" La dernière que j'étais venu, Gaston Flosse était encore président", a lâché l'humoriste au moment de commencer son spectacle.
PAPEETE, le 3 mars 2019 - Jamel Debbouze a captivé pendant plus d'une heure et demie le public polynésien qui était venu nombreux à To'ata ce samedi soir. 15 ans après sa dernière venue au fenua l'humoriste n'a pas déçu. Essais nucléaires, Gaston Flosse, quartier Estall, improvisation en tahitien,… soit autant de sujets avec lesquels il s'est amusé.
"La dernière que j'étais venu, Gaston Flosse était encore président". Et voilà le décor est planté. Jamel Debbouze a livré une prestation XXL samedi dernier sur la scène de To'ata. Pendant plus d'une heure et demie le public, qui était venu nombreux, a pu rire à gorge déployée des vannes et des blagues que l'humoriste a pu faire sur ses enfants, ses parents, Emmanuel Macron ou encore Donald Trump.
Et le comédien ne s'est pas défilé aussi en abordant des sujets qui aux premiers abords ne se prêtent pas forcément au rire, comme les attentats ou encore les essais nucléaires. Des enfants surdimensionnés, à l'homme de Moorea avec des pinces à la place des mains, en passant par le nuage radioactif qui a arrêté "volontairement" sa course avant Tahiti. Rien n'a échappé à l'autodérision du comédien. "C'était génial comme sujet. Et c'est un vrai sujet", a expliqué l'humoriste à la suite de son spectacle. Avant d'ajouter, "ce qui est formidable c'est l'autodérision. C'est quand tu fais des vannes, quand tu te moques des gens et qu'ils le prennent bien. Et je crois que ça s'est plutôt bien passé."
"La dernière que j'étais venu, Gaston Flosse était encore président". Et voilà le décor est planté. Jamel Debbouze a livré une prestation XXL samedi dernier sur la scène de To'ata. Pendant plus d'une heure et demie le public, qui était venu nombreux, a pu rire à gorge déployée des vannes et des blagues que l'humoriste a pu faire sur ses enfants, ses parents, Emmanuel Macron ou encore Donald Trump.
Et le comédien ne s'est pas défilé aussi en abordant des sujets qui aux premiers abords ne se prêtent pas forcément au rire, comme les attentats ou encore les essais nucléaires. Des enfants surdimensionnés, à l'homme de Moorea avec des pinces à la place des mains, en passant par le nuage radioactif qui a arrêté "volontairement" sa course avant Tahiti. Rien n'a échappé à l'autodérision du comédien. "C'était génial comme sujet. Et c'est un vrai sujet", a expliqué l'humoriste à la suite de son spectacle. Avant d'ajouter, "ce qui est formidable c'est l'autodérision. C'est quand tu fais des vannes, quand tu te moques des gens et qu'ils le prennent bien. Et je crois que ça s'est plutôt bien passé."
"JE SUIS PRESQUE TAHITIEN"
Et pour apporter une touche encore plus "locale", le comédien s'est permis quelques digressions en langue tahitienne. Des "mamu", des "mei'a" et d'autres mots plus crus, ont fusé de temps à autre du spectacle. "C'est la troisième fois que je viens. Je suis presque Tahitien maintenant !", sourit l'artiste. "Quand j'arrive dans un endroit je m'imprègne, je tourne, je pose des questions, je hume. Je veux prendre la température avant de monter sur scène. Sinon je ne peux pas faire la communion avec le public."
Et cette communion avec le public polynésien s'est en effet passée. Installés au premier rang, l'artiste a invité Tama, 8 ans et son grand frère Chaïli, 16 ans, à le rejoindre sur scène. Ce dernier montre lui montre alors une photo de lui bébé, et de l'humoriste lors de sa dernière visite au fenua il y a 15 ans. " C'était un cadeau du ciel ce soir. C'est quitte ou double. Soit on a de très bons clients et ça fonctionne. Soit on a des personnes qui sont totalement tétanisés. Mais là c'était génial", s'est réjoui l'intéressé.
Désormais Jamel Debbouze, qui est arrivé avec sa femme et ses deux enfants, compte bien profiter de quelques jours de vacances au fenua.
Et cette communion avec le public polynésien s'est en effet passée. Installés au premier rang, l'artiste a invité Tama, 8 ans et son grand frère Chaïli, 16 ans, à le rejoindre sur scène. Ce dernier montre lui montre alors une photo de lui bébé, et de l'humoriste lors de sa dernière visite au fenua il y a 15 ans. " C'était un cadeau du ciel ce soir. C'est quitte ou double. Soit on a de très bons clients et ça fonctionne. Soit on a des personnes qui sont totalement tétanisés. Mais là c'était génial", s'est réjoui l'intéressé.
Désormais Jamel Debbouze, qui est arrivé avec sa femme et ses deux enfants, compte bien profiter de quelques jours de vacances au fenua.
PAROLE A
Jamel Debbouze
"J'ai retrouvé la chaleur, l'humanité, la bienveillance, l'envie de rire, la joie"
J'ai passé un super moment. C'était extraordinaire. On est en pleine tournée en ce moment et donner un spectacle comme ça c'est assez rare. C'est génial. Je l'ai vécu comme un rêve. Je ne sais pas pour le public mais j'ai le sentiment qu'ils ont vécu une bonne soirée. J'ai retrouvé la chaleur, l'humanité, la bienveillance, l'envie de rire, la joie. C'est un pays joyeux. Tu arrives dans des endroits tu vois que c'est un peu tendu. Vous avez le temps qui joue en votre faveur. Mais je crois qu'il fait plus beau dans les cœurs des Tahitiens qu'à l'extérieur. Je veux que ma femme et mes enfants goûtent à la Polynésie et qu'ils repartent avec les mêmes choses que moi la première fois quand je suis venu. Parce que ça ne m'a jamais quitté. C'est quand même extraordinaire ces paysages. Vous ne vous en rendez pas compte. Vous devez galérer pour savoir où aller passer vos week-ends.
"J'ai retrouvé la chaleur, l'humanité, la bienveillance, l'envie de rire, la joie"
J'ai passé un super moment. C'était extraordinaire. On est en pleine tournée en ce moment et donner un spectacle comme ça c'est assez rare. C'est génial. Je l'ai vécu comme un rêve. Je ne sais pas pour le public mais j'ai le sentiment qu'ils ont vécu une bonne soirée. J'ai retrouvé la chaleur, l'humanité, la bienveillance, l'envie de rire, la joie. C'est un pays joyeux. Tu arrives dans des endroits tu vois que c'est un peu tendu. Vous avez le temps qui joue en votre faveur. Mais je crois qu'il fait plus beau dans les cœurs des Tahitiens qu'à l'extérieur. Je veux que ma femme et mes enfants goûtent à la Polynésie et qu'ils repartent avec les mêmes choses que moi la première fois quand je suis venu. Parce que ça ne m'a jamais quitté. C'est quand même extraordinaire ces paysages. Vous ne vous en rendez pas compte. Vous devez galérer pour savoir où aller passer vos week-ends.
Yepo, a assuré la première partie du spectacle
"Jamel je le regardais sur mon disque-dur"
C'était impressionnant mais en même temps génialissime. Stressant et kiffant à la fois. Mais quand j'ai vu le mana du public ça m'a mise à l'aise. Jamel j'ai grandi avec lui et avec ses blagues. Je regardais des vidéos de lui dans mon disque-dur. Et maintenant je me retrouve à faire sa première partie c'est énorme. Son spectacle, ses vannes sur les essais nucléaires il l'a fait avec beaucoup de tact. J'ai encore du chemin à faire pour arriver à parler comme lui des sujets comme le nucléaire. Il a été à l'aise aussi quand il a abordé le sujet des attentats. Il m'arrive de faire des vannes avec mes copines sur ces sujets là mais en coaching on m'a dit d'éviter de les faire. J'ai encore un peu de retenu sur certains sujets. Mais lui il n'a pas hésité. C'est bien la preuve que l'on peut rire de tout et rien en même temps.
"Jamel je le regardais sur mon disque-dur"
C'était impressionnant mais en même temps génialissime. Stressant et kiffant à la fois. Mais quand j'ai vu le mana du public ça m'a mise à l'aise. Jamel j'ai grandi avec lui et avec ses blagues. Je regardais des vidéos de lui dans mon disque-dur. Et maintenant je me retrouve à faire sa première partie c'est énorme. Son spectacle, ses vannes sur les essais nucléaires il l'a fait avec beaucoup de tact. J'ai encore du chemin à faire pour arriver à parler comme lui des sujets comme le nucléaire. Il a été à l'aise aussi quand il a abordé le sujet des attentats. Il m'arrive de faire des vannes avec mes copines sur ces sujets là mais en coaching on m'a dit d'éviter de les faire. J'ai encore un peu de retenu sur certains sujets. Mais lui il n'a pas hésité. C'est bien la preuve que l'on peut rire de tout et rien en même temps.