Madrid, Espagne | AFP | mardi 30/01/2018 - Le roi d'Espagne Felipe VI a fêté mardi ses 50 ans en mettant à l'honneur sa fille de 12 ans, Leonor, l'héritière du trône, à laquelle il a remis la plus prestigieuse des décorations, celle de la Toison d'Or.
Un porte-parole du Palais royal avait présenté cet évènement comme "un acte d'importance historique pour le roi et la princesse héritière".
Une façon de souligner "la volonté de permanence de la monarchie parlementaire en Espagne", selon un texte diffusé sur Facebook par le chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy.
La cérémonie a eu lieu en plein conflit politique entre Madrid et Barcelone, où les indépendantistes veulent tenter d'investir de nouveau à la présidence de la région l'ancien dirigeant de la Catalogne Carles Puigdemont, menacé d'arrestation pour "rébellion".
Lors de la cérémonie au Palais royal, la princesse au visage angélique est apparue souriante et intimidée, entre son père, souverain depuis juin 2014, et son grand-père, Juan Carlos 1er, qui a régné 38 ans.
L'enfant a fait la révérence devant eux, sa mère Letizia et sa grand-mère Sofia, mais elle n'a prononcé aucun discours.
Felipe VI lui a remis une miniature du collier de la "Toison d'or", ordre honorifique le plus élevé du Royaume, datant de 1430.
"Toutes tes actions devront être guidées par le plus grand sens de la dignité et l'exemplarité, l'honnêté et l'intégrité, le sens du renoncement et du sacrifice (...) et ton dévouement sans réserve pour ton pays et pour ton peuple", a dit le roi.
En pleines turbulences politiques, la monarchie parlementaire espagnole entend se renforcer.
Une centaine des 350 députés sont républicains. Et certains ont même tutoyé le souverain lorsqu'il les a reçus en entretien.
A la fin de son règne, Juan Carlos 1er avait essuyé des critiques, notamment pour être parti chasser l'éléphant en Afrique en galante compagnie en pleine crise économique, tandis que la presse s'interrogeait sur ses liens avec les monarchies du Golfe ou l'opacité de sa fortune.
Le mari de la soeur cadette du roi, Inaki Urdangarin, a par ailleurs été condamné en 2017 pour détournement de fonds publics. L'infante Cristina avait été jugée pour complicité de fraude fiscale et relaxée, mais reste à l'écart de la famille royale.
Le Palais a profité du 50e anniversaire de Felipe VI pour mener une opération séduction en diffusant des dizaines de photos et vidéos montrant le quotidien du roi, de la reine et de leurs filles, Leonor et Sofia, 10 ans.
Le 3 octobre, le roi avait ouvertement endossé un rôle de défenseur de l'unité du pays, en fustigeant dans un discours la "déloyauté" des dirigeants indépendantistes catalans.
De nombreux Catalans, au-delà même des indépendantistes, lui avaient reproché de ne pas avoir lancé d'appel au dialogue, comme s'il se rangeait du côté du gouvernement de M. Rajoy.
Un porte-parole du Palais royal a simplement fait valoir qu'"il serait assez étrange que le chef de l'Etat ne défende pas la Constitution ni ses principes", insistant sur l'idée que "le roi ne fait pas de politique".
Un porte-parole du Palais royal avait présenté cet évènement comme "un acte d'importance historique pour le roi et la princesse héritière".
Une façon de souligner "la volonté de permanence de la monarchie parlementaire en Espagne", selon un texte diffusé sur Facebook par le chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy.
La cérémonie a eu lieu en plein conflit politique entre Madrid et Barcelone, où les indépendantistes veulent tenter d'investir de nouveau à la présidence de la région l'ancien dirigeant de la Catalogne Carles Puigdemont, menacé d'arrestation pour "rébellion".
Lors de la cérémonie au Palais royal, la princesse au visage angélique est apparue souriante et intimidée, entre son père, souverain depuis juin 2014, et son grand-père, Juan Carlos 1er, qui a régné 38 ans.
L'enfant a fait la révérence devant eux, sa mère Letizia et sa grand-mère Sofia, mais elle n'a prononcé aucun discours.
Felipe VI lui a remis une miniature du collier de la "Toison d'or", ordre honorifique le plus élevé du Royaume, datant de 1430.
"Toutes tes actions devront être guidées par le plus grand sens de la dignité et l'exemplarité, l'honnêté et l'intégrité, le sens du renoncement et du sacrifice (...) et ton dévouement sans réserve pour ton pays et pour ton peuple", a dit le roi.
En pleines turbulences politiques, la monarchie parlementaire espagnole entend se renforcer.
Une centaine des 350 députés sont républicains. Et certains ont même tutoyé le souverain lorsqu'il les a reçus en entretien.
A la fin de son règne, Juan Carlos 1er avait essuyé des critiques, notamment pour être parti chasser l'éléphant en Afrique en galante compagnie en pleine crise économique, tandis que la presse s'interrogeait sur ses liens avec les monarchies du Golfe ou l'opacité de sa fortune.
Le mari de la soeur cadette du roi, Inaki Urdangarin, a par ailleurs été condamné en 2017 pour détournement de fonds publics. L'infante Cristina avait été jugée pour complicité de fraude fiscale et relaxée, mais reste à l'écart de la famille royale.
Le Palais a profité du 50e anniversaire de Felipe VI pour mener une opération séduction en diffusant des dizaines de photos et vidéos montrant le quotidien du roi, de la reine et de leurs filles, Leonor et Sofia, 10 ans.
Le 3 octobre, le roi avait ouvertement endossé un rôle de défenseur de l'unité du pays, en fustigeant dans un discours la "déloyauté" des dirigeants indépendantistes catalans.
De nombreux Catalans, au-delà même des indépendantistes, lui avaient reproché de ne pas avoir lancé d'appel au dialogue, comme s'il se rangeait du côté du gouvernement de M. Rajoy.
Un porte-parole du Palais royal a simplement fait valoir qu'"il serait assez étrange que le chef de l'Etat ne défende pas la Constitution ni ses principes", insistant sur l'idée que "le roi ne fait pas de politique".