New York, Etats-Unis | AFP | dimanche 12/11/2022 - Beaucoup moins gourmand en eau que le maïs ou le soja, le sorgho est souvent présenté comme une plante adaptée au changement climatique mais la sécheresse qui frappe le Midwest américain l'a encore plus durement touché que les autres grandes cultures.
Près de 90% du sorgho américain est produit dans deux Etats, le Kansas et le Texas, parmi les grandes régions agricoles où la pluie est le moins tombée depuis le début de l'été.
Selon les dernières estimations du ministère américain de l'Agriculture (USDA), les rendements du sorgho se sont effondrés de 35% par rapport à l'an dernier, davantage que n'importe quelle autre culture prédominante aux Etats-Unis.
Dans le Nebraska, Etat voisin du Kansas, Rachel et Steve Tucker en avaient planté cette année dans le cadre de leur activité fourragère.
Mais "il n'a pas produit de graines, donc on n'a même pas pu faire de récolte", explique l'exploitante agricole.
Heureusement, "il a quand même fait des feuilles, donc on a pu faire paître notre troupeau dessus", dit-elle.
Craignant l'absence de précipitations, les Tucker avaient choisi de ne pas planter de maïs, gros consommateur d'eau. "Mais même les cultures qui n'en ont pas autant besoin n'ont pas eu leur rendement habituel", souligne la fermière.
Le millésime a été si mauvais que les Etats-Unis y ont perdu leur place de premier producteur mondial, au bénéfice du Nigeria.
"Le sorgho est bien adapté à de courtes périodes de sécheresse mais celle de cette année (...) a mis toutes les cultures à genoux", fait valoir Adam York, du Sorghum Checkoff, organe de la profession qui cherche à donner de la visibilité au sorgho aux Etats-Unis.
Sur la dernière décennie, les surfaces dédiées au sorgho stagnent, selon l'USDA. Aussi appelé milo, il est souvent utilisé comme culture de rotation, après le maïs.
Essentiellement plante fourragère ou destinée à la production de l'éthanol, le sorgho est de plus en plus prisé des consommateurs, notamment parce qu'il ne contient pas de gluten et n'est pas génétiquement modifié, contrairement au maïs américain.
Adam York invite à ne pas tirer de conclusions basées sur l'année écoulée. "Le sorgho a un bel avenir", assure-t-il, "et nous espérons voir les agriculteurs cultiver de plus en plus le sorgho, (...) en particulier parce qu'il économise les ressources en eau".
Près de 90% du sorgho américain est produit dans deux Etats, le Kansas et le Texas, parmi les grandes régions agricoles où la pluie est le moins tombée depuis le début de l'été.
Selon les dernières estimations du ministère américain de l'Agriculture (USDA), les rendements du sorgho se sont effondrés de 35% par rapport à l'an dernier, davantage que n'importe quelle autre culture prédominante aux Etats-Unis.
Dans le Nebraska, Etat voisin du Kansas, Rachel et Steve Tucker en avaient planté cette année dans le cadre de leur activité fourragère.
Mais "il n'a pas produit de graines, donc on n'a même pas pu faire de récolte", explique l'exploitante agricole.
Heureusement, "il a quand même fait des feuilles, donc on a pu faire paître notre troupeau dessus", dit-elle.
Craignant l'absence de précipitations, les Tucker avaient choisi de ne pas planter de maïs, gros consommateur d'eau. "Mais même les cultures qui n'en ont pas autant besoin n'ont pas eu leur rendement habituel", souligne la fermière.
Le millésime a été si mauvais que les Etats-Unis y ont perdu leur place de premier producteur mondial, au bénéfice du Nigeria.
"Le sorgho est bien adapté à de courtes périodes de sécheresse mais celle de cette année (...) a mis toutes les cultures à genoux", fait valoir Adam York, du Sorghum Checkoff, organe de la profession qui cherche à donner de la visibilité au sorgho aux Etats-Unis.
Sur la dernière décennie, les surfaces dédiées au sorgho stagnent, selon l'USDA. Aussi appelé milo, il est souvent utilisé comme culture de rotation, après le maïs.
Essentiellement plante fourragère ou destinée à la production de l'éthanol, le sorgho est de plus en plus prisé des consommateurs, notamment parce qu'il ne contient pas de gluten et n'est pas génétiquement modifié, contrairement au maïs américain.
Adam York invite à ne pas tirer de conclusions basées sur l'année écoulée. "Le sorgho a un bel avenir", assure-t-il, "et nous espérons voir les agriculteurs cultiver de plus en plus le sorgho, (...) en particulier parce qu'il économise les ressources en eau".