Madrid, Espagne | AFP | mercredi 03/01/2018 - Un défilé des Rois mages à Madrid auquel participera une chanteuse drag-queen suscitait mercredi des critiques de conservateurs qui l'accusent de dénaturer cette parade prisée des enfants en Espagne.
La drag-queen La Prohibida ("L'Interdite" en espagnol) a annoncé qu'elle monterait sur un char "pour la diversité et l'égalité", vêtue d'un pyjama en peluche, lors d'un des 17 traditionnels défilés dans la capitale espagnole dans les jours précédant l'Épiphanie le 6 janvier.
Elle ne sera pas déguisée en roi mage et montera sur l'un des 16 chars du défilé, dont seul le premier transporte les trois rois Gaspard, Melchior et Balthazar, mais cela a suffi à déclencher des critiques.
"L'Épiphanie doit être respectée, comme on respecterait n'importe quelle festivité de n'importe quelle religion", a déclaré José Luis Martinez Almeida, porte-parole du Parti populaire (PP, conservateur) et opposant à la maire de Madrid Manuela Carmena.
Il a accusé la maire de gauche de tenter de "dénaturer Noël", après d'autres polémiques autour des défilés des Rois mages les années précédentes.
La parade est "respectueuse des enfants, de leurs rêves, et du caractère même de cette fête", a répondu le dirigeant du quartier où "L'Interdite" va défiler, Puente de Vallecas, Francisco Pérez Ramos, sur la chaîne La Sexta, s'étonnant que l'opposition s'indigne d'une drag-queen et pas des publicités sur les chars du défilé.
Beaucoup de villes espagnoles organisent une ou plusieurs "Cavalcades des Rois" ("Cabalgata de Reyes" en espagnol) pour l'Épiphanie, la plupart des enfants espagnols recevant leurs cadeaux des Rois mages le 6 janvier, et pas du Père Noël le 25 décembre comme dans d'autres pays.
Trois personnes déguisées en Gaspard, Melchior et Balthazar montent sur un char, des chevaux ou des chameaux et lancent bonbons et petits cadeaux aux enfants.
Dans les grandes villes, les Rois sont suivis d'autres chars sur lesquels montent des participants déguisés en toutes sortes de personnages, liés ou non à la tradition chrétienne.
En 2016, lors de la première "cavalcade" après le basculement à gauche de la capitale, Manuela Carmena avait déjà reçu une pluie de critiques pour un défilé lors duquel le roi Gaspard était joué par une femme.
La drag-queen La Prohibida ("L'Interdite" en espagnol) a annoncé qu'elle monterait sur un char "pour la diversité et l'égalité", vêtue d'un pyjama en peluche, lors d'un des 17 traditionnels défilés dans la capitale espagnole dans les jours précédant l'Épiphanie le 6 janvier.
Elle ne sera pas déguisée en roi mage et montera sur l'un des 16 chars du défilé, dont seul le premier transporte les trois rois Gaspard, Melchior et Balthazar, mais cela a suffi à déclencher des critiques.
"L'Épiphanie doit être respectée, comme on respecterait n'importe quelle festivité de n'importe quelle religion", a déclaré José Luis Martinez Almeida, porte-parole du Parti populaire (PP, conservateur) et opposant à la maire de Madrid Manuela Carmena.
Il a accusé la maire de gauche de tenter de "dénaturer Noël", après d'autres polémiques autour des défilés des Rois mages les années précédentes.
La parade est "respectueuse des enfants, de leurs rêves, et du caractère même de cette fête", a répondu le dirigeant du quartier où "L'Interdite" va défiler, Puente de Vallecas, Francisco Pérez Ramos, sur la chaîne La Sexta, s'étonnant que l'opposition s'indigne d'une drag-queen et pas des publicités sur les chars du défilé.
Beaucoup de villes espagnoles organisent une ou plusieurs "Cavalcades des Rois" ("Cabalgata de Reyes" en espagnol) pour l'Épiphanie, la plupart des enfants espagnols recevant leurs cadeaux des Rois mages le 6 janvier, et pas du Père Noël le 25 décembre comme dans d'autres pays.
Trois personnes déguisées en Gaspard, Melchior et Balthazar montent sur un char, des chevaux ou des chameaux et lancent bonbons et petits cadeaux aux enfants.
Dans les grandes villes, les Rois sont suivis d'autres chars sur lesquels montent des participants déguisés en toutes sortes de personnages, liés ou non à la tradition chrétienne.
En 2016, lors de la première "cavalcade" après le basculement à gauche de la capitale, Manuela Carmena avait déjà reçu une pluie de critiques pour un défilé lors duquel le roi Gaspard était joué par une femme.