juin.
La première période s'est jouée avec beaucoup plus de passion en tribunes, pleine pour la première fois depuis 15 mois de pandémie, que sur la pelouse, où le Portugal a dominé sans grande intensité.
"C'était génial, fantastique, le foot sans supporters, je ne crois même pas que j'aie de mot pour le définir", a salué le sélectionneur champion d'Europe, Fernando Santos, qui a tenu à "remercier les 4000 Portugais au stade, je les ai entendus".
Puskas a tremblé
Diogo Jota s'est retrouvé deux fois en bonne position, une fois lancé (5e), une fois en pivot (40e), mais il a buté sur Peter Gulasci à chaque coup.
Moins fluides techniquement, mais batailleurs, les Hongrois se sont jetés sur les contres avec avidité, mais sans idées, à l'image de cette montée éclair de Roland Sallai... qui a fini par faire presque demi-tour (30e).
Le plus beau geste magyar de la première période est un tacle très risqué de Willi Orban pour chiper le ballon dans les pieds de Bernardo Silva, d'un audacieux coup de talon (26e).
Mais au retour des vestiaires, les joueurs de l'Italien Marco Rossi se sont montrés beaucoup plus conquérants, faisant rugir la Ferenc-Puskas Arena, un vrai bonheur d'entendre ce bruit si longtemps étouffé par le Covid!
Puskas a tremblé de bonheur en croyant au but de Szabolcs Schön (80e), mais le joueur était hors jeu, sur une passe du joueur d'origine française Loïc Nego, un des buteurs héros du barrage victorieux contre l'Islande, entré à la place de Schäfer (65e).
Invaincus depuis onze rencontres avant ce match, les Hongrois ont couru, faisant honneur au surnom de Puskas, le "Major Galopant", mais ils se sont inclinés devant la classe d'un des meilleurs joueurs des temps modernes. Au moins le stade a vibré...
Inhabituellement maladroit pour son 5e Euro, un nouveau record pour sa collection, "CR7" a retrouvé la mire pour signer sur penalty un 10e but (87e) dans la compétition, puis un 11e (90e+2), doublant le N.10 des Bleus, qui en avait réussi 9 en une seule édition (1984).
L'essentiel restait de commencer par une victoire, pour la première fois en six tournois pour le Portugal, surtout dans le "groupe de la mort" avec l'Allemagne et la France, les deux deniers champions du monde, qui s'affrontent à Munich (21h00).
Après une longue résistance, et même une rébellion en seconde période, la Hongrie a craqué sur la fin, avec un brin de malchance. En effet, le centre décisif de Rafa Silva est contré par Attila Szalai et la frappe victorieuse de Raphael Guerreiro est déviée par Willi Orban (84e).
La Hongrie s'est effondrée. Orban, encore lui, a fait tomber Rafa Silva pour offrir à Ronaldo son 10e but dans la compétition, puis le quintuple Ballon d'Or a crocheté Peter Gulasci pour améliorer déjà son tout nouveau record.
Le raté de Ronaldo
Pourtant, le Turinois semblait dans un jour sans, comme sur cet incroyable raté à 5 mètres de la ligne, où il a expédié au-dessus un ballon, une maladresse qui ne lui ressemble pas (43e).
Nerveux, CR7 a même essayé d'obtenir un penalty plus tôt pour une main d'Attila Fiola (76e), mais l'excellent Cüneyt Cakir a dit non, décision confirmée par la VAR.
"Il était fondamental de commencer du bon pied pour prendre confiance, a déclaré un Ronaldo soulagé après la rencontre. Maintenant, il faut continuer et gagner le prochain match".
Après quatre nuls et deux défaites d'entrée de tournoi, du Mondial-2010 (0-0 contre la Côte d'Ivoire) à celui en Russie (3-3 contre l'Espagne, avec un triplé de CR7), en passant par la Coupe des Confédérations (2-2 contre le Mexique), la Seleçao a enfin gagné son premier match.
Elle est prête pour affronter l'Allemagne... qui l'avait battue d'entrée à l'Euro-2012 (1-0) et au Mondial-2014 (4-0).
La Hongrie, elle, a laissé passer sa chance et va devoir se reprendre contre la France, toujours à Budapest, les deux matches le 19 juin.
La première période s'est jouée avec beaucoup plus de passion en tribunes, pleine pour la première fois depuis 15 mois de pandémie, que sur la pelouse, où le Portugal a dominé sans grande intensité.
"C'était génial, fantastique, le foot sans supporters, je ne crois même pas que j'aie de mot pour le définir", a salué le sélectionneur champion d'Europe, Fernando Santos, qui a tenu à "remercier les 4000 Portugais au stade, je les ai entendus".
Puskas a tremblé
Diogo Jota s'est retrouvé deux fois en bonne position, une fois lancé (5e), une fois en pivot (40e), mais il a buté sur Peter Gulasci à chaque coup.
Moins fluides techniquement, mais batailleurs, les Hongrois se sont jetés sur les contres avec avidité, mais sans idées, à l'image de cette montée éclair de Roland Sallai... qui a fini par faire presque demi-tour (30e).
Le plus beau geste magyar de la première période est un tacle très risqué de Willi Orban pour chiper le ballon dans les pieds de Bernardo Silva, d'un audacieux coup de talon (26e).
Mais au retour des vestiaires, les joueurs de l'Italien Marco Rossi se sont montrés beaucoup plus conquérants, faisant rugir la Ferenc-Puskas Arena, un vrai bonheur d'entendre ce bruit si longtemps étouffé par le Covid!
Puskas a tremblé de bonheur en croyant au but de Szabolcs Schön (80e), mais le joueur était hors jeu, sur une passe du joueur d'origine française Loïc Nego, un des buteurs héros du barrage victorieux contre l'Islande, entré à la place de Schäfer (65e).
Invaincus depuis onze rencontres avant ce match, les Hongrois ont couru, faisant honneur au surnom de Puskas, le "Major Galopant", mais ils se sont inclinés devant la classe d'un des meilleurs joueurs des temps modernes. Au moins le stade a vibré...