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Etats-Unis : le propriétaire d'une villa de Pablo Escobar la démolit pour trouver de l'argent


Une villa de Miami Beach (Floride, sud-est des Etats-Unis), un temps propriété du baron de la drogue colombien Pablo Escobar, est en cours de démolition par son actuel propriétaire qui, à la recherche d'or ou d'argent, veut en fouiller chaque recoin.
Christian de Berdouare a acquis la villa en 2014 pour 10 millions de dollars et a indiqué que les travaux de démolition, entamés lundi, pourraient prendre de deux à trois semaines.
"Nous avons réuni une équipe, nous avons eu des gens très différents (...) avec des  détecteurs de métaux, sonars et toutes sortes d'autres appareils pour savoir si quelque chose est caché", a expliqué De Berdouare, fondateur et PDG de la chaîne de restauration américaine Chicken Kitchen.
Pablo Escobar, l'un des hommes les plus riches du monde à la tête du cartel de Medellin, a été l'un des principaux barons de la drogue dans les années 1980, responsable des plus grosses exportations de cocaïne vers les Etats-Unis dans les années 1980 et début 1990. Il a été tué dans son fief en 1993 à l'âge de 44 ans.
L'actuel propriétaire a précisé à l'AFP espérer retrouver de l'argent en liquide dans les murs car "Escobar avait l'habitude de cacher de l'argent dans toutes ses maisons". Il a ajouté vouloir à sa place reconstruire une villa encore plus imposante.
"Il peut y avoir du cash, de l'or, des bijoux, des corps - on peut trouver n'importe quoi", a-t-il déclaré.
 
Japon : une école fustigée pour un manuel au contenu suggestif
TOKYO (AFP) - Une école privée de soutien scolaire réputée au Japon a décidé de retirer de la vente un manuel bourré de phrases sexuellement suggestives, une méthode pédagogique peu appréciée par certains.  
Selon un porte-parole interrogé jeudi par l'AFP, l'enseigne Sundai, qui dispose d'établissements dans une grande partie du pays, a pris cette décision alors que 7.000 exemplaires sur les 28.000 imprimés avaient déjà été écoulés, suscitant l'effroi dans les familles.
Le livre en question, destiné à aider les étudiants à préparer l'examen d'entrée à l'université, contient 710 phrases type composées d'idéogrammes ou kanji à connaître sur le bout des doigts.
Parmi les passages peu orthodoxes, on trouve par exemple: "J'étais estomaqué par la taille de ses seins", "Elle m'a serré d'une manière rythmée". Ou encore: "Merci d'insérer lentement et en entier", "Ne stimulez pas le point sensible trop fort".
Pour sa défense, la compagnie, l'une des plus importantes de ce type au Japon, a argué que le manuel avait été rédigé par un professeur de japonais expérimenté avant d'être soumis au contrôle d'une équipe éditoriale.
"Nous avons imaginé des phrases permettant aux étudiants de mémoriser et de s'exercer facilement", a expliqué le porte-parole.
Outre les parents atterrés par un tel contenu, des internautes ont livré des commentaires furieux, certains dénonçant un manuel aux relents "sexistes". 
Au Japon, les jeunes filles sont souvent représentées dans les mangas, publicités et autres illustrations de façon très suggestive et les images à caractère sexuel sont omniprésentes. 
 
Rio de Janeiro ouvre son premier "ice bar", à temps pour les JO d'été
RIO DE JANEIRO (Brésil) (AFP) - A l'extérieur, des milliers d'ouvriers suent à grosses gouttes dans la moiteur de l'été tropical pour terminer de construire les enceintes sportives des jeux Olympiques de Rio de Janeiro d'août prochain.
Mais à l'intérieur du dernier bar ouvert dans la capitale carioca, il faut enfiler une doudoune et des gants pour éviter que les doigts ne restent collés au verre en glace rempli de bière que vous apporte un serveur aussi emmitouflé qu'un Esquimau.
Une chaîne locale de supermarchés a utilisé 130 tonnes de glace pour construire le premier "ice bar" de Rio de Janeiro, dans le quartier moderne de Barra da Tijuca. 
Les tables, les chaises, le bar, tout a été sculpté dans la glace, y compris, pour la décoration, deux répliques miniatures de la statue du Christ rédempteur et du Pain de sucre, les deux principales icônes touristiques de la ville.
Les Brésiliens sont connus pour réclamer aux garçons de cafés une bière "stupidement gelée", en particulier pendant la chaleur infernale de l'été carioca, qui atteint souvent 40 degrés. 
Ici, ils sont certains d'être exaucés. La température à l'intérieur du bar atteint entre -5 et -10 degrés, en fonction du nombre de clients et donc de la chaleur corporelle dégagée. 
Avant d'accéder à la salle du bar proprement dite, les clients, qui font souvent leur shopping en tee-shirt et bermuda, doivent passer par deux sas, pour s'habituer progressivement au froid.
"C'est un concept que nous avons rapporté de Londres et d'autres villes, européennes principalement. Mais nous avons trouvé drôle de le faire dans une ville tropicale comme Rio", a expliqué à l'AFP le directeur général de la chaîne de supermarchés à l'origine de l'initiative, Jose Rafael Vasquez.
L'admission se fait sur invitation seulement. Et l'invitation est réservée aux clients qui viennent d'acheter au supermarché pour plus de 15 euros de la marque de bière qui sponsorise le bar.
Celui-ci peut accueillir un maximum de 20 clients à la fois pour une durée maximale de 20 minutes par personne. Le supermarché espère y attirer 20.000 clients en deux mois.

Avec AFP

le Jeudi 21 Janvier 2016 à 01:20 | Lu 1502 fois