Massy, France | AFP | dimanche 14/05/2017 - Jusqu'à 500 personnes, selon la police, ont défilé dimanche à Massy (Essonne) lors d'une marche blanche en hommage à un adolescent de 17 ans, décédé le 5 mai dans un accident à Antony (Hauts-de-Seine), alors qu'il fuyait la police au guidon d'un quad, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous sommes là pour honorer la disparition tragique de mon fils et montrer la solidarité du quartier", a déclaré Claude Robertin, vêtu comme de nombreux participants d'un t-shirt "Justice pour Curtis".
"Je ne veux pas culpabiliser qui que ce soit, je veux juste avoir les détails de ce qui s'est exactement passé pour que toute la lumière soit faite", a-t-il ajouté, très calme avant la marche, partie du lieu de l'accident.
L'adolescent, qui circulait sans casque, avait percuté un bus à un carrefour au terme d'une course-poursuite avec la police. Hospitalisé dans un état grave, il avait succombé à ses blessures.
Les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont expliqué avoir perdu de vue le fuyard avant d'assister, quelques centaines de mètres plus loin, à la collision mortelle.
La famille, insatisfaite de cette version, a porté plainte vendredi contre X pour homicide volontaire.
"C'était quelqu'un de généreux, très sociable, qui n'a jamais eu de problèmes avec personne", a affirmé Amara, l'un de ses meilleurs amis. "On veut que justice soit faite. Quand des jeunes de cité commettent des délits, ils payent tous. On veut que ce soit pareil pour la police", a-t-il ajouté.
"Les relations avec les policiers sont compliquées ici. Il n'y a pas de compassion. Ils sont plus dans la répression que le dialogue, c'est un cercle vicieux", a expliqué Olivier, un ancien animateur de Massy, qui a connu Curtis dans son enfance.
Le drame avait déclenché deux nuits d'échauffourées à Massy, dans le quartier du Grand Ensemble où habitait le jeune homme, et donné lieu à plusieurs interpellations. Les deux mairies d'Antony et de Massy ont pris des arrêtés de couvre-feu cette semaine.
Une enquête, ouverte par le parquet de Nanterre, est en cours pour préciser les circonstances de la mort de l'adolescent. Selon les "premières constatations", le conducteur était "dépourvu de casque" et circulait sur un engin aux "pneus lisses", selon la procureure Catherine Denis.
"Nous sommes là pour honorer la disparition tragique de mon fils et montrer la solidarité du quartier", a déclaré Claude Robertin, vêtu comme de nombreux participants d'un t-shirt "Justice pour Curtis".
"Je ne veux pas culpabiliser qui que ce soit, je veux juste avoir les détails de ce qui s'est exactement passé pour que toute la lumière soit faite", a-t-il ajouté, très calme avant la marche, partie du lieu de l'accident.
L'adolescent, qui circulait sans casque, avait percuté un bus à un carrefour au terme d'une course-poursuite avec la police. Hospitalisé dans un état grave, il avait succombé à ses blessures.
Les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont expliqué avoir perdu de vue le fuyard avant d'assister, quelques centaines de mètres plus loin, à la collision mortelle.
La famille, insatisfaite de cette version, a porté plainte vendredi contre X pour homicide volontaire.
"C'était quelqu'un de généreux, très sociable, qui n'a jamais eu de problèmes avec personne", a affirmé Amara, l'un de ses meilleurs amis. "On veut que justice soit faite. Quand des jeunes de cité commettent des délits, ils payent tous. On veut que ce soit pareil pour la police", a-t-il ajouté.
"Les relations avec les policiers sont compliquées ici. Il n'y a pas de compassion. Ils sont plus dans la répression que le dialogue, c'est un cercle vicieux", a expliqué Olivier, un ancien animateur de Massy, qui a connu Curtis dans son enfance.
Le drame avait déclenché deux nuits d'échauffourées à Massy, dans le quartier du Grand Ensemble où habitait le jeune homme, et donné lieu à plusieurs interpellations. Les deux mairies d'Antony et de Massy ont pris des arrêtés de couvre-feu cette semaine.
Une enquête, ouverte par le parquet de Nanterre, est en cours pour préciser les circonstances de la mort de l'adolescent. Selon les "premières constatations", le conducteur était "dépourvu de casque" et circulait sur un engin aux "pneus lisses", selon la procureure Catherine Denis.