AFP
Alger, Algérie | AFP | jeudi 29/07/2021 - "Et l'Algérie?", s'interroge jeudi la presse algérienne après la décision du président Emmanuel Macron de reconnaître "une dette" de la France envers la Polynésie pour les essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 dans le Pacifique.
Plus de 60 ans après le premier essai nucléaire français en Algérie, l'identification et la décontamination des sites d'enfouissement des matériaux radioactifs constituent l'un des principaux contentieux mémoriels entre Alger et Paris.
Lors d'un déplacement à Papeete, M. Macron a estimé mardi que la France avait "une dette" à l'égard de la Polynésie pour y avoir mené des tests atomiques de 1966 à 1996.
"Et l'Algérie? À quand cette reconnaissance pour l’Algérie?", questionne le quotidien francophone El Watan.
"Il (M. Macron) a abordé le dossier des essais nucléaires en Polynésie sans faire allusion à l'Algérie", regrette aussi le journal L'Expression, sous le titre "La demi-vérité de Macron".
"L'Algérie est concernée mordicus par ces essais plus que les populations de l'archipel polynésien", estime ce journal proche du pouvoir.
Mais "Emmanuel Macron est-il prêt à engager un nouveau processus dans la perspective de reconnaître ces crimes français en Algérie?", assène son éditorialiste.
Avant la Polynésie, entre 1960 et 1966, la France a procédé à 17 essais nucléaires sur les sites de Reggane, puis d'In Ekker, dans le Sahara algérien.
En avril, le chef d'état-major algérien Saïd Chengriha a demandé à son homologue français de l'époque, le général François Lecointre, son soutien "pour la prise en charge définitive des opérations de réhabilitation" de ces sites.
Le mois dernier, l'Algérie a créé une agence nationale de réhabilitation des anciens sites d'essais et d'explosions nucléaires français.
Le général Chengriha a aussi sollicité l'assistance de M. Lecointre pour lui fournir les cartes topographiques permettant la localisation des zones d'enfouissement, non découvertes à ce jour, des déchets contaminés, radioactifs ou chimiques".
Selon le ministère français des Armées, "la France a communiqué aux autorités algériennes les cartes dont elle dispose".
"L'indemnisation et l'octroi des cartes restent un véritable imbroglio qui taraude la relation entre l'Algérie et la France", estime l'éditorialiste de L'Expression.
Plus de 60 ans après le premier essai nucléaire français en Algérie, l'identification et la décontamination des sites d'enfouissement des matériaux radioactifs constituent l'un des principaux contentieux mémoriels entre Alger et Paris.
Lors d'un déplacement à Papeete, M. Macron a estimé mardi que la France avait "une dette" à l'égard de la Polynésie pour y avoir mené des tests atomiques de 1966 à 1996.
"Et l'Algérie? À quand cette reconnaissance pour l’Algérie?", questionne le quotidien francophone El Watan.
"Il (M. Macron) a abordé le dossier des essais nucléaires en Polynésie sans faire allusion à l'Algérie", regrette aussi le journal L'Expression, sous le titre "La demi-vérité de Macron".
"L'Algérie est concernée mordicus par ces essais plus que les populations de l'archipel polynésien", estime ce journal proche du pouvoir.
Mais "Emmanuel Macron est-il prêt à engager un nouveau processus dans la perspective de reconnaître ces crimes français en Algérie?", assène son éditorialiste.
Avant la Polynésie, entre 1960 et 1966, la France a procédé à 17 essais nucléaires sur les sites de Reggane, puis d'In Ekker, dans le Sahara algérien.
En avril, le chef d'état-major algérien Saïd Chengriha a demandé à son homologue français de l'époque, le général François Lecointre, son soutien "pour la prise en charge définitive des opérations de réhabilitation" de ces sites.
Le mois dernier, l'Algérie a créé une agence nationale de réhabilitation des anciens sites d'essais et d'explosions nucléaires français.
Le général Chengriha a aussi sollicité l'assistance de M. Lecointre pour lui fournir les cartes topographiques permettant la localisation des zones d'enfouissement, non découvertes à ce jour, des déchets contaminés, radioactifs ou chimiques".
Selon le ministère français des Armées, "la France a communiqué aux autorités algériennes les cartes dont elle dispose".
"L'indemnisation et l'octroi des cartes restent un véritable imbroglio qui taraude la relation entre l'Algérie et la France", estime l'éditorialiste de L'Expression.